Blanchisserie interhospitalière
Architecture du XXe dans l’Yonne
La blanchisserie affirme dans la morne plaine industrielle ses lignes dynamiques, presque défensives. Les pans coupés ménageant des bandeaux vitrés et les lanterneaux triangulaires confèrent une présence surprenante à un bâtiment utilitaire qui n’a pas vocation à recevoir du public. Il s’agit pourtant d’un outil industriel dont la conception a été avant tout guidée par la performance: l’automatisation des déplacements du linge (chargements et déchargements successifs du camion jusqu’aux étapes de séchage et de pliage automatiques) a été étudiée de façon simple et rationnelle ; les innovations techniques comprennent également un système de récupération des calories sur l’air extrait. La prise en compte des conditions de travail du personnel alors chargé de traiter 7 tonnes de linge par jour se traduit notamment par des espaces amples et particulièrement lumineux. L’enveloppe surprenante supportée par une charpente en lamellé collé suscite un intérêt confirmé par la médiocrité des autres hangars industriels implantés dans cette large zone. A proximité, on pourra également remarquer les trois halles aux toits bombés et aux vitrages fumés de l’usine Blackmer, située dans la même rue.
Extrait du Guide d’architecture en Bourgogne 1893-2007 – Éditions Picard-2008
Bureaux, salle à manger, locaux du personnel et lieu de détente
Locaux techniques
Hall de traitement du linge
Stockage, arrivée du linge sale, départ linge propre
Blanchisserie interhospitalière
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