École de danse
Architecture XXe en Saône-et-Loire
Du schéma d’aménagement et de développement de la ville approuvé en 1996, découlent 7 projets principaux, englobés dans un grand programme d’urbanisation de l’est et du sud de la cité. L’école de danse en fait partie. Édifié sur une parcelle du centre ancien blottie entre une ruelle et les remparts, l’équipement s’insère avec intelligence et finesse. Peut-être parce qu’il réinvestit une maison médiévale à laquelle il vient s’attacher, sans doute parce que le gabarit et les teintes des matériaux s’accordent au bâti du quartier, certainement parce que cette construction évoque une architecture ancienne : l’architecture antique. La sobriété et la pureté des volumes, le rythme en façade (récurrent dans la production de Berger), l’importance des percements qui transforme les cadres des baies en colonnades, et l’utilisation de la brique, accentuent cette réminiscence de l’architecture romaine et donnent au bâtiment une monumentalité antique. Malgré ce parallèle, l’école de danse ne tient pas du pastiche. Elle affiche une transparence toute moderne et des espaces intérieurs dynamisés par des teintes vives. Les circulations extérieures du bâtiment central deviennent une promenade, menant jusqu’à un observatoire ménagé sur le toit. Le lien entre la ville ancienne et cette nouvelle construction est dès lors établi.
Extrait du Guide d’architecture en Bourgogne 1983-2007- Éditions Picard – 2008
École de danse
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