Les Tournesols
Opération présentée lors de la journée de visite “Projet urbain communal et logement social” organisée par le CAUE de Loire-Atlantique le 11 décembre 2014.
PROJET COMMUNAL 2007
296 logements d’ici à 2016
La commune du Pellerin fait partie de la métropole nantaise.
Les orientations du PADD, approuvé en 2007 visent la production moyenne de 30 à 35 logements par an, pour atteindre une population d’environ 4700 à 4800 habitants en 2016, et ce afin de répondre au vieillissement démographique constaté.
Densification prioritaire du centre-bourg
Le projet rejoint l’objectif de densification prioritaire du bourg ancien, en renouvellant les dents creuses et les cœurs d’îlots, et ce afin de limiter l’étalement urbain.
Favoriser la mixité sociale et urbaine
Le projet participe à l’augmentation de la part de logement sociaux sur la commune, afin de faire passer le taux actuel de 8 % à 20 %. La mixité urbaine consiste quant à elle à mêler les formes individuelles et collectives et les usages (habitat et salle associative).
PARTI D’AMÉNAGEMENT
Le projet se caractérise par la volonté de s’inscrire naturellement dans le contexte paysager et urbain du Pellerin. Dans cette perspective, nous avons limité la hauteur des constructions à R+2 pour les collectifs. Cette disposition, vis-à-vis des stratégies de densification, permet d’assurer des ombres portées minimales et de privilégier l’ensoleillement direct des espaces de vie.
Une attention particulière est accordée pour conserver les végétaux remarquables du site. L’ensemble des chênes est préservé par la composition urbaine. (D’après texte agence M. Roulleau, architecte)
SE SENTIR CHEZ SOI
Sur une parcelle du centre-bourg du Pellerin a pris place une opération de 30 logements individuels et collectifs, ainsi qu’un centre d’accueil seniors. Avec ses deux collectifs en R+2, desservis par de larges coursives, qui forment un front bâti sur la rue et un ensemble de 18 maisons en cœur d’îlot, parcourus de venelles piétonnes desservant les patios individuels, le projet s’inscrit naturellement dans son contexte urbain et paysager, préservant l’atmosphère intimiste du quartier.
La densité nécessaire à cette opération de cœur de bourg ne devait pas être vécue comme une contrainte, et le travail des architectes a été guidé par cet objectif.
Les hauteurs des maisons ont été limitées à un étage sur rez-de-chaussée, afin de réduire les ombres portées et privilégier l’ensoleillement des espaces de vie.
Les maisons sont organisées autour de leur jardin, encerclant l’espace sans aucun vis-à-vis, tel un patio où l’intimité est bien préservée.
Le muret et son portillon renforcent la notion de seuil entre la venelle et la maison, mais facilitent la communication entre voisins.
Les entrées des logements dans les collectifs bénéficient de ce seuil progressif, depuis l’espace partagé jusqu’à l’espace individuel, grâce aux différents escaliers et coursives. Des filtres en lames de bois composent les séparations des balcons et terrasses, préservant l’intimité de chaque logement.
(Extrait : Exposition du CAUE de Loire-Atlantique « Architecture et habitat social en Loire-Atlantique – 2000/2014 », Estelle DURAND)
1 local associatif et 30 logements locatifs : 12 appartements dans deux petits collectifs de 4 et 8 logements, 18 maisons de ville individuelles groupées
Les Tournesols
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