40 logements
L’immeuble industriel MAYET, situé au centre de Saint-Lupicin, était en friche depuis presque cinq ans et a été racheté en 1998 par un collectif. MAYET constituait l’un des principaux employeurs locaux et rythmait l’activité locale. Extension après extension, l’ensemble a compté jusqu’à 17 bâtiments au total.
Des tests de faisabilité ont été réalisés et un projet de restructuration a été dessiné en tenant compte de toutes les remarques et suggestions recueillies.
L’ensemble est positionné à flanc de pente, s’élevant de l’Est vers l’Ouest.
Parti architectural
Le passé industriel de l’édifice était révolu. L’immeuble Mayet occupait de manière ostentatoire l’espace central du village. Par la vacance de ses locaux et l’inéluctable travail de sape des forces du climat qui chaque année dégradaient un peu plus sa structure, la friche industrielle donnait une image négative du passé glorieux du bourg. La réhabilitation devenait incontournable.
Le choix s’est porté sur la pérennité de l’image industrielle des parties de bâtiment conservées. Nous avons donc choisi des bardages et vêtures contemporains en résine associés aux menuiseries bois-aluminium, qui réactualisent l’image de l’ensemble, en la confortant et en l’anoblissant.
La réutilisation de la terrasse primitive par l’adjonction du « village sur le toit » totalement en ossature bois permet la vue sur un panorama du « Plateau du Lizon » incomparable.
Cette adjonction se veut résolument moderne, tant par la courbe des toitures que par l’emploi de matériau durables comme le cuivre et le bois. L’utilisation du bois en façades comme dans certaines parties de la structure s’inscrit dans le mouvement citoyen de la haute qualité environnementale.
Construction
L’ensemble immobilier des Terrasses de Lauconne a été conçu dans une logique de développement soutenable sur le long terme et avec le souci d’une architecture respectueuse de la nature.
Le bâtiment a été optimisé dans le souci d’une durabilité maximum : longévité et recyclage possible des matériaux, en privilégiant les ressources locales.
La même logique a été appliquée pour réduire les coûts de fonctionnement et de maintenance (isolation par l’extérieur, ventilation hygro-réglable, etc.).
Le confort d’été a également été pris en compte avec une très grande compacité des volumes et une grande inertie thermique.
Texte J-M. Jacquier, architecte jurassien, pionnier de l’architecture climatique, investi dans la *recherche pour des économies durables, l’économie des ressources et la maitrise raisonnée des énergies dès les années 80′.
Voir la rubrique Candidats au Palmarès CAUE 2007 sur le site du CAUE du Jura
A propos de J-M Jacquier :
*Intégration climatique de l’habitat haut-jurassien, Rapport final. J-M Jacquier Coordinateur, Association pour la recherche sur l’habitat / Secrétariat de la Recherche architecturale – Direction de l’Architecture – Ministère de l’urbanisme et du logement – 1983
Construction de 40 logements et locaux annexes et de locaux d’activité tertiaire.
40 logements
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