Centre hospitalier régional
Architecture du XXe de la Nièvre
Actuellement sans affectation.
L’extension et le réaménagement du complexe hospitalier furent retardés par la guerre. Le projet plusieurs fois remanié déboucha sur la construction d’un long bâtiment principal (103 sur 14 mètres) accueillant au sous-sol et au rez-de-chaussée les services généraux, et sur 4 étages les espaces d’hospitalisation. Le bâtiment, dont les fondations pouvaient permettre une surélévation de trois niveaux, est pourvu d’une charpente démontable ; il devait également être facilement modulable à l’intérieur grâce à l’emploi d’une trame de 3,96 mètres. A l’exception de l’auvent de l’entrée et son arc parabolique en béton – seule fantaisie en avant d’une façade marquée par le quadrillage orthogonal des fenêtres – l’édifice est le résultat d’un rationalisme adapté au milieu hospitalier, dont le concepteur pensait avoir pris en compte avec pragmatisme l’évolution des besoins futurs. Desservi par sa situation en plein centre ville, aujourd’hui abandonné, il a été remplacé par l’hôpital Pierre Bérégovoy à la périphérie de la ville (voir p. ). A l’arrière, on peut déplorer la démolition des divers bâtiments construits par Daniel Chenut dans les années 1960 et 1970 (laboratoires, maternité, unité de rotation), d’une réussite plastique peu fréquente dans l’architecture hospitalière à cette époque.
Extrait du Guide d’architecture en Bourgogne 1893-2007- Éditions Picard – 2008
Services de chirurgie générale (200 lits), Services d’ophtalmologie et d’O.R.L. (40 lits), Service d’électro-radiologie, Pharmacie centrale, Centre de transfusion, Service d’urgence des brûlés, Cabinet dentaire, Service de rééducation, stérilisation centrale, auxquels devaient s’ajouter un certain nombre d’éléments annexes : bains-douches, garages d’ambulances, salle de réunions, réfectoires du personnel, bibliothèque médicale et des malades, archives médicales.
Centre hospitalier régional
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