Bibliothèque universitaire de médecine pharmacie
Hors des modes et des formalismes, la bibliothèque universitaire déploie ses jeux d’ombres et de lumières dans des espaces simples et répétitifs, sans lasser. L’équipement se déploie en nappe sur un niveau unique, fiché en belvédère dans la pente. L’ensemble des fonctions s’inscrit dans la même trame de poteaux et de poutres sous deux systèmes de toiture alternés en damier : les “tables hautes” au-dessus des espaces de lecture et les “tables basses” sous lesquelles se serrent rayonnages et espaces servants. Associé à la trame, ce jeu de toitures a pour vocation de ciseler la lumière. En périphérie du bâtiment, les débordements des tables portent leur ombre sur les façades largement vitrées. Au centre de ce bâtiment épais, la lumière pénètre en imposte sous les “tables hautes”. L’ensemble exprime la sérénité que donne aux espaces l’adéquation entre le système constructif et les fonctions spatiales. On retrouve dans ce bâtiment plusieurs points communs avec l’oeuvre de Louis Kahn, chez qui Christian Schouvey a travaillé à Philadelphie en 1971 : espaces servis et servants, unité spatiale répétitive, géométrie du plan, recherche d’une cohérence entre la forme des espaces et leur mode constructif. La conception du mobilier par l’architecte lui même participe à la sérénité du lieu par sa cohérence avec les choix architecturaux. (Source : Pascale Joffroy, Le Moniteur, N°5213 du 24/10/2003, p.86)
Bibliothèque universitaire de médecine pharmacie : hall, accueil, salles de lectures, salles de travail collectives, salles de travail individuelles, administration, ateliers, stockage
Bibliothèque universitaire de médecine pharmacie
Envoyer un ouvrage
« * » indique les champs nécessaires