Bords de Loire

Le sud de l’île de Nantes offre des paysages urbains composites, structurés par la Loire et le débouché de la Sèvre, mais aussi par le passé industriel et ferroviaire de cet ancien faubourg aujourd’hui en mutation. Au bout de l’avenue de la gare de Legé, aujourd’hui disparue, un terrain donnant sur le fleuve s’intercale entre le talus de la voie ferrée et un immeuble de logements des années 1950 ou 1960.

L’opération implantée sur cet espace en creux a été conçue en deux ensembles distincts.
En partie haute du site, un immeuble de 12 logements, sur trois étages posés au-dessus d’un niveau de parkings et de services, poursuit l’alignement de la rue et se retourne vers la Loire. Son angle à facettes génère une petite place urbaine et permet à ses loggias revêtues de bois de bénéficier de plusieurs vues et expositions.
En partie basse, face à la Loire, 7 maisons individuelles sont implantées en lanières étroites parallèles à la rive. Cette organisation, en jouant sur le décalage des volumes bâtis, offre des vues vers le fleuve à tous les habitants, puisque les séjours, prolongés par des terrasses, ont été situés en parties hautes, au-dessus du niveau des chambres.

Cette opération architecturale est aussi une opération d’urbanisme, au sens où un « délaissé » urbain devient, par l’implantation judicieuse d’éléments bâtis, un nouveau petit « morceau de ville », fait d’une rue et d’une place, d’espaces publics et d’habitations privées.
Dans cette « réparation » du territoire, la préoccupation des architectes apparaît ici dans sa double dimension, à la fois offrir des logements de qualité reliés à la Loire, mais aussi structurer la ville en devenir, dans le respect de ce qui subsiste de l’histoire et en tenant compte des atouts de sa géographie.
(Texte : CAUE de Loire-Atlantique d’après un texte du maître d’œuvre)

Approche environnementale :

• Performance thermique équivalente à la RT 2012