Les Chais du Luxembourg
Située en bordure Nord-Ouest du centre-ville de Vallet, la parcelle de terrain du site Drouet sur laquelle l’opération doit être réalisée, est bâtie de différents entrepôts viticoles. Elle est inscrite dans un tissu principalement pavillonnaire. Au Nord, un entrepôt commercial fait front au terrain.
Du fait de la densité des constructions sur le site et de la présence forte d’enrobé au sol, le site ne présente quasiment pas de végétal majeur.
Le projet du site Drouet « Les chais du Luxembourg » a pour objectif principal de recréer une continuité entre le tissu pavillonnaire et les bâtiments collectifs.
Pour cela, la proposition consiste à mailler la parcelle par une voirie traversante Nord-Sud offrant ainsi une réelle proximité avec l’environnement immédiat.
L’intervention sur l’espace est donc la clé d’entrée du projet : continuité des espaces végétalisés, hiérarchisation des accès, mixité programmatique.
Les constructions s’articulent en deux entités volumétriques au Nord, de 3 niveaux sur rez de chaussée, plus un parking en sous-sol et 19 maisons individuelles en R+1 totalisant 52 logements en accession et location.
Le site est bordé au Nord par le boulevard du Luxembourg, voie contournant le centre ville, présentant un trafic intense.
Ainsi, l’implantation des bâtiments collectifs est en partie Nord de la parcelle formant d’une part une façade urbaine au boulevard et d’autre part une protection acoustique au reste du terrain.
Les autres volumes (maisons en bande) s’articulent le long de cheminements piétonniers permettant une progression des densités vers le Sud de l’îlot.
L’ensemble des constructions se décline en un jeu sensible de pleins et de vides.
Le corollaire au travail du socle étant celui de la rive supérieure, c’est-à-dire de l’achèvement en partie haute de la composition architecturale. Ceci conduit assez naturellement à une recherche sur les toitures par leur capacité à symboliser une « limite supérieure » mais aussi à identifier aisément le caractère individuel de chaque logement.
Au Nord et au Sud, les constructions respectent les reculs imposés par le POS, soit un minimum de 5 mètres. De plus, une transition douce du bâti vers l’espace publique est assurée par une bande végétalisée plantée d’arbres.
Le traitement des façades renforce le jeu de pleins et de vides. L’enveloppe en premier plan est en béton peint blanc, contrastant avec le fond des loggias et des coursives habillé de bois.
Pour les maisons, le soubassement est traité en béton sablé lasuré créant un socle.
Afin de percevoir l’individualité de chaque maison, les toitures présentent des doubles pentes et sont recouvertes du matériau vernaculaire : la tuile.
Les toitures des bâtiments collectifs reprennent le langage des maisons individuelles. Celles-ci sont recouvertes de zinc prépatiné anthracite.
Le vide est dessiné comme un lieu destiné à accueillir les activités d’une population intergénérationnelle.
Cet espace de détente et d’agrément confère une forte valeur ajoutée au projet. Une circulation piétonne, ponctuée de haltes aménagées, chemine au pied de chaque bâtiment pour former une véritable promenade du Nord au Sud.
Un espace de convivialité à l’échelle de l’îlot et mis en communication avec l’espace publique, est aménagé au centre de la parcelle.
Dans la volonté de réduire l’entretien des zones végétalisées des espaces publiques, un semi prairial est utilisé en couvre sol. Les jardins privatifs sont quant à eux engazonnés.
Des arbres de hautes tiges ponctuent la promenade et viennent agrémenter les zones de repos. De plus petits arbres de types fruitiers accompagnent et composent des massifs végétaux.
Approche environnementale : BBC sans certification.
Construction de 36 logements collectifs
Les Chais du Luxembourg
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