Cité pavillonnaire
Architecture du XXe en Saône-et-Loire
Les maisons doubles alignées obéissent à deux modèles distincts par leurs toits et la présence d’un mur-pignon. L’architecture de cette cité pour cadres de la mine témoigne des recherches de pittoresque récurrentes dans ce type de programme. Le maître d’œuvre emprunte des éléments régionaux comme les couvertures pentues, multiplie les gabarits des fenêtres, joue sur les rythmes des baies et des toits pour proposer une version réinterprétée de la chaumière et permettre une diversité relative dans un ensemble homogène. Souvent mal perçues aujourd’hui en raison de leur état de conservation et de leur intégration difficile à des villes dont elles sont souvent déconnectées, les cités de ce type ne doivent pas faire oublier le progrès social et le confort qu’elles apportent au moment de leur construction. L’existence de salles de bains et de jardins, la rationalisation de leur distribution intérieure sont autant d’éléments nouveaux dans l’habitat ouvrier.
Extrait du Guide d’architecture en Bourgogne 1893-2007 – Éditions Picard – 2008
Cité pavillonnaire
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