Construction de 18 logements intermédiaires

Le contexte

Ces 18 logements sociaux complètent un tissu bâti hétérogène de la ville nouvelle de Voisins-le-Bretonneux. La parcelle est bordée par des logements collectifs à R+2+combles avec des commerces à rez-de-chaussée et par des maisons individuelles en recul de la rue. C’est l’agence Régis Roudil architectes qui a été chargée du projet pour le compte du bailleur I3F.

Une petite opération bien intégrée à son contexte

Afin de s’insérer harmonieusement dans ce contexte, le programme est réparti sur deux bâtiments indépendants. Le premier se place en continuité des logements collectifs existants qui font l’angle des rues Hélène Boucher et des Liquidambars et conserve le même gabarit. Il se compose d’un socle paré de pierres meulières qui rappelle les maisons au bout de la rue, et il est surmonté de deux étages. Le second, sur deux niveaux, est placé en fond de parcelle afin de pouvoir y ménager des jardins à l’écart du stationnement. Sur la rue, une faille sert d’accès piéton et un porche fermé par une grille permet de traverser le bâti et d’accéder au stationnement au centre de la parcelle.

Des logements agréables

Les architectes ont opté pour du logement intermédiaire qui permet à chaque habitant d’avoir une entrée indépendante sans se croiser. Un jeu d’escaliers permet l’accès à tous les logements depuis le cœur d’îlot. La faible épaisseur des constructions et la décomposition en plusieurs bâtiments offre une double orientation à chacun des logements. Toutes les pièces de vie sont orientées au sud. Les plus grands logements ont un espace extérieur. Trois des T4 sont répartis dans le bâtiment du fond et se développent en duplex avec des jardins privatifs.

L’avis du CAUE

Le CAUE apprécie l’échelle de cette opération et le choix du logement intermédiaire qui s’intègre en finesse dans ce quartier hétérogène. Le souci du détail et l’effet plastique de la façade sont révélateurs d’une architecture de qualité. À titre d’exemple, les murs des façades sont remontés jusqu’à la toiture afin de faire disparaitre les chéneaux derrière la maçonnerie. Les volumes sont comme dessinés d’un trait sans être interrompus par des éléments techniques.

Concepteur(s) : Régis Roudil architectes, Mecobat, Samuel Chapuis Breyton