Construction de courts de tennis couverts
Cette opération s’insère dans le domaine de la cour Roland, complexe sportif partagé par Vélizy-Villacoublay et Jouy-en-Josas, à dominante végétale. Les trois courts de tennis s’inscrivent comme un enclos qui s’ouvre en partie basse sur l’environnement végétal du domaine. Les courts ont été fractionnés en trois petites halles contigües, disposées en redans, et traitées comme une palissade, par strates horizontales. La problématique d’un tel équipement n’est pas son organisation, mais son intégration. Le travail a donc été orienté selon trois directions: choix des matériaux, traitement des interfaces et recherche d’un vocabulaire approprié à l’environnement (langage des parcs et jardins). Les façades sont traitées à la manière d’une palissade qui se déploie sur le site. Elle est composée, par strates horizontales, de matériaux adaptés aux différentes interfaces avec l’environnement. En bas, le socle de maçonnerie enduit, avec végétation palissée, renvoie à la terre. Il s’ouvre sur sa face Sud Ouest, en partie basse, par de grandes baies coulissantes vitrées qui permettent des vues dégagées. Cette interface végétale est surmontée par une palissade en clins de bois. Enfin la dernière strate est en bardage transparent, bordé par une structure métallique et cadrant le ciel. La ligne de faîtage s’en trouve allégée, le bâtiment limitant visuellement sa hauteur aux contours nets de la palissade de bois. Depuis l’intérieur des bâtiments, on a une vue en profondeur sur le parc et le ciel, tandis que les clins de bois à hauteur intermédiaire évitent la pénétration directe des rayons solaires incompatibles avec le jeu. Cette architecture qui privilégie le bois se veut en symbiose avec son environnement, tout en développant de grandes qualités de confort pour les joueurs (simplicité du projet et soin des détails). La toiture déborde de cette « clôture » pour protéger du soleil et venir trouver des auvents d’entrée, dessinant une ligne désolidarisée qui semble flotter. A l’intérieur, l’ensemble de poutres en bois laméllé-collé recrée une nappe ondulante. Les clins de la façade sont visibles intérieurement, ce qui permet, outre une richesse des relations entre intérieur et extérieur d’absorber les sons. Un accès à couvert depuis la route se fait grâce au débord de la toiture haute. A l’intérieur, un même esprit de légèreté règne, dégagé par les matériaux et un éclairage zénithal uniformément réparti.
Ce projet a reçu une mention au concours départemental d’architecture et de paysage des Yvelines organisé par le CAUE 78 en 2004.
3 courts de tennis couverts
Construction de courts de tennis couverts
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