Espace Joséphine Baker

Le contexte de l’équipement

Le passé industriel de la ville lié à l’automobile est à l’origine de l’identité de ce quartier marqué par un urbanisme de grands ensembles sans lien avec le reste la ville. Depuis dix ans, une opération de renouvellement urbain pilotée par l’ANRU avec un plan directeur établi par l’agence Fortier, en a totalement changé l’image. La construction de cet équipement marque la dernière phase de cette reconquête.

L’implantation

Le quartier est dense. Des immeubles suivent la trame des voies qui les distribuent. Un large parvis, bordé d’un grand mail arboré qui séparait, voici peu, les longues barres de logements aujourd’hui détruites, est une respiration au cœur du dispositif : un beau vide, un silence, un moment calme qui structure et fédère l’espace urbain. Posé sur le parvis dégagé, entre mail et voie piétonne, l’Espace Joséphine Baker marque l’entrée au quartier.

Le projet

La double hauteur du hall d’accueil signale la vocation d’équipement du bâtiment et permet de distribuer les différentes fonctions qu’il accueille. La volumétrie générale est sobre et linéaire, de grands volumes se détachent afin de signifier les différentes parties du programme : la crèche qui se développe autour d’une cour intérieure, la salle polyvalente et les salles associatives. Plusieurs terrasses, dont deux végétalisées,  accompagnent l’équipement .

La façade

Peu d’ouvertures sur l’espace public créent un sentiment d’intimité depuis l’intérieur et des patios font entrer de la lumière dans le bâtiment. De larges baies au nord sont protégées du soleil et ouvrent sur les jardins et les terrasses de l’étage. Les façades sont en partie habillées de bardage en bois Douglas, patinées sur grisement naturel et de cassettes en acier teintées.

Concepteur(s) : KERO Architectes, BETOM (bet structures et fluides), CAP TERRE (bet environnemental), POINT D’ORGUE (acousticien).

Un architecte du CAUE a participé au jury de concours.