Encastrés dans la pente qui rejoint le torrent sec du Terrieu, les bâtiments formés de blocs allongés de mêmes largeurs, jouent sur l’orientation des pentes de toits en alternance de l’un à l’autre. Au nord de la route, le chai de stockage et de conditionnement ainsi que le bâtiment des bureaux et le logement s’organisent selon une trame linéaire continue. En face, le chai à barriques prolonge le caveau existant dans son alignement. Le bâti s’immisce entre les arbres et les bandes de végétation existantes ou renforcées. De part et d’autre de la petite route, les bâtiments conservent ainsi la perspective sur le Pic Saint-Loup. Le projet des chais, des bureaux et du logement se construit avec un seul gabarit de portique. Le gros œuvre et les soutènements sont en béton armé, les portiques sont des éléments de structure bois boulonnés. Des panneaux sandwich isolés, complétés de parois de bois ventilées à claire voie, constituent les façades. L’adossement aux falaises de l’Hortus et l’ancrage dans la pente, associés à la patine grisée des vêtures et structures bois, permettent aujourd’hui à l’ensemble de se fondre dans le paysage.