Futur’en Seine, logements passifs écoquartier Luciline
L’immeuble de 30 logements locatifs sociaux se compose de 2 volumes imbriqués : un petit en R+5, un plus grand en R+8 + chaufferie en terrasse. Il est à noter la très forte ambition environnementale du projet qui a vocation à aller chercher un niveau énergétique «passif» (RT2012 -40%), ce qui explique la rationalité de son architecture et la logique de sa bio-conception.
Le traitement en façade nord offre l’aspect d’un mur matricé. Protégées par cette « écorce » grise et brune, les autres façades du projet offrent un aspect lisse et clair. Le travail architectural s’est porté sur la compatibilité et l’interactivité entre :
- au nord, la façade sur rue, monolithique et «close», traitée comme un écran protecteur , une peau… qui dialogue avec l’espace public, l’échelle lointaine, la perspective de la rue à venir.
- ailleurs, les façades ouvertes avec des larges baies, des loggias et des décroché… offre un maximum de vues sur les quais de Seine et le jardin en cœur d’îlot, dialoguant avec leurs voisins, à l’échelle du riverain.
Entre la «théâtralité» de l’un et l’échelle domestique des autres, le projet trouve son homogénéité avec le traitement unifié des menuiseries extérieures, des serrureries, des balcons et des ventelles tourneront autour des 4 façades.
Description technique du projet
Le bâtiment est tourné vers le sud. Les murs de façades sont épaissis pour permettre une bonne isolation thermique. L’impact environnemental du projet est réfléchi dans son ensemble : mise en place d’une charte «chantier propre», utilisation de produits moins polluants sur le chantier, un BET spécialisé en Construction durable a été mis en place dès la phase Esquisse…
Le système constructif choisi est de type «prémur». Ce procédé constructif préfabriqué, aux très bonnes caractéristiques isolantes, assure une mise en œuvre rapide, le tout sans nuisance sonore ni vibrations. De plus, il assure une déconstruction aisée pour les générations futures.
Ce projet a une démarche environnementale ambitieuse, des moyens tels que la surépaisseur de l’isolation, la géothermie et la compacité des volumes sont utilisés. De plus, la toiture du R+5 est végétalisée pour améliorer les performances thermiques du bâtiment.
Projet remarqué au Grand Prix d’Architecture et d’Urbanisme de Haute-Normandie 2016 – C.A.U.E. 76
30 logements sociaux « passifs »
Futur’en Seine, logements passifs écoquartier Luciline
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