Hébergment pour chercheurs
Mention spéciale conception ossature Trophée bois Ile de France 2018
Le site
Au Nord Est de la gare de Fontainebleau-Avon, les routes Gaston Bonnier et de la Tour Denécourt dessinent un V ouvert au Nord sur la forêt et délimitent le site aux allures de parc de la station d’écologie forestière. Le terrain à peine pentu est occupé par 8 bâtiments implantés selon des directions orthogonales NE/SO que seul vient distraire un entrelacs de chemins de liaison. Un parc ponctué de pavillons d’échelles plutôt réduites, un boisement important qui conditionne le degré d’ensoleillement, la volonté d’être présent dans l’espace non construit et de favoriser et ménager des perméabilités visuelles pour une compréhension aisée du fonctionnement de la station dictent le parti pris architectural appelé à s’exprimer en continuité d’un nouvel accès et parking créés depuis la route Gaston Bonnier.
Le programme
A la prégnance des lieux s’ajoute l’exigence de 16 studios pour un hébergement non permanent tant d’un chercheur que de 40 étudiants. Ceci conduit à la fragmentation du programme en deux unités identiques. La gestion rendue possible à géométrie variable par la fermeture d’un bâtiment sur 2 et l’extériorisation des circulations en passerelles au niveau R+1 répondent doublement à l’exigence d’économie d’énergie. Pour chaque plot en rdc, 3 chambres de 18 m² et une grande de 29m² . A l’étage 4 chambres de 20m² . Toutes sont modulables, les lits se déplient, des bureaux se bougent et réorganisent l’espace selon les occupants. La gestion par carte indique la présence des occupants et permet de réguler la température et la ventilation double flux connectée à un puits canadien. Les eaux de pluie de toiture sont captées et alimentent chasses d’eau et arrosage. Consommation attendue : 94,6kw/m² /shon/EP- production photovoltaïque : 3500kwh/an.
L’architecture
En harmonie avec la forêt voisine, le bois est omniprésent tant en structure qu’en vêture des deux bâtiments disjoints mais reliés par des passerelles extérieures portées par un jeu de quille en bois massif (épicéa – CLT). Lames de bois massif (mélèze) en façade. La stricte identité en plan des deux entités s’autorise une tension en toiture de par l’inversion des directions en recherche du meilleur ensoleillement. La pente de toiture très expressive est cassée au 2/3 pour offrir un volume en comble ménageant un acceuil supplémentaire. Les baies, cadrages serrés sur la forêt, percées verticales sur les coursives sont occultées par un double volet intérieur et extérieur.
Texte CAUE77
Hébergment pour chercheurs
Envoyer un ouvrage
« * » indique les champs nécessaires