Hôtel Mercure
Architecture du XXe de la Côte d’Or
La construction de ce complexe d’une centaine de chambres s’inscrit dans un contexte de modernisation et de construction de nouveaux établissements par l’hôtellerie française. L’accroissement du tourisme et le développement des infrastructures routières entraînent dans les années 1960-1970 la réalisation de nombreux équipements, lesquels assument parfois avec réussite une modernité tributaire d’une standardisation constructive plus ou moins poussée. A Beaune, Yves Lamouche, par ailleurs auteur d’un motel en 1968, articule deux ailes de largeur inégale autour de l’entrée et de son auvent – un signal d’accueil récurrent. Le dynamisme et l’élégance des formes elliptiques en béton évoquent, toutes proportions gardées, les piliers sculpturaux de la Cour Suprême fédérale construite par Oscar Niemeyer à Brasilia, ou, plus près de nous, le travail de Jean Balladur à la Grande-Motte. Les découpes des toitures sont également communes aux Novotel de Dijon-sud et de Montchanin. La sobre régularité des travées crée un effet plastique (et publicitaire) qui exploite les possibilités de la préfabrication.
” Extrait du Guide d’architecture en bourgogne 1893-2007 – Éditions Picard-2008 “
Hôtel Mercure
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