Immeubles à logements et bureaux dit Montée de Guise
Architecture du XXe de la Côte d’Or
Immeubles à logements et bureaux dit Montée de Guise – 1-6 Montée de Guise, 18 rue de la Manutention.
Comme l’opération du Petit-Cîteaux, la Montée de Guise s’intègre dans le chantier de réhabilitation d’un quartier de Dijon. L’échelle des constructions est plus importante ; l’architecture est plus impersonnelle. Commune aux deux projets, la volonté de créer un morceau de ville se traduit dans la mixité du programme (des bureaux investissent les immeubles de logements), le traitement urbain des espaces collectifs (ex : l’esplanade), et la référence à une architecture traditionnelle. Les pignons ajoutés en façade et les losanges dessinés sur les toitures évoquent un alignement ancien autour d’une place de ville. La référence au post-modernisme est flagrante au terme de la Montée : les élévations tournées vers la voie ferrée exposent leur démesure. Cette mégalomanie n’est pas sans rappeler l’écriture de Ricardo Bofill, faisant de la Montée de Guise le quartier d’Antigone dijonnais. La citation n’est pas un hasard : avant de créer sa propre agence, Nunez-Yanowski a travaillé dans l’atelier du célèbre architecte espagnol. L’immeuble résidentiel édifié par Nunez à Noisy-le-Grand en 1985, les Arènes de Picasso, s’affiche déjà comme un concentré des formes répétées par Bofill.
” Extrait du Guide d’architecture en Bourgogne 1893-2007 – Éditions Picard-2008 “
Immeubles à logements et bureaux dit Montée de Guise
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