Le parc des Alliaires
Inauguré en 2023 et situé à Vieux-Charmont (25), le parc des Alliaires s’inscrit dans le projet « Transformation d’un Territoire Industriel » porté par Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) et le Grand Belfort.
Il est lauréat de l’appel à projet national « Territoires d’Innovation » de France 2030. Ce programme accompagne le Nord Franche-Comté dans sa nécessaire mutation pour faire face aux défis de la révolution industrielle en cours.
Implanté en lieu et place de la friche des anciennes usines Burgess Norton, spécialisées dans la fabrication d’axes de pistons, sur le site de l’étang des graviers de la commune de Vieux-Charmont, le projet de parc des Alliaires prend la forme d’un living-lab* accueillant de nouveaux usages qui succèdent et héritent du passé industriel :
– Un site de recherche et un démonstrateur des technologies de phytomanagement des sols pollués opéré par le laboratoire Chrono-Environnement de l’Université Bourgogne Franche-Comté,
– Un espace de médiation scientifique piloté par le Pavillon des sciences (CCSTI1 de Bourgogne Franche- Comté) et le laboratoire Chrono-Environnement,
– Un lieu de loisirs ouvert en permanence au grand public sous forme d’un parc urbain accessible à tous, en lien avec la commune grâce à des liaisons douces et aux transports en commun.
Le principe de phytomanagment est mis en œuvre sur le site afin de gérer la pollution du sol par les végétaux de différentes manières et à moindre coût : la stabiliser, l’extraire ou la dégrader.
L’objectif n’est pas d’atteindre la dépollution complète du site mais plutôt de mettre en place un mode de gestion visant à diminuer les risques sanitaires et environnementaux par des formes et des seuils de pollution acceptables. Cela passe également par le maintien sur place des contaminants qui peuvent l’être.
La diminution des contaminants présents dans le sol se fait sur un temps très long et seulement dans les parties accessibles aux racines des plantes.
Clin d’œil à cette démarche directrice dans le projet de réhabilitation du site, le nom du parc fait honneur à l’Alliaire, plante présente spontanément sur le site du living-lab capable de capter et stocker dans ses organes aériens certains métaux tels que le zinc et le cadmium accumulés dans le sol (plante phytoremédiatrice).
Les résultats obtenus sur ce site expérimental permettent de définir une méthodologie réplicable sur les autres sites pollués identifiés sur le territoire de PMA, dans un souci de résilience des sites post industriels.
Financeurs : Banque des Territoires, Région, Fonds FEDER, PMA, État, Europe
(Texte : PMA, CAUE du Doubs)
À l’issue d’une étude des sites pollués du territoire menée par les agences d’urbanisme locales (AUTB et ADU), ce site a été choisi comme pilote pour y conduire des travaux de recherche et de dépollution des sols afin d’envisager une gestion innovante de l’héritage de la pollution dans un territoire particulièrement marqué par l’industrie.
Il avait la particularité d’être d’un seul tenant, comportant différents polluants à des niveaux élevés.
Le parc des Alliaires
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