Les Ombelles

Le plan de composition de l’îlot s’impose naturellement avec un plan séquence alternant bâtis et vues cadrées sur le vallon, paysage constitué de la ZAC Pelousière.

Le projet s’est nourri de ces évidences et de ces qualités. La cour urbaine évoque le partage, le lien social à stimuler. Le plateau annonce la recherche de perspectives en exploitant la topographie des lieux. Enfin, la prairie suggère la continuité du paysage avec le vallon.

La cour urbaine propose une urbanité affirmée qui contraste et met en valeur ce cadre naturel privilégié.

Ainsi cet espace central se minéralise de béton. Un jeu de pliage prolonge le parvis sur les différentes façades intérieures du cœur d’îlot.

Par contraste, les façades extérieures ouvertes sur le paysage se dessinent d’essences de bois, laissant apparaître la masse globale du projet comme appartenant à la nature existante.

De ce dispositif naît l’identité et la mise en scène de ce cœur d’îlot qui qualifie les ambitions de la résidence en affirmant des usages collectifs, partagés et ouverts sur les perspectives offertes.

Le projet s’organise autour de 3 masses distinctes, autonomes et rationnelles. La conception des logements privilégie les orientations, la double exposition, la descente de charge et la compacité pour une économie de projet maîtrisée.
Deux matériaux principaux qualifient le projet : un béton brut, clair et velouté affirme la minéralité du cœur d’îlot, de la cour urbaine et de ses aménagements alors que le bois dessine la silhouette du projet au cœur du vallon paysager.

En conclusion, le parti architectural revendique une grande simplicité. Tout l’enjeu du projet réside en effet dans la manière de lier les 3 entités construites par le sol du parvis minéral avec des jeux de plis, de glissement, d’extrusion, de perspectives et de continuité de matériaux.

Nota : Photos de Patrick Miara, non libres de droit