Gare d’eau
« Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »
Vous souvenez-vous d’Arletty qui, sur un pont du Canal Saint- Martin, se demandait si elle avait une gueule d’atmosphère ? C’est étonnant comme le mot atmosphère résonne sur les bords d’un canal.
Ici aussi à Lille, il prend un écho particulier sur les rives de la Deûle. Toute la ZAC qui porte son nom, est empreinte de son atmosphère. La Place de la Gare d’Eau, profite de cette atmosphère et des vues qui se dégagent par-delà les plans d’eau.
Au-delà de la construction de 54 logements et de surfaces d’activité, il se joue en ce lieu le succès de la nouvelle place de la Gare d’Eau. Plus que nulle part ailleurs dans une ville, les bâtiments bordant une place portent une responsabilité dans la capacité à offrir les conditions de développement d’une activité humaine, sociale, commerciale ou ludique. Pour qu’une place existe, il faut qu’elle soit définie, qu’elle soit « tenue » par sa périphérie. Il faut une façade qui ait du corps, et plus particulièrement dans sa partie inférieure qui sera directement en contact avec le public, les habitants, les promeneurs. Nous avons donc conçu un bâtiment avec un socle, comme une infrastructure, un élément puissant et stable sur lequel repose une succession de volumes accueillant les logements. En résonance avec l’histoire industrielle du site et avec l’habitat traditionnel ouvrier, le choix d’une architecture en brique s’est imposé avec une douce évidence. S’étendant sur près de 90 mètres de longueur, nous avons utilisé une brique beige nuancée dont la teinte réchauffe l’atmosphère de la place.
© Charles-Henri Tachon, architecture & paysage
Construction neuve de 50 logements et réhabilitation de 4 logements collectifs, locaux commerciaux, 100 places de stationnement.
Gare d’eau
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