Le bâtiment vient en extension d’une construction existante qui servait de locaux à la maison de santé dans l’attente des travaux et qui accueille, depuis la construction, d’autres services publics liés à la santé, ainsi que des logements pour des internes en médecine.
Le bâtiment est conçu comme une série de « maisons » par souci d’intégration, dans un contexte périurbain de maisons individuelles hétéroclites. Tous les locaux sont de plain-pied, au niveau du bâti existant. Pour travailler avec la pente du terrain, qui descend vers l’ouest, vers la Loire, l’équipement est perché sur des pilotis. Des locaux techniques sont insérés sous la construction.
Le bâtiment est conçu pour être très lisible par les usagers. Les cabinets s’articulent le long d’une « rue intérieure » qui s’ouvre vers des espaces d’attente lumineux offrant des vues sur la vallée de la Loire. Des couleurs contrastées identifient chaque zone du bâtiment.
La construction est en ossature et plancher bois, sur pilotis métalliques. La couverture est en ardoise et panneaux photovoltaïques sur les quatre « maisons » et toit-terrasses entre les maisons. Les façades ont un bardage bois pin douglas, peint avant pose avec des peintures à l’ocre : rouge pour les « maisons » et jaune entre les « maisons ».

(Tabbagh-Werner-Graziani ; Charlotte Jackman-Allain)

https://www.tabbagh-werner-graziani.com

Article de la revue CTB n°386 – avril 2020