Parc Agora

Le parc Agora, dont l’aménagement est dicté par une gestion durable de son réseau hydraulique, offre aux habitants de nouveaux espaces publics et de nouvelles continuités piétonnières.

Contexte

Situé au cœur de la vallée des Baux, au pied des Alpilles, sur la commune de Maussane-les-Alpilles, le parc permet le développement de nouvelles continuités piétonnières entre le centre ancien, la périphérie urbaine et les zones agricoles environnantes. Sur le site est présent le complexe Agora, une salle polyvalente pouvant accueillir jusqu’à 700 personnes.

Ce projet de transformation de 2,2 hectares d’anciennes parcelles agricoles en un espace vert urbain est situé à proximité immédiate du centre de la commune. La municipalité avait pour objectif de créer un parc facile à entretenir, et à faible coût.

Les contraintes liées à l’eau ont orienté la conception du parc, avec, notamment, la réouverture d’une roubine formant le canal qui délimite aujourd’hui l’entrée du parc.

Conception paysagère

Le projet est aménagé sur quatre plateaux successifs, comprenant une pelouse boisée, un terrain de football, une oliveraie publique et une esplanade ombragée par des platanes. Cette disposition permet de gérer les circulations d’eau de manière gravitaire et à ciel ouvert.

Les alignements de cyprès adultes qui caractérisent le site ont été préservés pour délimiter une variété d’espaces répondant aux besoins du programme du parc.

Une pierre massive locale a été utilisée pour l’ensemble des maçonneries, du mobilier urbain, des ponceaux et des passerelles, offrant à la fois une économie globale du projet et une cohérence esthétique.

Dans la continuité du parc, le parking est entièrement désimperméabilisé, permettant l’infiltration des eaux de pluie. Une large noue vient marquer la limite entre l’avenue des Alpilles et le parking, recueillant les eaux et permettant le développement d’une diversité faunistique et floristique de milieu humide. De larges passerelles bordées de rambardes en pierre massive permettent la traversée des voitures et des piétons.

(Texte CAUE à partir de écrits de Martel et Michel)