Place du Mont-Blanc et quais de l’Arve

La rénovation de la place du Mont-Blanc s’est opérée dans un contexte de métamorphose des espaces et des équipements publics. Auparavant, l’espace de la place existait, mais était un parc de stationnement peu accueillant, malgré son ouverture face aux montagnes. Le programme des élus était donc clair : l’espace devait être libéré des stationnements, et devenir un centre de la vie urbaine et événementielle de la ville, capable d’accueillir des activités telles que le marché ou des évènements plus exceptionnels.

Pour atteindre cet objectif, il faut composer avec une circulation qui coupe l’espace en deux et un contexte architectural très hétérogène. L’ensemble de l’espace est unifié par un grand quadrilatère horizontal de dalles en granit, laissé à l’usage des piétons. Une seule voie pour les véhicules traverse l’espace et le divise en deux parties égales. Sous l’ancien Hôtel d’Angleterre, le parvis s’arbore. De l’autre côté, bancs carrés mobiles et arbres font place à deux colosses de pierre et de métal. Le parvis peut libérer aisément toute sa surface pour les animations les plus diverses. En dessous, un parc de stationnement de 250 places dissimule les automobiles.

A la périphérie du grand rectangle minéral, des espaces paysagers raffinés articulent le nouvel espace urbain avec différents quartiers de la ville, et bénéficient d’un éclairage soigné.

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