Le projet de réhabilitation, lauréat XL du Palmarès Régional Aquitain d’Architecture [PRAd’A] 2017, se fonde sur une réorganisation complète du site. Les maîtres d’œuvres se sont attachés à redonner une cohérence au lieu et une unité au paysage, disparue lors de la construction de la piscine de 50m en 1970, qui avait nécessité un gros travail de terrassement, déconnectant le haut du site au reste du paysage par un dénivelé de 6m.
Une promenade minérale en pente douce circule depuis l’entrée jusqu’au bassin. On se déplace alors à travers une chênaie et de jeunes plantations, protégées par des ganivelles (clôtures formées par l’assemblage de lattes de bois), plantées en accord avec les structures végétales existantes.
Une vaste clôture en bois à claire-voie, à la fois opaque et perméable à la vue, forme la façade du bâtiment d’accueil et délimite le site. Par souci d’économie, le bassin sportif (25X15m), le bassin ludique à débordement (12 X 7 m) et les installations techniques, prennent place dans la cuve de l’ancienne piscine. A cela s’ajoutent une pataugeoire nichée dans une alcôve végétale et plusieurs terrasses avec jeux et animations aquatiques.
D’une piscine de plein air héritée des années 70, les architectes de l’agence LOG et les paysagistes de l’atelier Roberta ont su réaliser un ensemble contemporain d’espaces dédiées aux jeux et à la détente, un véritable théâtre d’eau mettant en scène le site et le paysage.