Résidence du Fort
Le couvent des Sœurs de la Miséricorde est, par la fonction sociale qu’elle accueille, un lieu hors du commun. Peu de villes peuvent s’enorgueillir de loger de tels programmes dans du patrimoine ancien. Alors que le site est déjà habité par le foyer de jeunes travailleurs ouvert par la congrégation religieuse en 1973 et l’établissement d’hébergement pour personnes âgées créé en 1986, une consultation est lancée par l’association gestionnaire à la fin des années 1990 pour une mise aux normes. Elle est remportée par l’architecte local René Cambedouzou (né en 1944), accompagné de son fils Laurent, et consiste à restructurer l’ensemble, d’ailleurs concédé pour l’occasion et pour 35 ans à Tarn-et-Garonne Habitat. Après un relevé de l’édifice, les architectes optent pour un parti sobre. Le site étant occupé, ils gèrent les travaux en deux ans, de 2001 à 2003. Les chambres sont désormais dotées de salles de bains et complétées par des espaces collectifs aménagés dans les salles voûtées du cloître jusqu’alors peu utilisées. La rénovation du couvent ouvre dès lors des perspectives : depuis 2006, l’association gère aussi une auberge de jeunesse, et depuis 2011, elle mène des actions culturelles à destination du public.
Habitat, Santé, social
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