Résidence Les Cygnes

Ce projet de 40 logements sociaux collectifs Plus s’inscrit dans un quartier de logements construit dans les années 1960 composé de barres ménageant des parkings extérieurs et de vastes espaces verts. Le projet se définit par trois volumes bas (R+2+attique) s’apparentant à de grosses villas posées sur un volume de garages enterrés. Chaque volume est composé d’un rez-de-chaussée et de deux étages. Deux des trois bâtiments comportent un niveau en attique. Chaque espace entre deux volumes bâtis définit un jardin collectif exposé nord-est/sud-ouest. Les accès à chaque volume de logements se font soit directement par le garage, soit à pied depuis les jardins. Chaque étage courant est composé de quatre logements, 1T2, 2 T3 et 1 T4. Chaque logement, y compris le T2, possède une double orientation et un balcon extérieur ; placé en prolongement du séjour et de la cuisine, il est traité comme un belvédère ouvert sur le paysage. Les balcons sont placés de manière à ne pas créer de visibilité directe entre voisins ; ils disposent par ailleurs d’un rangement formant écran et d’un garde-corps en métal déployé filtrant les vues. Les 4 logements situés en attique bénéficient d’une terrasse privative. Les T5, tous situés en rez-de-chaussée, possèdent également un accès indépendant depuis les cours jardins. Les volumes parallélépipédiques ont été définis en fonction de la mise en place du programme. Les façades sont percées de baies selon quatre typologies de tailles différentes correspondant à la nature des pièces et à leurs fonctions. Ce jeu de percements différenciés permet de créer une véritable diversité dans les logements. Une colorimétrie étudiée permet en outre une différenciation et une qualification des espaces intermédiaires collectifs. Les jardins entre les immeubles ont fait l’objet d’un traitement particulièrement soigné. Le projet est basé sur une approche globale en matière de haute qualité environnementale, qu’il s’agisse de l’implantation des bâtiments, de la double orientation des logements, des matériaux employés (brique monomur, végétalisation des toitures, matériaux de second œuvre de type linoléum…), de la gestion de l’eau de pluie ou encore de la conception des équipements techniques qui permettent d’optimiser les dépenses énergétiques.