Le restaurant vit avec le lac de La Prade, son sentier d’interprétation, ses cabanes d’observation des oiseaux migrateurs et la nouvelle dynamique insufflée par la collectivité.

« Le projet, éminemment contextuel, est une sorte d’abri emprisonnant des petites parties du site. La relation entre le bâtiment et les alentours est sans cesse redéfinie au gré des circulations, des usages. »*

Soucieux de respecter le site dans lequel il s’inscrit, l’architecte a privilégié une implantation dans la pente naturelle et une orientation Sud-Est vers le lac et les bois.

4 boîtes indépendantes sont disposées sur une grande terrasse en platelage bois et abritées par une structure métallique portant une vaste couverture bois à trois plis. Elles vont par paire :

-selon leur habillage avec des lames en bois massif d’épicéa ou un étonnant parement de fins troncs de châtaignier rappelant l’esprit des cabanes ;

-et selon leur fonction d’accueil (restaurant, salle des associations) ou de travail (cuisine, locaux techniques)

Cette disposition spatiale invite à des passages entre intérieur et extérieur, autant d’occasions de profiter du site et des vues sur les paysages environnants du lac. La grande toiture protège en ce sens une partie des circulations et des volumes des intempéries. Elle joue le rôle de brise-soleil pour les espaces intérieurs qui, dans le même esprit de composer avec le lieu, sont très vitrés sur le lac et l’environnement proche.

*Citation de l’architecte