Restructuration et extension du collège Louis Bouvier

Parti architectural :
L’extension est utilisée comme élément d’assemblage des existants dispersés.
Le volume projeté n’est pas un corps de bâtiment en plus, il entre dans la composition du plan de masse avec la fonction de relier.

” Les fragments deviennent un tout “
Les existants diffus se transforment en un bâtiment continu : le collège.
L’extension affirme la cohérence entre les espaces extérieurs et intérieurs.
La cour est pensée comme un élément à part entière du programme.
La cour et l’extension se superposent en un lieu déterminant, le Hall Préau, élément qui assure :
– la continuité dehors dedans,
– la continuité des espaces.

Le hall préau détermine l’organisation interne et la distribution. Sa conception assure un espace de récréation quelques soient les conditions météorologiques. Sa double hauteur lui donne la dimension nécessaire pour s’adapter à l’échelle du collège. Les espaces liés à la vie scolaire s’orientent autour de cet élément fédérateur. De plus, il offre des liaisons visuelles indispensables à la surveillance. Cette organisation permet de gérer les différentes fonctions du programme. En même temps elle crée un itinéraire secondaire, vers les locaux administration et professeurs.

L’analyse de la structure des existants et de l’assemblage nous a conduit à :
– répartir les locaux atypiques (salles de classes) dans les existants dont la trame est adaptée à ce gabarit,
– répartir les locaux typiques (salle polyvalente, CDI, hall, informatique, dessin) dans l’extension pour leur offrir les volumes et éclairages nécessaires.

La réutilisation de la trame existante pour les salles de classe et bureaux, permet une restructuration légère : modifications de cloisonnement, murs, plafonds. L’extension est construite de manière traditionnelle : ossature béton, poteaux poutres, toiture monopente en bac acier prélaqué, charpente métallique, menuiseries bois.
L’élément signal est traité à l’extérieur comme à l’intérieur en panneaux bois Navirex d’Isoroy, posés avec joints creux.
(Texte V. RATEL, D. BEURET)