Sélection

Alvéole 14
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Maison « La Goutte de lait »
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Square des acrobates
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Friche Toyota
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Nouvel’R Réalisation de 54 logements
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Logements ZAC du Grand Large – Neptune
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Requalification d’ anciennes carrières de craie : Les carrières de l’Ostrevent
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Le quai des Capucins
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Parc urbain du Près la Rose
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Zone d’activités du site de la Roche
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CETI Centre Européen du Textile Innovant
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Réaménagement des terrains Kodak
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Jardin public Les Fonderies
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Amin théâtre Friche des Lacs de l’Essonne
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Parking Jougadoux
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Eco-parc des Carrières
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Bâtiment de bureaux et de logements
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Jardin Valmont
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EuraTechnologies
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Euratechnopolys , L’îlot LOMME 2
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Centre de Formation Pôle Image – Culture – Média
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Gare Saint-Sauveur
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Friche Mossley
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Opération mixte : logements locatifs et maison de santé
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Lofts Nollet Bayard
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Abords de la Cité des Arts
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Promenade Stéphane HESSEL
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Jardins d’eau
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Centre d’art contemporain La Tannerie
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Centre Mondial Kipsta
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jardin de l’Ormeau
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Réhabilitation – reconversion de la caserne Pittié : L’INKUB
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Cuisine centrale, Lille (59)
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Groupe scolaire Denise Albert
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La Cité de l’Innovation
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Maison – Atelier
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Dans ma benne benne benne, Lille (59)
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Parc de l’Ermitage Sainte-Catherine
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Le Sonic, Centre d’Expressions Musicales
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Les Docks, Cambrai (59)
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42 logements, Lille Hellemmes
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Résidence Les Allumettières
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Reconversion de la filature de Ronchamp
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L’Agora
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Le Cube
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Manufacture Gasse et Canthelou : reconversion de friche industrielle en 81 logements
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Friche Frasaco, 64 logements aidés sur le site d’une ancienne usine
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Les jardins suspendus
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Réhabilitation/transformation de la friche Vatine pour création de bureaux
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Pôle Culturel & Associatif ECLAT, Willems
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Résidence les Jardins de la Marque, Hem
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Réhabilitation d’une friche pour le parc Ausone
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Bazaar St So
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Espaces publics du quartier de la Gare et du MIN
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Atelier du Jour
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L’îlot Bouvard
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Construction de 45 logements locatifs sociaux
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Transformation d’un entrepôt en logements
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Maison G
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Jardin extraordinaire et promenade des belvédères
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Owen
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Pôle d’activités Laprade
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L’Aiguillage, requalification de la friche RFF
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Création d’une maison médicale dans une ancienne gare de marchandise
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Zac la Pépinière
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Lagunage de Harnes
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L’Usinerie : pôle d’innovation et de digitalisation pour l’industrie
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Atelier des Capucins
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98 logements collectifs
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Les Loges
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La poudrerie et la cartouche
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La maison IDEA
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Le groupe scolaire Alice-Guy
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L’ancienne manufacture
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Parc de la Poudrerie de Saint-Chamas
/Alvéole 14

Présentation
Mention au Prix départemental d’architecture et d’aménagement de Loire-Atlantique 2008 du CAUE de Loire-Atlantique. La transformation de l’alvéole 14 de la base sous-marine poursuit la mutation et l’ouverture de cette forteresse de béton en lieu d’activités culturelles et de loisirs. Deux nouveaux équipements se font face, de part et d’autre d’une circulation intérieure requalifiée. Le LIFE est un vaste espace, aménagé de manière minimale dans l’enveloppe de la base pour abriter les manifestations de formes artistiques émergentes. Sa paroi visible, noire et lisse, ne laisse rien deviner du vaste volume pouvant s’ouvrir côté port. Le VIP, lieu dédié aux musiques actuelles, présente une « façade intérieure » percée sur plusieurs niveaux de portes et de bandeaux de fenêtres. Ici, à travers une nouvelle trémie laissant voir l’épaisseur de la masse de béton, un ascenseur et un escalier de métal conduisent au toit de l’édifice, sur lequel une gloriette vitrée donne accès à une légère passerelle. Celle-ci mène à une salle de réunion, aménagée dans le dôme géodésique venu de l’ancien aéroport de Tempelhof à Berlin et qui, posé sur la base, s’éclaire la nuit d’une lumière orangée, signal urbain, faux soleil se couchant sur le port. La circulation entre les différentes alvéoles, par des aménagements subtils, est devenue une rue intérieure. La répétition des fins luminaires donne une perception nouvelle de la hauteur. La signalétique en lettres peintes sur le béton fait écho aux vestiges de celle de l’Occupation. Partout, le vocabulaire utilisé, le sombre des noirs et des gris, le métal des structures et des grilles, sont ceux de la technique scénographique, de la nuit en plein jour, de la concentration du spectateur. (Texte : CAUE de Loire-Atlantique)
http://www.lin-a.com/
Le programme est constitué de deux équipements implantés dans les alvéoles 14 et 13 partiellement, de part et d’autre d’une nouvelle rue intérieure : Le LIFE est un mono-espace dédié à la création, l’expérimentation et la présentation de nouvelles formes artistiques, équipé d’une scénographie minimale et offrant une capacité de 2 000 personnes debout / Le VIP est une Scène des Musiques Actuelles (SMAC), avec une salle de concert de 600 places, un bar, un centre de ressource et 3 studios. / La rue intérieure, retrace l’ancienne voie de chemin de fer de la Base et se couvre d’un tapis lumineux pour relier les alvéoles et les différents équipements existants et nouveaux. Une tour d’escaliers traverse la toiture pour mener sur le toit de l’édifice. / Le radôme géodésique, récupéré sur l’aéroport Berlinois de Tempelhof, est posé sur la toiture publique de la Base et sert de « Think tank » artistique.
Sonadev (maîtrise d’ouvrage déléguée)
Programme
Implantation de 2 équipements culturels dans les alvéoles 14 et 13 partiellement de la base sous-marine à Saint-Nazaire, de part et d’autre d’une nouvelle rue intérieure retraçant l’ancienne voie de chemin de fer :
– Le « LIFE » : mono-espace équipé d’une scénographie minimale offrant une capacité de 2 000 personnes debout.
– Le « VIP » : Scène des Musiques Actuelles (SMAC), avec une salle de concert de 600 places, un bar, un centre de ressource et 3 studios.
Aménagement d’un escalier et de la toiture servant de « Think tank » artistique.
Détails
Référencement










Maison « La Goutte de lait »

Présentation
La réalisation, dans le cadre de la réhabilitation de l’ensemble de l’oeuvre de la « Goutte de Lait », dont le bâtiment principal est réaménagé en bureaux, s’inscrit dans la sauvegarde du mur de l’ancienne usine Motte-Bossut, par la construction d’une habitation à rez-de-chaussée surmontée de bureaux à l’étage. Les intentions du programme privilégiaient l’espace, la lumière et la nature. L’opération participe à la reconquête urbaine d’une ancienne friche, afin de redonner vie à un lieu inscrit dans la mémoire collective des habitants de Roubaix et faire que son histoire participe au développement de la ville. L’habitat s’organise autour d’un noyau central : la cuisine et la salle à manger. L’espace intérieur de ces pièces à vivre est en rapport direct avec le sous-bois sauvage qui a poussé pendant plus de 70 ans en plein centre-ville : un miracle de la nature. Deux miroirs d’eau reflètent dans la maison les variations du temps et des saisons. L’utilisation de matériaux bruts tels que le béton pour les murs porteurs, le bambou pour le parquet, le noyer pour l’agencement, le béton lisse pour les sols et l’acier rouillé pour le mur de clôture contribue à renforcer cette image d’architecture contemporaine, mais respectueuse du passé dans lequel elle s’inscrit.
Programme
Maison individuelle
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Square des acrobates

Présentation
OBS-31
Le square des Acrobates s’inscrit dans un secteur en plein renouveau, la Plaine Saint-Denis. Plaine agricole jusqu’au XIXe siècle pour devenir une des plus grandes zones industrielles d’Europe jusque dans les années 1970, ce vaste territoire s’étend sur les communes de Saint-Denis, Aubervilliers et Saint-Ouen. Il est desservi par la route et l’autoroute (A1), le rail et l’eau (Seine et canal Saint-Denis). La désindustrialisation et la crise des années 1970, ont exigé de profondes transformations du territoire, menacé de devenir une immense friche industrielle. Au milieu des années 80 a été créé un syndicat intercommunal, Plaine Renaissance, qui posait les bases d’un véritable projet urbain, cadre de référence de l’essor actuel de la Plaine. C’est aujourd’hui, un morceau de ville cohérent qui a su séduire les entreprises tout en réservant de larges parts aux logements, aux équipements et aux espaces de loisirs. L’implantation du Stade de France a donné une véritable impulsion au projet urbain tout en promouvant une architecture résolument contemporaine. Depuis en 1999 le secteur, un des principaux pôles de développement de l’Ile-de-France, fait partie de la Communauté d’agglomération, Plaine Commune, composée de 8 villes. C’est au coeur de la ZAC Landy-Pleyel, à deux pas du Stade de France que s’est ouvert ce nouveau square. Il s’inscrit dans une trame régulière, quasi orthogonale, résultant de la jonction de la ville du XIXe siècle et du tracé contemporain, construite à partir des voies anciennes. De fait les rues qui le bordent sont parallèles à la rue du Landy et à l’avenue du Président Wilson (ancienne route des rois), principales voies d’échange au Moyen-âge. Cette ZAC est la dernière phase de celle du Landy, qui regroupe des immeubles de bureaux (20 000 m² ), un vaste espace de congrès, des hôtels… Un programme de 500 logements (60% en accession ou locatif libre et 40% sociaux) ainsi que le square terminent l’opération. De fait, immeubles et jardin, conçus par des architectes et des paysagistes différents composent un même projet. Cette conception de l’aménagement urbain renvoie au projet haussmannien, un square au centre d’un ensemble d’immeubles qui lui sont contemporains. Du jardin haussmannien, on retrouve à l’échelle du quartier, l’homogénéité entre architecture et paysage, et à l’échelle de la rue, la grille, assurant la transparence entre les deux lieux tout en marquant leur césure. Espace de respiration au sein d’un quartier assez dense, les immeubles qui le bordent ont en moyenne cinq étages, il a été pensé à l’usage des habitants, parents et enfants de tous âges ainsi qu’à celui des élèves de l’Académie Fratellini, école de cirque tout proche, d’où le nom de square des Acrobates (voir fiche de l’Observatoire du CAUE93 sur ce bâtiment très original). De forme quadrilatère, d’un peu plus d’un hectare, le jardin a été dessiné en reprenant l’esprit géométrique du quartier mais en lui insufflant une note de fantaisie et de légèreté. En contraste avec l’aspect minéral du secteur, le végétal domine. Les cheminements (en stabilisé ou béton désactivé) sont rares pour laisser la place à une vaste étendue engazonnée, partout accessible, et parsemée de bouquets d’arbres de hautes tiges, baptisés les « Boscos ». Les paysagistes, Florence Robert et Frédéric Boeuf, ont collaboré avec les services des parcs et jardins de la Ville de Saint-Denis pour fixer la palette végétale. Le choix s’est porté sur la diversité et le mélange des espèces de façon à obtenir d’agréables variations tout au long de l’année et notamment de conserver des masses colorées en hiver en alternant caduques et persistants. Les bouquets, de tailles différentes aux dispositions aléatoires, créent des écrans à la manière des labyrinthes dans le sens où ils organisent des microcosmes et des espaces facilement appropriables. Mais en revanche, ils permettent une grande fluidité des passages. Dans l’ensemble ce sont plus de 170 arbres de 4 à 8 mètres de haut qui ont été plantés. A leurs pieds sont installés des bancs, des tables, propices au calme de la lecture, ou à la convivialité des piques niques….. Bien que de peu de dénivelé, le terrain ondule. La partie est, du côté du chemin des Fruitiers, se creuse légèrement pour former une plage enherbée. La conception paysagère se double ici d’une dimension environnementale. A l’occasion de fortes pluies, cette grève est inondée pendant quelques heures et permet aux eaux pluviales de ne pas encombrer les réseaux d’assainissement du quartier. Le dénivelé par rapport à la rue est rattrapé par un talus de faible pente (5%) semé de plantes vivaces, tapissantes et de petits arbres à fleur décoratifs ou à écorces colorées qui renforcent le caractère intime du jardin. Un escalier, côté nord, et une rampe accessible aux poussettes, côté sud, assurent les accès. Pelouse ondulante, plage éphémère et Ile aux Boscos, occupent la majeure partie du jardin, mais des lieux plus spécifiques ont été créés à l’ouest. Le long d’une allée qui traverse le jardin de part en part, parallèle à la rue des Cheminots, s’égrènent de petits espaces, les alcôves. Protégées par une haie mixte de graminées associée à une structure arbustive haute, dotées de bancs, elles font face aux trois aires de jeux. Ces dernières, équipées selon différentes tranches d’âge et bien identifiable par les couleurs des sols ont été conçues comme des sortes de boites végétales, isolées par des haies libres et mixtes, doublées de grillages en métal plastifié vert. Les jeux sont en bois laissant apparaître la forme des branches et des troncs. Pour les plus petits, balançoire et petit train sont disposés sur un sol souple de couleur verte. Les 6-12 ans, ont la mer à leur disposition : sur un sol bleue et « sable », ils peuvent se hisser au sommet d’un phare ou sur la proue d’un bateau. Quant aux plus grands, les jeux de ballon leur sont réservés, sur un sol gris-noir, en rappel du bitume de la rue. Le mobilier, banc, tables, corbeilles, etc… a été choisi dans la gamme de celui de la ville, mais en privilégiant le bois. Le kiosque à l’entrée de la rue Federico Fellini, est également en bois. Peint en rouge sombre il devrait à terme être enseveli sous les plantes grimpantes. La grille de clôture, haute de 2 m, est faite de barreaudage de métal plein et peinte de plusieurs couleurs créant des séquences, allant du vert clair au vert foncé en passant par le bleue. Les mats d’éclairages sont également issus du cahier de mobilier de la ville, cependant des ampoules colorées fixées sur certains candélabres apportent une lumière vert-bleutée qui rappelle les couleurs de la grille. On les retrouve aussi sur les escaliers et passerelles. Ces teintes sont en harmonie avec la palette végétale. Les paysagistes ont évité les contrastes agressifs et ont préféré les tons naturels pour les équipements et les sols artificiels ainsi que des déclinaisons douces pour les divers végétaux utilisés. Cette recherche esthétique, liée à une sensibilité au lieu et à ses usages, est au centre du travail de Florence Robert et Frédéric Boeuf. A la fois, architectes, paysagistes, infographistes, botanistes, ils sont aussi de grands voyageurs, collecteurs à la fois de plantes et d’impressions recueillies dans les jardins du monde entier. Ces compétences complémentaires, ajoutées à une véritable érudition leur permettent de créer des jardins où la variété des espèces et la finesse de leur mise en scène servent une composition picturale jamais éloignée des nécessités d’usage. Le temps est pris en compte dans la composition du jardin. Pour son action sur les variations de paysage mais aussi pour intégrer les habitudes nées de la fréquentation des lieux. Il est prévu, dans deux ans environ, de matérialiser les « chemins de l’expérience », c’est-à-dire de placer des dalles de béton sur les marques d’usure de la pelouse et ainsi de respecter les cheminements spontanés. Florence Robert et Frédéric Boeuf sont déjà intervenus à la Plaine Saint-Denis. A proximité du jardin des Acrobates, pour le « Talus des dunes », l’aménagement d’un merlon enserré entre les voies ferrées, où l’on reconnaît leur goût pour les teintes bleutées, ainsi qu’à l’immeuble Eurostade, pour l’aménagement paysager des extérieurs et des patios.
Programme
Création d’un jardin public, clos de grilles, équipé de trois aires de jeux pour enfants de tous âges
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Friche Toyota

Présentation
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Nouvel’R Réalisation de 54 logements

Présentation
Ce projet de 48 logements vient composer la façade nord d’un vaste îlot urbain du centre-ville à Roubaix. Sa volumétrie simple s’organise sur un réglage d’échelles diverses. Un socle vitré réalise un lien spatial entre toutes les composantes du projet : une maison particulière, deux maisons de ville et le corps principal de logements collectifs. Prix de l’esthétique immobilière Les Pyramides d’or 2007 Agence Saison-Menu
Programme
54 logements
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Logements ZAC du Grand Large – Neptune

Présentation
Le quartier du grand large s’inscrit dans un contexte urbain particulier: entre la mer et le centre ville, entre l’esthétique balnéaire et celle du port, et entre le résidentiel et le collectif. Il prolonge la stratégie globale du projet Neptune lancé en 1991, qui avait pour objectif de retourner la ville vers les bassins. Cette mutation urbaine du centre d’agglomération est déjà largement réalisée. Le quartier du Grand Large marque le début de la deuxième phase de l’opération Neptune, qui se donne pour nouvel objectif le développement durable. Les 216 logements de la première tranche témoignent de la dimension écologique adoptée pour le secteur qui comptera à terme entre 800 et 1000 logements. Le plan d’urbanisme du quartier est un plan stratégique basé sur des principes inspirés de l’agenda 21 notamment pour l’aspect social (mixité et diversité), environnemental (gestion des eaux de pluies, énergies renouvelables), et économique (flexibilité des produits et phasage opérationnel). Ainsi, le quartier du Grand Large présente la particularité de conjuguer différentes typologies d’immeubles et de proposer des échelles diversifiées d’espaces publics : le parc en hémicycle avec les maisons individuelles, le quai avec les immeubles à gâbles, les bâtiments à terrasses plantées, les jardins de coeurs d’îlot en u. Cette diversité bâtie et cette mixité sociale génèrent un quartier vivant dans lequel les repères sont bien marqués par des perspectives originales : la vue sur l’hôtel du Grand Large depuis la rue Degans, la percée verte vers les remparts plantés, et les points de vue depuis les quais sur les immeubles singuliers. Le quartier du Grand Large est conçu suivant un principe de développement durable avec une gestion des eaux de pluies par noues et parc, et des protections contre le vent. Les immeubles sont pensés en fonction des économies d’énergie. Le piéton est privilégié, dans le quartier la circulation des voitures est limitée aux voies de desserte des logements. Seule l’avenue des bordées est traitée en boulevard urbain avec des contreallées réservées aux riverains. © Agence Nicolas Michelin & Associés
Programme
1000 logements, équipements publics (salle des sports, maison de quartier, auberge de jeunesse, patinoire-bowling)
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Référencement








Requalification d’ anciennes carrières de craie : Les carrières de l’Ostrevent

Présentation
Les carrières de l’Ostrevent à Abscon et Escaudain sont d’anciens lieux d’extraction de la craie utilisée pour la production de chaux. Commencée en 1933, l’exploitation de la craie fut abandonnée à la fin des années 1970.
Transformées en friches et décharges, ces anciennes carrières s’étendant sur plus de 70 ha ont été acquises au titre de la politique des Espaces naturels sensibles par le Département du Nord en 1990. La renaturation des carrières des Peupliers et des Plombs fait partie des toutes premières requalifications de friches industrielles qui prirent en comptes les potentialités des anciens sites d’extraction comme » coeur de biodiversité « .
Débuté au milieu des années 1990 et menée par l’Établissement Public Foncier (maîtrise d’ouvrage) en partenariat avec le Département propriétaire des sites, cette requalification est plutôt originale. Lors de la remise en état (remblais des excavations), les potentialités écologiques du site ont été prises en compte et les matériaux oligotrophes du sous-sol ont été placés en surface afin de faire émerger de nouveaux habitats calcicoles pauvres, secs et chauds. Ces matériaux et milieux présentaient des caractéristiques écologiques proches de celles des milieux calcicoles et accueillaient des espèces végétales localement rares (Ophrys abeille, Carline sauvage, Érigéron âcre, Cerisier de Sainte Lucie, Gesse tubéreuse,..).
Les fonds de carrières ont été recreusés et des » champs de cailloux » ont été conservés pour le cycle de vie d’amphibiens remarquables (calamites, alytes et pélodytes). Les zones de craie affleurantes transformées en pelouses et prairies calcicoles sont aujourd’hui pâturées par un troupeau de moutons surveillé par un chien de berger. Le site ainsi garde un caractère ouvert et accessible au public par un nombre de clôtures extrêmement limitées.
© Guilaume Lemoine – Département du Niord
Programme
Requalification de friches industrielles
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Le quai des Capucins

Présentation
Le « quai des Capucins » se construit sur le site de l’ancienne fabrique de chicorée Leroux. Cet ensemble foncier de 2,3 hectares forme la partie Nord-Ouest de la structure urbaine concentrique de Bourbourg héritée de son passé de ville forte. L’opération constituera la nouvelle façade de la ville donnant sur le canal. © Agence d’Urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque
Programme
198 logements
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Parc urbain du Près la Rose

Présentation
Contexte
À l’origine, le site est une plaine alluviale entre rivière et canal. En position centrale dans la ville de Montbéliard, il abrite successivement des usines de tréfilerie, des dépositaires de matériaux et un centre de tri de la compagnie Emmaüs pour devenir dans les années 80 une friche industrielle. Au changement de municipalité (1989), l’adjoint à l’environnement, le Docteur Becker, propose la création d’un parc urbain, qui sera une jonction entre la vieille ville et les quartiers urbanisés des années 60 (Petite Hollande).
Projet
Pour mener à bien ce projet, les services techniques de la ville esquissent le futur parc et en assurent la maîtrise d’oeuvre. Une série de travaux se succèdent de 1989 à 1995. Le Parc est avant tout conçu comme un lieu de rencontres, générateur de lien social. Pour cela, une passerelle piétonne relie le quartier de la Petite Hollande au Parc. Il est aussi un espace de détente et de loisirs, offrant à ses visiteurs une surprenante collection d’espèces végétales (cornouillers, peupliers centenaires, hydrangeas, bouleaux), des parterres d’eau en contact direct avec l’Allan, un labyrinthe, un pont « japonais » et de nombreuses sculptures et jeux pour enfants. Le Parc abrite également le pavillon des sciences, centre de culture scientifique, technique et industrielle de Franche-comté. De nombreuses animations et expositions, mises en place par le pavillon, animent régulièrement le Parc, et en font un spectacle permanent.
(Texte : CAUE du Doubs)
Programme
Réhabilitation d’une friche industrielle en parc urbain
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Zone d’activités du site de la Roche

Présentation
Contexte L’histoire du site débute en 1642 sous la forme d’un moulin à l’intersection de deux rivières et de trois villages. Le lieu est ensuite investi par les industries Peugeot jusqu’en 1985, date à laquelle l’usine est laissée sans occupant. Petit à petit, les bâtiments se dégradent et une friche industrielle s’installe. La communauté d’agglomération décide alors d’en devenir propriétaire à la fin des années 90, le lieu étant situé dans un site fragile, avec la présence voisine du Mont Bart et de l’Allan, et dans un site à enjeu pour l’Aire urbaine (projet de grand Canal).
Projet La demande du maître d’oeuvre est de requalifier le site pour y installer des petites et moyennes entreprises du Pays de Montbéliard, intervenant dans des domaines économiques différents. Le parti pris, répondant à une démarche à la fois architecturale, sociale et urbanistique, a été de donner une respiration au lieu : démolition du mur d’enceinte et de certains bâtiments, élargissement des accès et des circulations, dégagement des berges de l’Allan. Au final, il reste 36 000 m² accueillant 300 personnes, au lieu de 86 000 mètres carrés initialement, mais toujours sur 9 hectares. Le projet architectural s’est attaché recréer des volumes simples et homogènes, organisés en trame de 5 mètres, pour uniformiser l’ensemble du lieu. Un soin particulier a été apporté aux traitements des façades (bardage acier, brises soleil), à la signalétique (charte graphique identique pour toutes les entreprises) et aux aménagements paysagers des abords des bâtiments (plantations des parkings et des berges, création d’un mobilier original).
(Texte : CAUE du Doubs)
Programme
Réhabilitation d’une friche industrielle en zone d’activités
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CETI Centre Européen du Textile Innovant

Présentation
Premier bâtiment construit dans la zone de l’union, projet de renouvellement urbain à la frontière de Roubaix et de Tourcoing et situé sur une ancienne friche industrielle, le CETI, Centre Européen des Textiles Innovants, symbolise à lui seul le renouveau économique et urbain recherché par le plan d’urbanisme du quartier. Outil de recherche unique au monde et à dimension internationale, le centre a pour vocation de trouver des solutions innovantes aux problèmes posés par l’industrie textile. Dans ce contexte, l’un des enjeux du projet était non seulement de fournir une réponse pertinente à un programme ambitieux et complexe, mais également de concevoir un bâtiment capable de marquer durablement le caractère urbain d’une zone en pleine mutation. Les exigences programmatiques étaient de trois types : espaces d’accueil, bureaux, laboratoires. Ce sont ces derniers qui dominent et constituent le coeur du CETI : leur vocation à une recherche de pointe nécessitait à la fois des espaces conséquents et une adaptabilité du bâti à l’accueil des process des utilisateurs ainsi qu’à leurs mutations possibles. La réponse proposée assume donc le caractère fonctionnel du bâtiment, tant dans la simplicité des volumes que dans les aménagements intérieurs (matériau brut, industriel). Mais c’est pour mieux laisser à la qualité du détail et au traitement de la peau la prise en charge de l’expression poétique et proprement architecturale du lieu, dans une esthétique fine et signifiante à plus d’un titre. Ainsi le traitement des façades, la conception du parvis et l’attention aux couleurs renvoient-ils à la métaphore du métier à tisser et aux fils de couleurs qui en constituent la matière première, dans une expression de l’univers textile qui évite le recours à l’artifice mais s’effectue à partir du matériau et du langage architectural même. Mais c’est également aux problématiques du devenir et du mouvement que le bâtiment fait signe, en écho au mouvement de la recherche – incessant et en devenir constant – et en référence au site lui-même ; le passage du TGV sur la face ouest du bâtiment, le transport fluvial sur sa face sud ou encore le boulevard urbain à venir au sud sont autant de points de vues différenciés par la vitesse des déplacements et que le bâtiment exprime à son tour en se les appropriant. Architecture qui fait signe, donc, mais qui parvient également à s’émanciper des fonctions qui la font naître : le CETI, au-delà de la métaphore, fait oeuvre et touche à une forme d’abstraction où l’architecture rejoint l’art contemporain dont elle se nourrit. EURL Luc Saison Isabelle Menu
Programme
CENTRE DE RECHERCHES :Bureaux, salle de conférence, ateliers, laboratoires
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Réaménagement des terrains Kodak

Présentation
OBS-250
Historiquement, les emprises des usines Kodak ont constitué une enclave autonome et étanche dans le tissu urbain. Aujourd’hui, la disparition de l’activité laisse une friche qui entretient une rupture dans la ville. Parmi les principaux enjeux du réaménagement figurent la restitution à la ville de ce terrain de 14 hectares dont elle a été privée. Sa réinscription se fait dans les continuités de territoires et d’image de la ville et dans les usages quotidiens avec ses habitants. Le thème du parc demeure vecteur d’unité et moteur d’aménagement de l’ensemble de son territoire, en reliant mieux le centre-ville et les quartiers au sud du canal. Une lisière de parc unitaire permet d’affirmer l’identité du site et son accessibilité depuis le quartier et la ville. Cette mise en scène efficace qui propose une image mémorable à l’échelle de la ville, inscrit volontairement le canal de l’Ourcq au coeur du parc et affirme également à l’échelle de l’agglomération parisienne, la présence et le rôle du parc comme une étape stratégique sur ce réseau alternatif dans la ville. Le choix de développer sur ce site un projet d’assainissement ambitieux et recourant à des techniques alternatives, imposent un projet de nivellement nécessaire au stockage des eaux de pluie, qui marque profondément sa topographie. Valorisées et mises en scène, ces contraintes sont des atouts qui fondent l’identité du parc, servent sa composition et affirment son inscription urbaine. La gestion de l’eau urbaine constitue, avec la réalisation du Conservatoire du Végétal, un thème majeur d’aménagement du parc. Elle est également mise en scène dans le parc et le quartier au travers de projets diversifiés qui proposent un véritable outil de vulgarisation et de sensibilisation des visiteurs à la gestion de la ressource en eau. Parallèlement à la longueur du site, au canal et aux courbes de niveaux, la trame arborée du parc s’organise en coulisses parallèles dont la transparence donne la mesure du site d’ensemble et compose le site ouvert en espaces successifs découverts au travers de clairière.
Programme
Le parc clos de 8 ha (prairies, mares et marais, îles-jardins, grand bassin), l’esplanade Victor Hugo de 2,4 ha, un conservatoire du végétal et un pôle sportif de 1,8 ha, un bassin enterré de stockage des eaux de pluie de 0,3 ha (22 000 m3), un espace pour les activités de 0,6 ha, un parvis des écoles d’1,1 ha
Détails
Référencement










Jardin public Les Fonderies

Présentation
Projet sélectionné au Prix départemental d’architecture d’urbanisme et d’aménagement de Loire-Atlantique 2012 du CAUE de Loire-Atlantique.
L’ancien site industriel des Fonderies de l’île de Nantes, dont l’activité se poursuit aujourd’hui à Chantenay, est devenu un quartier mêlant habitations et activités tertiaires.
Le projet global d’aménagement de ses espaces publics a intégré la préservation d’une halle métallique, édifiée en 1937, où s’effectuait autrefois la fonte d’hélices de bateaux en cuivre, et dont la conservation fut décidée au regard de l’intérêt patrimonial des fours laissés sur place. Sa transformation en un jardin public couvert, serre froide ouverte sur les espaces publics environnants, a donné naissance à un espace inédit, constitué d’une zone « archéologique » dite « Jardin des Fours » et d’un « Jardin des Expéditions » rassemblant des essences végétales exotiques.
Les deux espaces n’en font qu’un, abrité sous l’élégante nef métallique restaurée, peinte en gris sombre comme son pont roulant conservé, et aujourd’hui partiellement couverte d’une toiture translucide en polycarbonate.Côté place publique et sur laquelle il s’ouvre de plain-pied, le premier espace mêle les éléments industriels préservés à des bosquets de plantes.
La seconde partie, plus intime, génère un espace public central, au centre de grands bacs surélevés d’où s’élève une collection de plantes. Leurs essences racontent l’histoire séculaire de l’arrivée dans le port de Nantes de spécimens botaniques venus de tous les continents, et ensuite acclimatés par les scientifiques et les collectionneurs. (Texte : Christophe-Elise BOUCHER, CAUE de Loire-Atlantique)
http://www.doazan-hirschberger.com
Programme
Réhabilitation des nefs des anciennes fonderies atlantique et création d’un jardin couvert
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Amin théâtre Friche des Lacs de l’Essonne

Présentation
Installer de nouveaux types d’espaces collectifs
Création d’une friche culturelle pour fédérer les habitants notamment autour des questions d’aménagement et de biodiversité
Recycler le bâti
Recycler un bâtiment industriel qui devait être vendu pour en faire un équipement culturel fédérateur
Permettre un portage à plusieurs acteurs, favoriser les logiques participatives
Créer une dynamique citoyenne à partir d’un projet culturel(ateliers, échanges, spectacles)
Promouvoir des nouveaux modes de participation des habitants et les démarches associatives de proximité
Mode de gestion de la Friche basé sur l’échange et la libre participation
Partages culturels
Programme
La culture au service du territoire (et vice et versa) : Installation de la compagnie dans une ancienne friche industrielle pour un lieu d’échange et de partage ouvert sur le territoire
Comment mettre en oeuvre une démarche durable, inventive et adaptée au territoire de l’Essonne dans un projet d’aménagement ? Amin oeuvre depuis plusieurs années à Viry-chatillon et Grigny, à travers une démarche de création et d’actions culturelles. Les spectacles ont pour objectif de sensibiliser les habitants aux enjeux d’aménagement du territoire , à la préservation de la biodiversité. En janvier 2012, l’Amin et ses partenaires ont ouvert « la Friche des Lacs de l’Essonne», salle de l’Ecole du jardin planétaire. Cette ancienne friche industrielle permet d’offrir aux artistes qu’elle accueille un espace dédié à la création et l’expérimentation artistique , et au public un lieu de rencontre et de partage culturel. La friche se veut solidaire ouverte et accessible à tous selon les moyens et les envies de chacun, participation financière libre du public, partages de moyens (livres , plantes , temps..) afin que les artistes comme les
spectateurs s’approprient le lieu et s’y sentent impliqués.
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Parking Jougadoux

Présentation
Niché dans le labyrinthe médiéval et pentu du centre-ville, cet ancien hangar rénové abritait déjà un parking couvert. Fil conducteur, garante de l’histoire du lieu, la structure principale composée de 4 fermes a été conservée. Le parking veille à reprendre la volumétrie initiale tout en l’épurant ; le tout s’ancre sur un imposant soubassement en pierre. La situation d’angle renforce l’aspect théâtral du lieu. En contraste avec la charpente massive, le bardage bois ajouré au jeu irrégulier apporte transparence et légèreté à l’ensemble. Une couverture végétale de jasmin étoilé vient progressivement s’y faufiler.
Bien plus qu’un parking, ce plateau haut se transforme en une aire piétonne et en un belvédère avec son banc à l’ombre d’un prunus.
Programme
Aménagement d’une liaison entre les quais de la Garonne et l’avenue Delsol par un parking public et gratuit de 14 places
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Eco-parc des Carrières

Présentation
La commune de Fontenay-sous-Bois s’est réapproprié, il y a maintenant plusieurs années, ce vaste espace de 22 780 m² situé au cœur de la ville. L’Eco-parc des Carrières qui s’y est installé en 2013, constitue avec le Parc des Beaumonts, celui de l’Hôtel de ville et le talus des Grands Chemins, l’un des maillons de la Coulée verte de la municipalité.
Son aménagement, situé sur d’anciennes carrières de gypse exploitées du Moyen Âge jusqu’en 1928, n’a pas été sans difficulté. L’extraction du minerai, d’abord faite en surface puis grâce à des galeries souterraines, a en effet rendu le terrain sous-miné et instable. Des travaux de confortement du sous-sol ont été nécessaires (comblement partiel par injection, pose de géo-grilles). La conception a été confiée à l’Atelier Cépage : fond de forme, terrasses et vallon, plantations et semis, mobiliers, équipements, jeux et luminaires.
Le projet vise à préserver le patrimoine faunistique grâce à une palette végétale raisonnée, des zones boisées et la gestion du sous-sol tout en tirant profit des dimensions du site et de ses points de vue dégagés.
Différents espaces sont ainsi proposés aux promeneurs : promenade des Crêtes offrant des vues panoramiques sur les alentours, prairies, boisements, vallon, paysage en terrasses, etc.
Programme
Aménagement d’un parc urbain, requalification d’anciennes carrières de gypse, mise en sécurité du site (sous-sol instable).
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Bâtiment de bureaux et de logements

Présentation
Qualité urbaine
Cette construction est située en bord de Loire (périmètre UNESCO). Le front bâti du quai se compose de bâtiments de différentes volumétries. Ce projet vient renforcer cet effet de « pianotage » grâce à ces deux nefs, l’une en zinc noir et l’autre en cuivre. De plus, il crée une jonction en cœur d’îlot avec les bâtis existants de la rue du Coq Saint-Marceau dans laquelle se trouve « l’agence historique ».
Qualité architecturale
Ces deux nefs permettent de respecter la volumétrie et le rythme des divers bâtiments présents sur le quai. Que ce soit dans les bureaux ou dans les logements, les ouvertures cadrent sur la cathédrale d’Orléans avec un premier plan composé par la Loire. Les terrasses offrent des vues insolites et méconnues, comme celle sur le quartier Saint-Marceau.
Système(s) constructif(s)
Poteaux / Poutres béton.
Dimension environnementale
Les bâtiments sont en relation harmonieuse avec leur environnement immédiat (cible 1 de la démarche HQE).
Programme
Bâtiment multifonctionnel constitué de 4 niveaux :
– rez-de-chaussée, parking traversant,
– 1er étage : nouvelle agence d’architecture,
– 2ème étage et combles : 2 logements en duplex.
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Jardin Valmont

Présentation
Avec l’arrivée du tramway de Valenciennes à Anzin, l »ancienne friche industrielle Vallourec, polluée, doit être aménagée de façon à articuler ancienne et nouvelle centralité de la ville d’Anzin. Une mixité de programmes, un parc et une cité-jardin encadrent le tramway, développant 60 000m² de surfaces de plancher sur une parcelle de 12ha.
La mission comprend l’élaboration du cahier des charges de la ZAC en tant qu’architecte coordonnateur de la ZAC, et la maîtrise d’oeuvre des espaces publics, du pôle intermodal et du jardin.
Le projet met en µuvre une gestion des eaux pluviales en techniques alternatives et en réseau séparatif, qui donne l’occasion de modeler le site et mettre en perspective un parc du 19e siècle attenant en contrebas.
La pollution du site a été traitée par confinement des terres; les eaux pluviales sont stockées dans deux bassins différenciés : les eaux de voirie sont infiltrées dans la nappe perchée et les eaux de toiture dans la nappe profonde de la craie.
Des cheminements, un mail, une nouvelle voie, un parking-relais, une gare bus et le tramway font de cette nouvelle place un lieu d’échanges situé à 2 stations de la gare de Valenciennes, dans une qualité paysagère et environnementale.
Un immeuble de bureaux et commerces et une médiathèque viennent compléter l’offre de services autour du pôle multimodal, face à la mairie, tandis que les immeubles résidentiels encadrent le parc, développant leurs façades Sud sur une succession de terrasses qui donnent à voir le parc et mettent les logements à distance du tramway.
© Seura-architectes
Nominé aux Beffrois de la Création 2014 ( catégorie aménagement )
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EuraTechnologies

Présentation
Les 23 000 m² du pôle EuraTechnologies dédiés au développement économique dans le domaine des TIC sont répartis entre : – un atrium de 2 000 m² qui soude les entités Le Blan et Lafont,dont les pans de verre est et ouest s’ouvrent totalement sur le quartier. – un programme public de 8 000 m² (centre de services métropolitain, incubateur, espaces de formation, auditorium, espace public numérique), – une offre tertiaire de 12 000 m² à destination des entreprises où chacune a accès à un espace adapté et évolutif, et peut bénéficier, en plus, des services partagés comme le studio numérique, les salles de conférence ou l’atrium qui est le coeur de l’établissement.
©Brossy & Associés
Circuit AMO 2014
Programme
Reconversion des anciennes Usines Le Blan – Lafont en Pôle des NTIC
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Euratechnopolys , L’îlot LOMME 2

Présentation
Le projet fait partie du grand projet de rénovation urbaine des rives de la Haute Deûle. Ce site s’étend sur une centaine d’hectares de part et d’autre du canal de la Deûle.
L’îlot LOMME 2, construit dans le secteur Nord de la ZAC des rives de la haute Deûle.
Ce projet vise à une grande mixité, tant sociale qu’urbaine, en misant sur:
– le renouvellement urbain d’un secteur constitué aujourd’hui majoritairement de friches.
– La réorganisation du tissu urbain pour y accueillir des fonctions urbaines diversifiées: l’habitat, activité tertiaire et équipements.
– La création de nombreuses voiries hiérarchisées et d’espace verts permettant de réintroduire de l’urbanité dans un site qui s’est organisé autour de l’industrie.
La mise en valeur de l’eau et son utilisation comme élément d’identification du projet.
Le plan d’urbanisme prévoit la réalisation d’un ensemble d’environ 500 logements neufs, la créations d’environ 77000m » SHON d’activités tertiaires, 5000m » de SHON d’équipements et 20000m » de SHON de surfaces et la création des voiries et espaces publics accompagnant le projet. Ces aménagements seront réalisés de façon à mettre en valeur la présence de l’eau dans le quartier.
L’îlot Lomme 2 – objet de cette demande- constitue le premier îlot mixte logement-bureau réalisé à lomme.
Immeuble en R+4 (plot A) à l’angle de l’avenue des saules et l’avenue W.Churchill accueillant une crèche en rez-de-chaussée et 20 logements répartis dans les étages.
La construction d’un immeuble R+3 (plot B) à l’angle de l’avenue W.Churchill et de l’allée du cube accueillant 18 logements posés sur un parking commun en rez-de-chaussée.
La construction d’un immeuble R+3 à l’angle de l’avenue des saules et l’allée Churchill accueillant des bureaux et services.
La construction d’un immeuble en R+2 à l’angle du cube et de l’allée Churchill accueillant des bureaux et services.
© Beal-Blanckaert
Circuit AMO 2014
Programme
– 36 appartements – 1500m² de bureaux – un data center (1500m²) – une créche
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Centre de Formation Pôle Image – Culture – Média

Présentation
L’Imaginarium est un espace hybride dédié à l’image, associant entreprises, chercheurs et projets artistiques. Il prend place sur le site de la Plaine Images, à la fois sur les territoires de Roubaix et Tourcoing.
La Plaine Images est née de l’ambition de favoriser le développement d’un site métropolitain d’excellence dédié à l’image. Elle déploie sur 5 hectares près de 50 entreprises (et 1000 salariés) opérant dans les industries créatives : jeu vidéo, audiovisuel, réalité augmentée, cinéma, animation, 3D, serious game; Elle stimule la convergence entre les savoir-faire, les entreprises, les écrans et les formats. Elle participe au développement de ces savoir-faire à l’échelle régionale, en association avec le Pôle Images Nord-Pas de Calais. Elle profite d’une proximité géographique avec des acteurs majeurs de la filière : centre de ressources, universités, écoles nationales (et notamment le Fresnoy-Studio national des arts contemporains), laboratoires de recherche, institutions culturelles. La Plaine Images s’inscrit dans le grand projet urbain de la métropole lilloise, l’écoquartier l’Union, qui a vu l’ancienne usine Vanoutryve se transformer en ce site d’excellence.
Le 16 février 2012, un nouvel espace de 8 000 m² a donc ouvert ses portes : l’Imaginarium. Le bâtiment de l’ancienne usine réhabilité par l’agence Nathalie T’Kint est un lieu hybride : il accueille à la fois des entreprises, des laboratoires de recherche (le projet Icav’s, porté par le CNRS et les Universités Lille I et Lille III) et projets artistiques. La direction artistique du projet est confiée à Pierre Giner. Cet artiste protéiforme imagine un projet qui propose à la fois le développement de contenus, de process interactifs et d’oeuvres à exposer et à diffuser. La période inaugurale vient montrer les sujets et objets qui sont déployés par l’Imaginarium : 3D, réalité augmentée, ateliers participatifs, oeuvres artistiques, productions d’entreprises…
© Imaginarium Society
Circuit AMO 2014
Programme
Réhabilitation de l’acienne retorderie en Pôle Image – Culture – Média
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Gare Saint-Sauveur

Présentation
La conception du projet architectural est l’oeuvre des services de la Ville de Lille: Dora Marquès est l’architecte en charge du projet. Le défi fut de créer un lieu innovant et rassembleur, qui s’intègre résolument dans son environnement, avec plusieurs contraintes majeures:
– la mise en conformité et sécurisation des deux halles,
– l’isolation phonique et le traitement acoustique de la Halle A,
– les questions liées aux flux et à la gestion public,
– un délai de 13 mois entre la décision de faire et l’inauguration.
Tout en l’ouvrant au rassemblement, à l’accueil, à la découverte, l’architecte a cherché à préserver l’ambiance industrielle du lieu et les traces de l’occupation des locaux.
© a&mots
Circuit AMO 2009
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Friche Mossley

Présentation
C’est sur le site d’une ancienne usine textile que prend place aujourd’hui le quartier du programme immobilier neuf du Parc de la Filature à Lille Hellemmes.
Sur plus de 40 000 m », se dresse cet étonnant ensemble de bâtiments de briques du type « Château industriel », témoin de l’activité textile de la ville de Lille Hellemmes et de la région toute entière.
Un cadre exptionnel que Victoria Lofts a choisi de revaloriser en réhabilitant les éléments historique du lieu tout en respectant les normes de construction BBC actuellements en vigueur en appartement neuf type Loft.
Murs de brique, Larges ouvertures, Volumes…. C’est tout l’esprit industriel du Parc de la Filature à Lille Hellemmes qui se trouve ici sublimé et restauré avec style en appartement neuf.
Un lieu d’accueil pour la petite enfance, une médiathèque de plus de 1500 m² , un parc arboré, une maison de santé, un lieu pour les personnes âgées, des commerces de proximité… Dans ce programme immobilier neuf, tout a été pensé et conçu pour créer et faciliter une vraie vie dequartier.
Du plan de circulation aux équipements (garage à vélos, aire de jeux…), le quartier du Parc de la Filature à Lille Hellemmes concilie cadre de vie et respect de l’environnement dans un souci de bien-être pour tous.
© Victoria lofts france
Circuit AMO 2013
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Opération mixte : logements locatifs et maison de santé

Présentation
Qualité urbaine /d’insertion
Cette opération est située en entrée de cœur de ville sur un site en friche occupé par d’anciennes tanneries. La commune a souhaité restructurer cet espace en proposant une typologie diversifiée de logements, une mixité fonctionnelle avec la maison de santé, des espaces paysagers et du stationnement, tout en respectant le caractère patrimonial du site.
24 logements collectifs sont répartis dans deux immeubles orientés est/ouest parallèlement à la rue des Tanneries ; les accès piétons se font depuis l’intérieur de l’espace résidentiel. La maison pluridisciplinaire de santé forme le socle d’un des immeubles de logements. On y accède depuis la rue des Tanneries.
Les 10 maisons individuelles sont, quant à elles, implantées dans un parcellaire de verdure en recul avec l’espace public de la rue des Tanneries. Tous les logements possèdent un garage couvert et un espace extérieur aménagé pour un second véhicule.
Le volume des logements individuels est en R + 1 avec des pentes de couverture ardoisée, conformément aux attendus du PLU et de la ZPPAUP, les orientations de toitures sont modulées afin d’éviter la répétitivité.
Qualité architecturale et système constructif
Cette opération est le résultat d’un concours d’architecture. L’opération comprend l’assemblage contemporain du bois, de la pierre et de l’ardoise.
Pour les logements collectifs, les bâtiments se composent d’un socle en béton armé avec dallages bas et planchers intermédiaires béton armé en dalles pleines, avec poutres et poteaux béton. Les élévations en superstructure sont constituées de voiles en béton armé (refends intérieurs et façades porteuses avec isolation extérieure) – permettant de répondre à la réglementation acoustique et de bénéficier de l’inertie thermique des parois pour atteindre les objectifs environnementaux et les certifications exigées.
Les logements individuels sont construits en maçonnerie traditionnelle de blocs de ciment, avec isolation extérieure enduite. Les façades intègrent partiellement des parements de clins bois, sur isolant extérieur, comme le permet le règlement de la ZPPAUP.
Qualité(s) d’usage
Le bâtiment collectif dispose d’un ascenseur et assure l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et handicapés. Le projet minimise au mieux l’imperméabilisation des sols. Les conforts thermiques et acoustiques sont renforcés par le choix de l’enveloppe du bâtiment.
Dimension environnementale
Maisons groupées : Très haute performance énergétique (THPE) / Bâtiments collectifs : BBC
Intérêt(s) spécifique(s)
Ce projet a permis la requalification d’un ancien site industriel. Cette opération a favorisé la redynamisation du centre-ville.
Programme
Habitat collectif, maisons groupées, maison de santé
22 appartements : 14 PLUS (12 T3 – 2T4) ; 8 PLAI (6 T2 – 2T4)
10 pavillons PLUS avec garage : 1 T1, 2 T3, 6 T4 et 1 T5
Maison médicale : 1 médecin, 3 étudiants en médecine engagés pour 5 ans, 4 infirmières, 2 kinésithérapeutes, 1 gynécologue, 1 orthophoniste, 1 pédicure-podologue.
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Lofts Nollet Bayard

Présentation
L’usine de tissage mécanique, construite en 1891 par Charles Dubar, passe très vite entre les mains de la famille Toulemonde, qui la conserve jusqu’aux lendemains de la Deuxième Guerre mondiale.
Elle est alors cédée aux établissements Leplat-Nollet et Cie qui y fabriquent des couvertures de voyage. L’usine, devenue entretemps Nollet-Bayard, cesse ses activités au début des années 1990, comme beaucoup d’autres entreprises textiles de Roubaix. Le bâtiment est situé dans le quartier de l’Hommelet, au nord de la ville, où les friches industrielles sont nombreuses. Le quartier, inscrit de longue date en politique de la ville, est actuellement classé en périmètre de restauration immobilière, bénéficiant ainsi d’un large soutien de la SEM Ville Renouvelée et de la ville. En 1996, la friche est rachetée par la société Logicil pour y réaliser du logement social.
Mais l’aménagement du site requiert l’ouverture d’une nouvelle voie, dont le coût trop lourd bloque l’avancée des travaux. Ce n’est qu’au début des années 2000 que les bâtiments de l’usine sont démolis, à l’exception de ceux donnant sur la rue de la Vigne qui sont conservés et même désormais protégés dans le cadre de la procédure de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager. Cette partie est cédée à un promoteur privé qui la transforme en douze lofts de 120 m² chacun, vendus à des particuliers. C’est l’une des premières opérations privées de ce type à Roubaix et une première s’agissant d’un quartier en « politique de la ville ». Le reste du terrain, appartenant désormais à Vilogia, accueille 41 logements neufs dits très sociaux : 23 collectifs et 18 individuels, qui répondent aux normes d’isolation de très haute performance énergétique. À quelques encablures, là où s’élevait il y a quelques années encore l’usine Phildar, a été créé en 2000 le parc du Nouveau monde, nouveau poumon vert d’un quartier parmi les plus denses de Roubaix.
© Métamorphoses, Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole
Programme
logements (lofts)
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Abords de la Cité des Arts

Présentation
Le projet des espaces publics attenants à la Cité des Arts consiste à faire la synthèse entre un site majeur, un programme important et des enjeux patrimoniaux, fonctionnels et environnementaux forts pour requalifier cette ancienne friche industrielle portuaire et offrir aux bisontins des espaces de qualité ouverts sur le Doubs, et accessibles à tous depuis la Ville et le centre historique proche.
L’ensemble du projet est conçu comme un système de balade urbaine participant à la grande promenade de bord du Doubs. D’un côté des bâtiments, la rivière, ses eaux naturelles, son chemin de halage retrouvé, son chapelet de milieux naturels ou reconstitués, d’un autre un large trottoir longeant un circuit d’eau didactique. Le bâtiment est aussi traversé par le passage des arts, large terrasse couverte en béton balayé fin desservant chaque équipement et offrant une percée de la Ville vers le Doubs et les collines, et est entouré d’une coursive généreuse et balisée, tous deux situés au-delà du niveau de crue centennale.
Le projet a fait le choix d’un système de pompe à chaleur (PAC) utilisant les eaux de la nappe alluviale pour assurer le confort thermique du bâtiment. Utilisant les eaux d’exhaure, le paysagiste crée successivement trois milieux en cascade : le bassin miroir, dont la surface s’irise avec le vent, la noue aux 700 plantes et aux 3 milieux (inondé, humide et normal) parcourue par le filet d’eau mais qui sert aussi de bassin d’orage en cas d’intempérie, et l’escalier d’eau et ses cascatelles artificielles à portée de mains et de jeux.
(texte : Ville de Besançon)
Programme
Aménagement des espaces extérieurs de la Cité des Arts à Besançon
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Promenade Stéphane HESSEL

Présentation
La SAEM du Parc Scientifique de la Haute Borne a toujours démontré depuis sa création, sa détermination en terme d’innovation. La qualité de ses bâtiments mais aussi de ses espaces publics en témoigne.
Néanmoins, depuis le début, un délaissé non bâti servait de façade à la Haute Borne, depuis la rue Paul Doumer (voie de transit important). Il était donc temps de transformer cet espace pour qu’il soit plus en phase avec les principes du Parc.
La demande était de transformer ce lieu en un espace vert intégrant des liaisons douces. Mais il nous a semblé également important que cet espace soit un lieu d’expression perçu comme une vitrine de la Haute Borne depuis la rue Doumer et devant indéniablement retranscrire le caractère innovant et ambitieux toujours recherché sur le Parc Scientifique de la Haute Borne.
Le traitement proposé sur ce site de 1 350m de long et d’une largeur moyenne de 35m s’est donc orienté vers un espace vitrine qualitatif et convivial, un lieu d’expression contemporaine à dominance végétale tout en lui assurant sa fonction de liaisons douces.
Mais pour être en concordance totale avec l’esprit général du site, nous avons souhaité que l’aménagement proposé fasse toujours échos aux technologies: l’idée de la réinterprétation paysagère d’une carte électronique est donc née.
Ce nouveau paysage allait donc faire échos à un circuit imprimé et certains des composants qui l’accompagnent: pistes principales et secondaires, pastilles, composants de surface tels que résistances, condensateurs, bobines, diodes, barrettes, …
Pour cela, les pistes de la carte ont été exprimées au travers des cheminements
Les pistes d’un circuit électronique sont faites pour relier entres eux des composants de surfaces, tout comme un cheminement est fait pour emmener d’un point à un autre un usager.
Pour cela, les pastilles se sont transformées en point de liaison matérialisé sur le site.
Les différents cheminements créés s’articulent avec des pastilles représentées par un anneau au sol et souvent accompagnées d’un élément fort du projet (pergola, arbres, lieu d’exposition, …)
Pour cela, les composants de surface se sont matérialisés en éléments particuliers de valorisation du projet.
> les arbres topiaires et les arbres « connectés » pour des condensateurs
> les pergolas et leurs structures pour des circuit intégré en boitier
> le mobilier urbain pour des résistances,
…
Cet ensemble réinterprète de manière originale et contemporaine une carte électronique au travers d’un paysage constitué principalement d’une vaste palette végétale qui rythme et « cocoone » l’espace.
Les liaisons douces connectent les espaces entres eux et permettent également la déambulation, la découverte alors que les éléments d’interprétation des composants viennent marquer des sous-espaces où il fait bon se poser, flâner et rêver.
De vrais arbres taillés en colonne (faisant référence à la forme de certains condensateurs) côtoient des « arbres métalliques connectés » exprimés dans la même échelle et dans la même silhouette.
Ces arbres connectés témoignent à nouveau de l’audace de la Haute Borne.
Ils sont à la fois œuvres, échos au végétal et représentent la technologie d’aujourd’hui (spots wi-fi permettant aux usagers de se connecter avec le reste du monde).
Cet ensemble symbolise la symbiose entre un monde plus respectueux de l’environnement et les technologies.
Cet espace vitrine au-delà d’être un espace vert, qualifie et accompagne la rue du Président Paul Doumer qui prend alors une tout autre dimension.
Enfin, une fois la nuit tombée, c’est un autre paysage qui se dévoile aux passants et usagers, avec une mise en lumière modulable et dynamique de la nouvelle vitrine du Parc Scientifique de la Haute Borne.
© Fabian SERVAIS Directeur Atelier NERVURES
Programme
Requalification de la façade Paul Doumer (renommée ensuite promenade Stéphane Hessel)
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Jardins d’eau

Présentation
Le thème de l’eau, omniprésent dans la ville à travers ses canaux et par delà la mer, est décliné dans la construction du jardin, et révèle le « génie du lieu ». Elément constitutif de l’identité de Dunkerque, le thème de l’eau est décliné dans le jardin tant dans sa dimension physique que dans sa dimension évocatrice.
L’EAU DANS LE JARDIN
La forme générale du jardin en creux permet d’accueillir en point bas une noue paysagère propice au développement d’une végétation hygrophile. Le ponton creux, dans l’axe de la cheminée du bâtiment «Toiles et Bâches» permet une promenade à travers cet écosystème. Le miroir d’eau souligne le bâtiment «Toiles et Bâches» au niveau du parvis nord. Il allie magie des reflets du bâtiment, l’impression fugace de la lumière et la mise à distance nécessaire des façades par rapport au public.
La plage enherbée, vaste étendue d’herbe en pente douce accueille des bancs/transats au soleil. C’est un espace polyvalent et appropriable pour des manifestations et jeux de plein air.
La clairière des arbres d’eau permet le repos et les pique-niques abrités les jours de vent, ainsi qu’un ombrage nécessaire en été. Le chemin des osiers enlacés est un raccourci à travers le parc. Une haie en osiers vivants tressés et un sol en lanières minérales dessinent ce fil d’Ariane. Il s’élargit pour constituer des « petits lieux » qui feront l’objet d’usages définis avec les habitants lors d’ateliers participatifs.
LE JARDIN ET SES LIMITES
Le jardin est ouvert sur le quartier et sur la ville ; il s’étire au sud rue des passerelles, et au nord rue du Mail, grâce au traitement jardiné des deux parvis.
L’absence de clôture visible quand le parc est ouvert, créé un « continuum » évident entre la ville et le jardin. Les portails coulissant s’escamotent dans la végétation. Au Sud, le saut-de-loup permet de réduire la hauteur de la clôture à un mètre.
La présence du train comme élément cinétique et vecteur de rêverie. Des groupes de bouleaux à la frondaison haute cadrent le gabarit du TGV de manière théâtrale tout en masquant la vue des constructions au-delà de la voie ferrée.
«Toiles et Bâches» : un signal, une perspective : nous « empruntons » le bâtiment, élément limitrophe mais extérieur à l’emprise du jardin, pour en faire un élément de composition majeure de celui-ci.
© Métropole Architecture Paysage
Programme
Création d’un jardin public
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Centre d’art contemporain La Tannerie

Présentation
Qualité urbaine /d’insertion
Le projet met en relation le programme avec les quatre bâtiments indépendants constituant le site.
Le bâtiment 1, plus visible car donnant sur la rue, accueille le logement du gardien et un logement d’artiste en résidence.
Les bâtiments 2,3 et 4, parties intégrantes du Centre d’Art Contemporain, sont reliés par un auvent périphérique et s’articulent autour d’un parvis minéral, qui devient ainsi le cœur du centre d’art, faisant face à l’accueil et bordé de part et d’autre par la halle d’exposition et l’école d’art.
Qualité architecturale
Le bâtiment 2 se caractérise par une mise en couleur très marquée de la façade, visible depuis la rue des ponts. Tel un signal, il affirme la mutation d’un site à caractère industriel en un lieu dédié à la création artistique.
L’espace intérieur du centre est fortement marqué par l’histoire industrielle du site. La structure est entièrement visible. Les matériaux (bois, le béton et le verre) sont utilisés brut.
Trois espaces d’expositions sont répartis sur les deux niveaux du bâtiment. Une partie de la toiture est constituée d’une grande verrière laissant pénétrer la lumière et créant une forte relation avec l’extérieur. Les circulations verticales sont réparties dans des extensions bardées de bois. Situées sur les pignons du bâtiment. Elles permettent de conserver l’emprise des niveaux.
Système(s) constructif(s)
Structure en béton armé, plancher et charpente bois.
Intérêt(s) spécifique(s)
Acquises en 2002 par la collectivité, les anciennes Tanneries d’Amilly constituent un témoignage du patrimoine industriel de l’Agglomération et de la Vallée du Loing, qu’il était intéressant de préserver.
Programme
Réhabilitation d’une friche industrielle en équipement culturel
Bâtiment 1 : conciergerie et logement
Bâtiment 2 : Ecole d’art
Bâtiment 3 : Accueil et café
Bâtiment 4 : La « Fabrique » ateliers et expositions
Parc de 3 hectares
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Centre Mondial Kipsta

Présentation
Kipsta s’installe à Tourcoing, sur une friche industrielle au cœur de la ZAC de l’Union, avec l’ambition d’y développer son « village » à long terme. A l’image de la cité romaine, nous proposons deux grands axes qui se croisent au droit du futur cœur du site, « la place du village ». Nous sommes retenus sur ce propos urbain, qui structure et ordonne l’évolution future, avec la forte volonté de conserver au maximum les bâtiments existants.
C’est là notre principale fierté : avoir pu conserver autant, faire avec l’existant et le montrer.
Avec ses façades en briques et l’étonnante structure d’arches en béton qui suspend la toiture, ce bâtiment du groupe Décathlon ne ressemble à aucun autre.
Tout comme les autres bâtiments de la friche conservés, les structures et les matériaux bruts s’expriment à l’extérieur et à l’intérieur.
La création d’une grande halle neuve se fait dans la continuité de sa voisine existante. L’ossature en façade crée une modénature puissante qui évite l’écueil de la « boîte à chaussure ».
La structure existante et le plafond à caissons en béton offraient une grille préalable, devenue à la fois la règle et le guide d’un projet où tout est brut et apparent, avec un soin particulier apporté au dessin des réseaux techniques et à la notion de calepinage.
A travers cette rigueur, la cohérence entre structure, technique et matériaux, tant pour la partie réhabilitée que pour les extensions neuves, offre des espaces clairs et puissants, sans figer l’aménagement.
© Agence Beal et Blanckaert
Programme
Terrains intérieurs et extérieurs, espace de vente, bureaux
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jardin de l’Ormeau

Présentation
Le jardin est situé sur un îlot longé par la rue de l’ormeau. Il est organisé de façon à mettre en valeur la vue sur le château et à offrir un espace dégagé polyvalent ouvert sur la rue.
Il est traversé par un réseau de lignes issues des traces sur les murs, des limites parcellaires, des ondes de formes des éléments bâtis proches et lointains. Le dessin de cette structure évoque les lignes du blason de la ville, les pans de bois du centre ancien et le tressage de matières naturelles. Cet entrelacement de lignes est tour à tour, limite, sol, scène, kiosque, banc et luminaire. Il créé un motif et organise l’aménagement autour de parallélépipèdes minéraux et végétaux plantés d’euphorbes, de buis et d’un ormeau qui donne son nom au jardin.
Le long mur mitoyen est repris, raccommodé par touches sans modifier sa texture. Des losanges vierges de chaulage cadrent sur des détails de matière et de couleur.
Les tons vert-bleu du buis, orangé brique du béton et blanc sable de la chaux et du calcaire créent un tapis coloré qui se révèle depuis les bancs-gradins du fond de la parcelle et la venelle mais se découvre vraiment depuis le château.
Programme
Aménagement d’un jardin public en lieu et place d’un bâtiment démoli sur l’îlot du 14 juillet, dans le centre bourg de Saint Aignan, en contrebas du château.
Détails
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Réhabilitation – reconversion de la caserne Pittié : L’INKUB

Présentation
Entre mémoire et reconversion
Ancien bâtiment de casernement, l’installation de l’espace tertiaire numérique sera l’opportunité d’une revalorisation d’une friche militaire en mettant un point d’honneur à préserver le caractère et l’image globale d’un bâtiment datant de 1870.
Ce projet est l’occasion d’affirmer l’esprit originel du bâtiment via un travail de valorisation de la structure et des matières, tissant un lien entre architecture et aménagement contemporain.
La rigueur et l’austérité d’un ancien casernement mises au service d’une nouvelle utilisation, où les stéréotypes d’usage dans le tertiaire sont écartés.
(ARKEDIF)
Programme
Création d’espaces tertiaires numériques
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Cuisine centrale, Lille (59)

Présentation
Puiser sa force du sol, utiliser la matière déplacée pour modeler le projet et ses abords, rassembler les énergies et les faire se concentrer afin d’optimiser le projet jusqu’à son essentiel. Privilégier l’utile sans oublier l’agréable, conforter les temps , les espaces et le travail afin que le plaisir passe dans le produit. Permettre du changement, de l’innovation, de l’improvisation, afin de combler l’appétit mais aussi l’envie, la curiosité, le corps et l’esprit. La Cuisine Centrale de Lille sera un moment partagé, elle comblera les besoins et permettra aux équipes du personnels de plonger chaque jour dans une nouvelle expérience, culinaire mais pas seulement.
L’intégration d’un process est l’enjeu principal du projet architectural. Pour ce faire nous avons privilégié une approche fonctionnelle. Le concept est dérivé du pragmatisme nécessaire au process. Celui-ci met en place et intègre la fabrication du lieu et sa propre genèse conceptuelle. C’est la nécessité de créer du bâti qui énonce le concept. Cette seule complexité engendre le projet. On soulève un terrain, créant ainsi un espace utile. On y stratifie le programme et on repose le terrain (toit végétal) au dessus du programme.
Cette opération permet de préserver la biodiversité du site, en créant une sorte d’Olympe réservé à la faune et la flore présente sur le site originel.
© G.O-Architectes
Programme
Programme : Process de production de Repas (15000 repas / jour) + locaux Administratifs
Construction d’une cuisine centrale comprenant:
– un sous-sol:
– parking personnel VL 43 places,
– vestiaires et locaux personnel,
– locaux techniques,
– un rez-de-chaussée:
– bureau d’administration,
– restaurant et office de réchaufage,
– zone de production alimentaire,
– zone de réception des livraisons,
– zone d’expéditions,
– réserves et chambres froides,
– un étage: bureaux d’administration.
– un aménagement extérieur:
– parking personnel VL 15 places,
– aire de livraison Poids-lourds
– aire de compactage
– rampe d’accès au parking sous-sol,
– végétalisation
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Groupe scolaire Denise Albert

Présentation
OBS-336
Le groupe scolaire Denise Albert regroupe sur deux étages 7 classes de maternelle, 8 classes d’élémentaire, un restaurant scolaire et un centre de loisirs. Cette opération se situe au cœur d’un quartier pavillonnaire et s’inscrit dans le cadre d’un aménagement global à l’échelle de la ville. L’école Denise Albert est en effet implantée sur l’ancien site dit de « la cantine Kodak » qui préfigure le projet de reconversion des friches industrielles de la ville. La volonté d’A5A Architectes a été de constituer un front urbain de qualité, renforçant l’identité de l’équipement public tout en mettant en avant le caractère verdoyant du lieu. Avec ses volumes travaillés, ses couleurs lumineuses associées au matériau bois, l’école Denise Albert offre une architecture singulière, ludique et contemporaine et une ambiance chaleureuse et design à ses utilisateurs. Conçu sous l’angle de l’architecture bioclimatique, ce groupe scolaire aux volumes originaux est un bâtiment basse consommation répondant aux règles du label BEPOS EFFINERGIE. Ainsi grâce à la compacité de ses volumes, à une orientation et un taux de vitrage maitrisés, à une isolation importante de l’enveloppe, à une production de chaleur par géothermie sur sonde ou encore, à l’emploi de structures bois dans sa mise en œuvre, l’établissement se distingue en matière de consommation d’énergie.
Programme
Construction d’un groupe scolaire (7 classes maternelle, 8 classes élémentaire, 1 centre de loisirs, 1 restaurant scolaire et aménagement paysager des abords)
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La Cité de l’Innovation

Présentation
La Communauté d’agglomération Chartres Métropole en partenariat avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) d’Eure et Loir porte un projet de développement et de valorisation de l’entrepreneuriat sur son territoire. Dans ce contexte, l’agence d’architecture Diagonal a été retenue, lors d’un appel d’offre ouvert, pour aménager l’intérieur du bâtiment 22 du CM 101 (ancien Centre Mobilisateur 101 de l’armée de terre) au Coudray, commune limitrophe de Chartres, afin d’y créer la Cité de l’Innovation. Cet espace est dédié à l’entreprise pour favoriser l’émergence de projets, accompagner les jeunes entreprises et accélérer leur développement. Le Centre Européen d’Entreprises et d’Innovation (CEEI) hébergé sur le site a pour mission d’accompagner les porteurs de projet et de développer des animations liées à l’innovation.
Les hangars du CM 101 datent de la Première Guerre Mondiale. Ils constituent un ancien camp de prisonniers où a été créé, dans un des hangars, un séminaire pour prêtres allemands prisonniers (de 1945 à 1947) ; une chapelle, vestige de cette époque, décorée par l’abbé Franz Stock est protégée au titre des Monuments Historiques (MH).
Dans ce contexte de protection de MH, le parti de Frédéric Cordier Architecte a été d’insérer le projet dans le bâtiment 22 (entièrement rénové à l’extérieur dans le respect de l’existant mais sans aucun aménagement intérieur) sans toucher à la structure.
Il a imaginé sous la voûte en béton, des espaces de travail sur deux niveaux avec la superposition astucieuse de containers maritimes. Acheminés depuis le Havre, les containers ont parfois été découpés, ouverts pour être équipés de parties vitrées (apport de lumière) et/ou éventuellement assemblés pour former de plus grands plateaux. Puis, ils ont été aménagés sur place.
La palette de couleurs vives avec laquelle ils ont été repeints, inspirée de la marque C’ Chartres, dynamise l’assemblage des parallélépipèdes. La modularité des containers a permis de répondre au programme en créant des bureaux de différentes tailles, des salles de réunions, une cuisine avec son espace de restauration, des espaces de coworking, un fab-lab et deux blocs-sanitaires.
L’intérieur des containers est traité et équipé comme un bureau traditionnel avec chauffage et climatisation ; l’ensemble des alimentations est acheminé principalement par le plafond. Les espaces communs du hangar sont chauffés par des radiants gaz installés au plafond.
Les bureaux à l’étage sont distribués par des escaliers, des coursives et des terrasses en bois et métal qui donnent lieu à des espaces de détente appropriables suivant les envies des utilisateurs du site.
Les containers ont une dimension standard de 20 pieds (longueur 5,867 m, largeur 2,330 m, hauteur 2,350 m) soit une surface de 13,5 m² . Les différents plateaux de bureaux proposés sont donc des multiples de cette surface.
Seuls des bureaux à l’ouest, à l’étage au-dessus des salles de réunion, sont aménagés avec un cloisonnement plus traditionnel et ont une surface inférieure (12,7 m² ).
Programme
Bureaux pour des start-up créés dans des containers maritimes, disposés dans un bâtiment existant.
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Maison – Atelier

Présentation
Construit sur un terrain abandonné depuis trois décennies, ce projet accueille un logement et un atelier d’architecture.
Contraint par la surface de la parcelle (65m² ), il se développe entièrement en demi-niveaux afin d’offrir un maximum de lumière naturelle et de belles relations spatiales du rez-de-chaussée au toit terrasse orienté Sud. Les espaces de vie et de travail s’ouvrent sur la ville via de grands cadrages choisis en fonction des orientations et des perspectives offertes par le contexte urbain.
Son architecture est résolument contemporaine, attentive au construit et à l’art de bâtir. La structure en bois a été réalisée par des charpentiers locaux. Elle est protégée par une vêture en écailles d’acier mise en œuvre telle une couverture traditionnelle assurant sa pérennité et un dialogue fin avec la matérialité de l’îlot qu’elle reconstitue.
© Clément Berton
Programme
Habitat individuel et local professionnel en rez-de-chaussée
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Dans ma benne benne benne, Lille (59)

Présentation
Le projet propose l’aménagement d’une large étendue homogène, perceptible comme une entité unifiée au sein des murs d’enceinte existants, sans morcellement de l’espace, déjà en lien avec d’autres espaces extérieurs : celui du parvis du lycée, du passage couvert, des rues alentours.
Il opte pour une simplicité de traitement de l’ensemble de la surface offrant maîtrise du budget et polyvalence de l’espace.
Cette simplicité de composition et de traitement est animée par quelques éléments phares qui donnent l’ambiance du lieu. Ainsi, la signalétique, les plantations, la noue ainsi que l’éclairage ont vocation à extraire l’espace de l’image d’un parking standard au profit d’une identité plus marquée, spécifique au lieu, identifiable et associée à la mutation du site Fives Cail.
La signalétique se décline en trois dispositifs : un marquage au sol de peinture jaune, réutilisant le matériau simple et traditionnel des parkings et s’en appropriant les codes ; un marquage sur l’extérieur des murs d’enceinte ; l’installation de bennes qui constituent des jardins mobiles aux dimensions d’une place de stationnement avec l’implantation de jeunes sujets graphiques d’érables en cépées couplés à une prairie fleurie agrémentée de plantes sauvages et de graminées.
Dientre !
Programme
Aménagement du parking provisoire du quartier de Fives Cail
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Parc de l’Ermitage Sainte-Catherine

Présentation
Véritable belvédère, cet espace naturel transformé en parc est situé sur la rive droite de la Garonne, inscrit dans la continuité du Parc des Coteaux (de Bassens à Cenon).
Le parc se déploie comme un écrin de verdure sauvage où les espèces pionnières caractéristiques des friches industrielles dominent.
Un parc autour d’un lac vert artificiel
Bien plus connu pour son activité d’extraction, le parc trouve pourtant son origine dans un lieu de pèlerinage. Quand la municipalité de Lormont acquiert le site, devenu friche industrielle en 1997, elle affiche sa volonté d’ouvrir au public cet espace naturel en plein cœur urbain. La démarche d’aménagement s’appuie sur cette commande et sur le fil historique en conservant volontairement les indices de l’ancienne exploitation de cimenterie et les traces humaines et végétales de ce lieu.
Une mosaïque de paysages
Des micro-milieux (pelouses sèches, bois….) forment des écosystèmes en mosaïque qui peuvent continuer, malgré la fréquentation du site, à se développer. On peut ainsi apprécier la capacité du vivant à s’adapter à des conditions de friches industrielles, dans un apparent chaos forestier.
On est d’emblée dans la magie du paysage ; celui du lieu, ancienne friche issue de l’exploitation « de l’argile propre à fabriquer du ciment », celui du site en balcon, associé aux lointains de Bordeaux et de sa métropole.
Tout l’enjeu a été de passer d’une carrière à un parc public, en mixant les usages, en y aménageant un lieu polyvalent respectueux de la biodiversité en place. Un lac artificiel mis en scène au cœur de cet écrin boisé y apporte d’autres usages et des qualités d’ambiances pour toutes générations.



Bruissement des feuilles des peupliers et saules rythmés par les cris des jeunes qui se baignent dans le lac. On y ressent une joie de vivre, un sentiment d’être dans un endroit agréable.
A la belle saison, on peut même y dormir dans un refuge périurbain en forme de nuage !
« Nous avons tous déjà fait, au moins une fois, l’expérience d’une longue promenade où s’installe, au cours de la marche, un lien entre nous et le monde. Tandis que le monde accueille nos pas, nos empreintes, notre poids et notre souffle, nous nous imprégnons des odeurs, de l’air, des sons, et nous nous projetons déjà là-bas au loin vers l’horizon. Une relation mouvante et vivante s’installe. Une rencontre s’établit, une rencontre qui n’est pas uniquement visuelle. […] Ces expériences arrivent souvent sans qu’on s’y attende. Elles surgissent dans des moments où nous nous rendons disponibles et ouverts ? Comment le paysagiste peut-il faire advenir une telle relation ? Un projet de paysage peut-il produire un tel effet sur les individus qui en font l’expérience ? » Passeurs de paysages – Sonia Keravel
Programme
Ouvrir au public en toute sécurité une friche industrielle et valoriser l’histoire et la biodiversité du site
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Le Sonic, Centre d’Expressions Musicales

Présentation
Reconversion d’une friche militaire en équipement culturel (studios de répétition et scène pédagogique)
Inscrit dans l’esprit du Fort de Tourneville, le projet présente une volumétrie franche soulignant les lignes qui structurent le site. Cet équipement constitue la première tranche de l’école de musique prévue pour redonner vie au lieu. La réalisation a consisté à réaménager des anciennes soutes à munition et artilleries en optimisant leur qualité acoustique intrinsèque, qu’il s’agisse des voûtes en pierre et briques du corps principal ou de la partie enterrée qui a été mise à nu. Le nouveau volume qui héberge l’entrée et l’administration lie les deux bâtiments existants et s’ouvre sur un patio extérieur privé, planté et aménagé, en limite de la muraille. Sa coursive vitrée protégée par un large auvent s’appuie sur une portion de muraille et se prolonge le long de la salle de spectacle, « le tube ». Le traitement architectural se réfère aux matériaux militaires et maritimes avec sa structure en métal et l’emploi du corten.
Propos des architectes Yvan Franic et Michel Garcin :
« L’essence du projet, c’est la mémoire militaire du lieu…
Quand on décide de ne pas nier l’existant mais au contraire de le valoriser, cela permet d’ancrer le projet dans son histoire, sa réalité, sa nouvelle vie de centre d’expression musicale et de centre de formation de musiques actuelles…
L’architecture, ce n’est pas simplement une réponse économique, technique et architecturale à un programme, ce n’est pas une juxtaposition de bonnes études. C’est une vision globale qui dépasse la réponse strictement architecturale…
Sans prétention, on est le maître de l’œuvre, on a précisément rêvé, sur la planche ou sur l’ordinateur, mais on a rêvé les yeux ouverts…
L’architecture doit rester un espace de liberté et le bâtiment doit garder une liberté de fonctionnement…
Il faut laisser le bâtiment prendre des rides. Il faut réaliser des bâtiments qui peuvent encaisser les changements. »
PRIX DE LA REGENERATION PATRIMONIALE du Grand Prix d’Architecture et d’Urbanisme de Haute-Normandie 2016
CAUE76
Programme
Reconversion d’une friche militaire en équipement culturel (studios de répétition et scène pédagogique)
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Les Docks, Cambrai (59)

Présentation
La mutation du site des Docks et Entrepôts de Cambrai offrait un champ unique de redéploiement d’une activité économique à dominante tertiaire sur un site possédant des atouts majeurs.
Localisé sur un axe routier stratégique en relation très proche avec le centre-ville, il représente 6 hectares de verdure en friche bordant le canal de l’Escaut, une situation favorable à la création d’un projet urbain de qualité. Ce lieu est chargé de l’histoire industrielle ayant façonné l’économie cambrésienne et dont les traces de l’activité sont encore visibles comme le tracé ferroviaire qui subsiste dans la ville, la darse permettant le trafic de marchandises par voies navigables, ou encore les empreintes laissées au sol par les bâtiments démolis des halles.
La stratégie d’aménagement s’appuie sur ces préceptes en fixant un certain nombre de principes urbains et environnementaux. Elle prévoit en particulier un ensemble immobilier qui dégage un poumon vert au cœur de la ville et participe à l’amélioration du cadre de vie cambrésien. Les bâtiments, en s’implantant en ceinture du périmètre de propriété, travaillent les percées visuelles vers ce cœur d’îlot ouvert et verdoyant.
Elle répartit ensuite l’emprise des parcs de stationnement liés aux activités en poches périphériques afin d’en limiter l’impact et les nuisances et utilise la trame orthogonale des anciens bâtiments pour inscrire les bâtiments sur les axes historiques du site.
Enfin, elle déploie un ensemble de bâtiments en peigne ou en L qui maximisent les vues et se projettent dans le cadre naturel du site. Elle définit aussi une stratégie volumétrique et architecturale contemporaine s’inscrivant dans le renouveau du site. Tous les bâtiments possèdent en effet des soubassements identiques mais varient dans leur revêtement entre le bois, le trespa et la brique, une diversité de traitements qui devait engendrer une animation urbaine et évoquer la sensibilité des paysages urbains nordiques.
Suite à la fermeture des Docks et à la démolition de tous les bâtiments associés le terrain est aujourd’hui vide. La darse reste en l’état avec, au sud ouest du site, une arche en brique qui marque l’embouchure de la darse vers l’Escaut. Le terrain reste dans un état sauvage naturel représentant une large emprise végétale. Le premier bâtiment réalisé, un bâtiment en L de quatre niveaux, affiche, sur un soubassement en béton matricé, des façades aux bardages en tasseaux de bois verticaux. Fonctionnels, ces plateaux de bureaux sont destinés à des opérateurs publics et privés.
Si ce premier bâtiment a trouvé ses utilisateurs, la conjoncture économique actuelle hypothèque encore le développement futur du site
© Coldefy & Associes Architectes Urbanistes
Programme
Reconversion de site
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42 logements, Lille Hellemmes

Présentation
Le site du projet s’inscrit dans l’une des nombreuses friches du territoire de Fives et Hellemmes en plein renouvellement urbain. La situation de la parcelle à
l’angle de la rue Ledru Rollin et rue des rogations dans un tissu urbain marqué par une diversité typologique et une hétérogénéité des masses bâties amène le projet à réorienter son environnement.
De par son gabarit et son fonctionnement, le propos urbain du projet vise à établir une échelle de logement collectif en rappelant celle existante sur la rue des Pierre Legrand tout en assurant une transition avec l’environnement direct des maisons de ville.
Le bâtiment s’implante à l’alignement de l’espace public tout en accrochant l’angle de la rue des Rogations et de la rue Ledru Rollin. Il reconstitue le
front-à-rue, élément indispensable dans l’organisation de ce tissu urbain. L’intention de rétablir une échelle plus « urbaine » (gabarit R+5) tout en assurant
l’intégration du projet dans son environnement (avec un bâtiment d’angle à R+2) amène à concevoir le bâtiment selon trois principes : verticalité, porosité et
fragmentation des volumes. Le bâtiment s’organise selon des « failles » où viennent s’installer des loggias bénéficiant d’une orientation optimum : ainsi quatre volumes viennent se dessiner selon un rythme élancé. La toiture et ses acrotères varient en hauteur et en profondeur afin d’accentuer cette sensation de verticalité dynamique.
Le rez-de-chaussée fonctionne selon les mêmes intentions et permet d’établir un effet de socle qui se développe sur le pourtour de la parcelle. Il constitue
une vraie relation avec l’espace de la rue et les habitations mitoyennes de faible gabarit, pour créer un bâtiment en R+2 articulant la relation du projet au
bâti résidentiel environnant et dessinant une couture urbaine avec le contexte fragmenté du projet.
Le traitement des façades s’appuie sur un contraste clair et élégant en confrontant teintes blanches et lumineuses et teintes anthracites minérales et
expressives. Chaque teinte est représentative d’un matériau : béton blanc pour le socle, le volume d’angle et les failles verticales, trame de tuiles vernissées et ardoisées pour le corps du bâtiment.
Une tuile en terre cuite à pureau plat a été utilisée, en différentes teintes (gris émaillé, noir émaillé et ardoisé) disposées suivant un calepinage aléatoire et épousant la géométrie dans ses retours et inclinaisons.
Les angles du bâtiment recevant un bardage sont traités par des arêtiers métalliques de teinte gris anthracite, ces ouvrages se déploient ensuite horizontalement pour former un chéneau encastré ôté rue. L’écriture fine de la métallerie permet de traiter l’ensemble des finitions de façade : habillage
des tableaux et cadres saillants venant exacerber le rythme des ouvertures.
Programme
42 logements
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Résidence Les Allumettières

Présentation
Lieu emblématique de l’histoire manufacturière de Trélazé, Les Allumettières constituent le témoin d’une impressionnante restructuration de deux halles industrielles de l’Ancienne Manufacture d’Allumettes à Trélazé pour la création de 52 logements locatifs sociaux.
Immobilière Podeliha, propriétaire du site de l’ancienne manufacture des Allumettes sur la commune de Trélazé, a achevé la première phase de reconversion de cette friche industrielle avec la livraison de 52 logements semi-collectifs. Le projet s’est inscrit au sein des halles B et C, construites de 1947 à 1949.
L’enjeu était d’apporter un nouvel usage du logement, en lieu et place de ces halles tout en mettant en valeur ce patrimoine de la première moitié du xxe siècle. Le projet a ainsi contribué au développement de logements de différentes typologies (du T2 au T4) au sein de l’enveloppe bâtie des halles. La structure et charpente béton remarquable ont été conservées et restaurées. La toiture a été tantôt rénovée, tantôt évidée pour accueillir de larges espaces de cours privatives et végétalisées ainsi que de grands balcons. Les lanternons réhabilités voire recréés et le dessin des pignons conservés marquent aujourd’hui fortement l’image de cette résidence et du site. Le mail central végétalisé structure la résidence et offre un lieu de vie commun aux habitants. Cette opération a ainsi permis d’allier le respect et la mise en valeur du patrimoine de l’ancienne manufacture, et la qualité d’usage tout en maîtrisant les coûts.
Cette nouvelle construction loin de l’image habituelle de l’habitat social est désormais baptisée : Résidence Les Allumettières, en hommage aux nombreuses ouvrières ayant travaillé sur le site et notamment au sein des halles B et C, lieu de l’emboîtage des Allumettes.
Photographe : Arthur CORGIER
Programme
Restructuration de deux halles industrielles de l’Ancienne Manufacture d’Allumettes à Trélazé pour la création de 52 logements locatifs sociaux.
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Reconversion de la filature de Ronchamp

Présentation
La filature de Ronchamp était vouée à une démolition certaine pour faire place à une zone d’activités. Le volontarisme du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges a convaincu les élus de la communauté de communes que la requalification des bâtiments de la filature de Ronchamp était à envisager et cela notamment au travers des échanges qui se sont construits avec les acteurs possibles de cette mutation. Ils ont été dès les prémices du projet par les élus de la CCRC et le PNR des Ballons des Vosges, poursuivis dans la durée de sa conception puis de sa réalisation.
Les services de l’Etat, DDT, architecte et paysagiste conseil, CAUE, DRAC ont accompagné le maître d’ouvrage, de manière à faciliter l’émergence d’une alternative à la table rase. Fin 2013, il devient évident qu’une restructuration de la filature est possible. L’approche pragmatique proposée par Atelier Cité Architecture a convaincu que la réhabilitation des bâtiments existants pourrait être une réelle plus-value pour le territoire de communauté de communes et ses habitants.
La filature s’inscrit dans un territoire et s’adresse essentiellement aux habitants de la communauté de communes. Elle permet de développer des activités de service aux entreprises de proposer de nouveaux services à la personne dans les domaines du sport, de la culture, des loisirs et du tourisme et de créer des liens entre eux. Plus largement il s’agit de faire de ce site un lieu « passant » entre Ronchamp et Champagney, par l’aménagement du canal usinier en voie verte dédiée aux mobilités douces.
Ainsi l’enclave que constitue la friche de la filature devient dès lors une porte d’entrée ouverte sur les autres communes et potentiellement sur un réseau régional voire européen de pistes cyclables. La voie verte ouvrira le site de la filature à de nouveaux usagers et à de nouvelles activités. Le site contribuera à favoriser l’inter-modalité entre la vallée et des sites comme la chapelle Notre Dame du Haut, le bassin de Champagney ou la station de la Planche des Belles Filles, en proposant des services de navettes, vélo, auto-partage … Le choix d’articuler clairement espaces piétons sécurisés et espaces dédiés aux circulations et stationnement de véhicules motorisés, indispensable au bon fonctionnement du « quartier » de la filature est essentiel. Enfin, le projet reste cohérent au quotidien avec l’échelle du territoire et la géographie des lieux.
Texte Atelier Cité de l’Architecture
Programme
Reconversion et aménagement du site des anciennes filatures de Ronchamp
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L’Agora

Présentation
Qualité urbaine / d’insertion
Le projet de l’Agora se situe dans le cadre d’une opération de réhabilitation et de restructuration d’un site industriel, une ancienne usine de production automobile. Sur les 8415 m² d’origine, 4445 ont été démolis et 197 ajoutés pour donner un équipement de 4167 m² .
Dénommé « La maison », l’immeuble donnant sur la cour d’entrée a été réhabilité. La partie avant de l’usine a laissé place à un vaste parvis-jardin, qui précède aujourd’hui l’équipement. Les structures de l’ancien bâtiment ont été préservées. Elles organisent l’espace et pourront accueillir des voiles d’ombrage.
Une voie automobile ceinture le site et dessert le parking, installé dans la profondeur, et les locaux techniques.
Qualité architecturale
Le projet de restructuration s’est appuyé sur la préservation des structures de l’usine originelle. Parfaitement mise en valeur, la trame constructive a servi d’assise au projet en recevant de nouvelles façades et une nouvelle couverture.
Les accès, tant à l’est qu’à l’ouest, desservent un axe central, véritable espace public depuis lequel est distribué le programme.
Système(s) constructif(s)
Structure métallique d’origine. Sobriété des matériaux et des couleurs pour le second œuvre.
Qualité(s) d’usage
Omniprésente, la lumière naturelle pénètre jusqu’au cœur de l’équipement par les sheds orientés à l’est. Cette disposition est complétée par deux patios centraux autour desquels s’organisent les bureaux et les salles de réunion.
Dimension environnementale
Le bois a été utilisé pour les menuiseries intérieures et extérieures, les murs à ossature, la charpente et l’isolation intérieure et extérieure sous forme de fibre.
Chauffage et rafraîchissement sont alimentés par de la géothermie verticale, selon un système réversible. Récupérée dans la nappe phréatique, la chaleur est transférée au circuit de la PAC avec une technologie eau glycolée – eau.
Équipement reconnu dans le cadre de l’appel à projets “Territoire à énergie positive pour la croissance verte”.
Intérêt(s) spécifique(s)
La collectivité a souhaité faire de l’Agora, un bâtiment démonstrateur, associant un projet de réhabilitation de friche industrielle de grande emprise, élément patrimonial local important, et le recours aux énergies renouvelables et aux bio-matériaux. Le tout, pour servir un projet social et culturel de territoire, lieu de rencontres et d’échanges, qui réponde aux attentes des habitant-es.
Programme
Pôle social regroupant au sein d’un « guichet unique » des acteurs sociaux locaux (services publics et associations).
Détails
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Le Cube

Présentation
Le projet consiste en la reconversion d’une ancienne friche industrielle (usine de fabrication de pâtes puis poterie) en espace culturel polyvalent.
Le bâtiment choisi pour la réhabilitation est situé dans le bourg à proximité du château et des communs. Son accès, possible depuis le parc ou la rue, est donc facilité.
L’équipement a pour vocation d’être ouvert à tous afin d’accueillir diverses manifestations musicales, culturelles, artisanales…. Aussi, pour prévenir toute dégradation, l’aménagement intérieur privilégie la sobriété et la robustesse. Le mobilier (bar, bancs, tables) et la scène sont en béton, l’escalier intérieur, son habillage et ceux du bar, en acier.
Le caractère traditionnel de la construction a été entièrement respecté et valorisé. Le plancher en bois a été restauré et les murs intérieurs recouverts d’un enduit naturel à la chaux.
Seul le rez-de-chaussée accueillant la salle de spectacle est accessible au public, l’étage, lui, réservé au stockage des archives et du matériel communal, est sécurisé.
Un soin particulier a été apporté à la signalétique réalisée en métal.
Enfin, à l’extérieur, un talus jouxtant l’espace polyvalent a été abaissé pour créer un théâtre de verdure.
(CAUE 58)
Programme
Aménagement d’une ancienne manufacture en espace culturel ouvert à tous, toute l’année et pour l’accueil de manifestations divers (concerts, expositions…).
Détails
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Manufacture Gasse et Canthelou : reconversion de friche industrielle en 81 logements

Présentation
Le projet se situe dans le centre ville d’Elbeuf dans l’ancienne usine textile Gasse et Canthelou qui a fermé en 1967. Les bâtiments de cet ensemble datent de 1840 pour le bâtiment principal et du début du 20ème pour la partie ateliers en sheds à usage de tissage. Le programme ambitieux de ce projet de reconversion de friche industrielle en logements collectifs redonne toute la cohérence à ce château de l’industrie en conjuguant conservation et modernité et en prodiguant une attention particulière à l’espace public.
Le caractère industriel sublimé
Le programme de réhabilitation de cette manufacture s’est fait en deux tranches avec 58 logements réhabilités dans la partie la plus ancienne et l’aménagement de 23 logements dans les sheds.
Dans les bâtiments les plus anciens, l’ensemble des façades en brique inscrites à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques et leurs décors ont été reconstitués. Les châssis d’origine ont été remplacés par des fenêtres bois à double vitrage, dont la conception fait référence aux anciennes fenêtres « à guillotine ».
Dans les sheds, deux travées de toiture ont été supprimées pour permettre l’accès et l’éclairement des appartements où seule la structure métallique de charpente et les poteaux en fonte ont été conservés. Les façades ont été composées suivant un rythme d’ossature métallique rapportée avec un habillage en brique de parement, en rapport avec le caractère industriel des lieux. De grands châssis métalliques, sur le modèle des anciens ateliers, viennent apporter la lumière sur les rez-de-chaussée et étages des appartements. Dans le bâtiment central le plus élevé, un ascenseur panoramique a été installé, permettant une vue sur l’ensemble des toitures de la partie des sheds.
Rues intérieures
L’esprit de « la rue » de l’ancienne usine a été reconstitué par le traitement au sol d’un caniveau en pavés anciens, ponctué par un alignement de candélabres. Dans la perspective de cette rue, la passerelle reliant à l’origine la chaufferie à la salle des machines a été restaurée en verre. L’horloge emblématique de l’usine y a retrouvé sa place. Des courettes latérales, implantées perpendiculairement à la rue centrale, desservent les appartements des sheds. Elles sont aménagées en platelage de bois, en alternance avec des parties végétalisées qui agrémentent visuellement les espaces communs.
Fonctionnalité et lumière
Les appartements du bâtiment central sont très largement éclairés par des châssis en bois à double vitrage. Les plans de cellule sont fonctionnels et offrent des cuisines ouvertes sur le séjour. Les hauteurs sous plafond importantes en rez-de-chaussée ont été utilisées pour aménager des espaces de « bagagerie » à ossature métallique, apportant des surfaces de rangement.
Dans les sheds, les appartements en duplex ont été conçus en petites unités indépendantes de type maisons accolées, desservies par les deux courettes intérieures.
Programme
reconversion d’une usine textile du XIXème en logements. Concours.
Détails
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Friche Frasaco, 64 logements aidés sur le site d’une ancienne usine

Présentation
Le projet d’urbanisation de la friche industrielle se situe dans un quartier proche du centre ville d’Elbeuf, à vocation mixte : résidentielle et semi-industrielle. Quelques entrepôts d’activités côtoient encore des immeubles d’habitations collectifs ou individuels. La ville a mis en oeuvre un vaste programme de rénovation urbaine. La démolition de l’ancienne friche Frasaco offre l’opportunité de densifier le tissu urbain et de compléter l’offre de logements sociaux.
Un îlot dense intégré au site
Le parti architectural a été de traiter et densifier cet espace urbain. Le projet se compose de 3 immeubles collectifs R + 3 et de 26 maisons individuelles (jumelées ou en bandes) situées en coeur d’îlot. L’implantation des 3 logements collectifs en limite de propriété ferme les perspectives depuis la rue et dessine un espace public confidentiel. Le respect des gabarits existant et le traitement des façades, reprenant le vocabulaire architectural des ateliers d’Elbeuf – grandes ouvertures et étage en attique – redonnent à la rue une unité cohérente et intègrent le projet dans le site urbain.
Un coeur d’îlot verdoyant
Le bâti qui compose l’intérieur de l’îlot, formé de logements individuels accolés, est disposé de façon à donner une impression d’espace par ses vues transversales ponctuées de plantations. Il libère un espace central traité en place paysagée.
L’ensemble des accès aux logements se fait depuis l’intérieur de l’îlot. Le premier niveau des logements collectifs est consacré au stationnement des véhicules, ce qui permet d’offrir des conditions d’habitabilité confortables en termes de lumière et d’intimité. Un espace est aménagé devant chaque logement individuel pour permettre aux voitures de se garer. Quelques places complémentaires sont ajoutées le long de l’espace vert central. Le traitement des espaces végétalisés permet une mise à distance de l’espace public des entrées des logements.
Une démarche Haute Qualité Environnementale a régi les grands principes du projet, influençant le choix des matériaux tels que : les menuiseries en bois, l’installation de panneaux solaires, le choix de l’isolant et la récupération des eaux de pluie pour l’arrosage des jardins.
Programme
urbanisation d’une ancienne friche industrielle : 3 immeubles collectifs R + 3 et 26 maisons individuelles (jumelées ou en bandes) – CONCOURS
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Référencement










Les jardins suspendus

Présentation
Forteresse du 19ème siècle construite sur le principe des forts Vauban, le fort de Sainte-Adresse était abandonné depuis 1972. Patrimoine historique havrais, cette friche militaire de 17 ha bénéficie d’une vue sur l’estuaire, la mer et la ville. La ville lui offre une seconde vie dédiée à la promenade et au monde des plantes. Le nouveau parc urbain devient un lieu paysager sobre, qui respecte l’identité du site ; il met en valeur l’architecture de la friche militaire reconvertie.
Du lieu de guerre à l’espace de paix
Le projet de Samuel Craquelin était de « faire une opération douce dans un site plutôt lourd, […] nous allons renverser l’image de défense du fort pour en faire un espace de paix ». Il constitue aujourd’hui un lieu multiple qui offre diverses approches de la botanique, des serres aux parterres fleuris en passant par la promenade rustique et le sous-bois. Site de production, d’exposition et de préservation d’espèces rares, le fort aborde ainsi la plante sous plusieurs angles. C’est également un lieu d’hommage aux botanistes explorateurs partis du Havre. C’est le fil conducteur de la promenade des remparts. Sur les bastions du fort, évoquant des pointes de flèches pointant vers les points cardinaux, sont aménagés quatre jardins à thème : explorations contemporaines, flore nord américaine, plantes d’Asie Orientale et découverte des terres australes.
Plantes en scène
En entrant par le Sud, le visiteur traverse les douves et un tunnel sous les remparts. De ce passage sombre et froid, il émerge soudain dans un site lumineux, immense et civilisé. Dans cette cour intérieure, nichée au sein du fort, des serres d’une surface de 5000 m² encadrent symétriquement des pelouses. Elles abritent les collections végétales de la ville. Des palmiers ponctuent l’espace. Au fond de la perspective, les voûtes en brique de la forteresse arrêtent le regard. Ces 18 alvéoles sont réservées aux services municipaux ou laissées libres. Tout le site se révèle lorsque l’on monte le sentier vers le bastion sud-ouest (un ascenseur permet l’accessibilité à chacun). Le sentier serpente sur les sommets des remparts. Un chemin tondu dans les herbes hautes invite à la découverte des jardins thématiques. Des chambres de verdure abritent des espaces de repos, rompant avec l’échelle grandiose du site.
Aménagement durable
Le projet a été pensé dans une démarche de développement durable et de HQE. Il a permis de sauvegarder et valoriser le site en le rendant accessible à tous. Le bâti créé n’a aucun impact sur le paysage urbain. Les matériaux et les procédés de construction sont respectueux de l’environnement. Les produits de démolition ont été concassés pour créer les allées. Le modelé du terrain a été respecté. Les équipements techniques privilégient les économies d’énergie : géothermie, isolation thermique, chaudière à condensation et panneaux solaires. Les eaux pluviales sont récupérées pour l’arrosage et les parkings « verts » permettent l’absorption de l’eau par le sol. La gestion différenciée est également un élément fort du projet qui a été conçu dans le respect de l’écologie des milieux traversés.
Programme
Reconversion d’une friche militaire en jardin public/parc urbain
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Réhabilitation/transformation de la friche Vatine pour création de bureaux

Présentation
Transformation- réhabilitation et reconversion d’une friche industrielle, ancienne scierie située en secteur protégé ABF, en locaux recevant une entreprise d’aménagements en forêt. Création de bureaux, vestiaires et locaux communs. Chantier particulièrement technique de par la vétusté des bâtiments (absence de fondations, toitures très dégradées, façades déstabilisées, amiante). Une improvisation constante pour s’adapter aux exigences de l’existant et un travail soigné de toutes les équipes pour sauver un patrimoine industriel ordinaire, du quotidien, chargé de mémoire.
« Une friche industrielle au cœur d’Yvetot à fort potentiel d’usage
Le site de cette friche industrielle de la scierie Vatine a connu de nombreux remaniements et types d’occupation. La dépollution engagée par les propriétaires précédents n’autorise pas d’autres usages que de l’activité tertiaire. L’entreprise Environnement & Forêt cherchant un terrain plus vaste avec des zones abritées pour ses stockages a vu l’opportunité ici de rester sur la commune d’Yvetot pour y délocaliser son siège social.
Les installations existantes offrent un potentiel d’usage important pour l’évolution de l’entreprise mais le terrain délaissé depuis plusieurs dizaines d’années était dans un état de dégradation assez avancé.
Interventions délicates réussies grâce à la souplesse d’adaptation de l’ossature bois.
Notre travail a consisté à intervenir sur 3 principales zones : anciens bureaux de la scierie, anciens vestiaires et sanitaires, et un local central transformé à usage de cuisine et salle de restauration/réunion.
L’intervention sur les bureaux, bâtiment emblématique de la friche a supposé un travail d’improvisation et d’adaptation constant avec les entreprises. Une fois passé le désamiantage, les interventions sur le bâti existant ont consisté à redresser la structure d’origine pour permettre la réalisation de fondations et d’un dallage. La reprise complète de la toiture des bureaux et le remaniement des halles ont permis d’assurer la mise hors d’eau de la couverture pour ensuite engager les différentes actions d’aménagements et de consolidements.
La bâtisse est désormais sauvée et le patrimoine industriel de ce quartier d’Yvetot est préservé sauvé grâce à la souplesse et la capacité d’adaptation de l’ossature bois.
Conservation et réemploi autant que possible
Nous avons avec les entreprises réussis à réemployer une partie des éléments de structure, ainsi que des planches de bardages qui ont étaient brossées et mis en scène dans le hall d’entrée. Le Maître d’ouvrage a accepté de garder des vestiges tels que des anciens interrupteurs, des ferrures ou autres dispositifs en porcelaine pour les fils électriques. »
Texte Atelier 970, architectes.
Programme
Transformation- réhabilitation et reconversion d’une friche industrielle, ancienne scierie située en secteur protégé ABF, en locaux recevant une entreprise d’aménagements en forêt. Création de bureaux, vestiaires et locaux communs.
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Pôle Culturel & Associatif ECLAT, Willems

Présentation
« lustre d’antan, éclat d’avenir »
Ce pôle associatif et culturel est voulu dans un quartier en mutation en continuité avec l’actuel centre-ville, sur un nouvel axe public structurant le reliant aux équipements existants. Il s’installe sur la friche d’un site industriel dont un bâtiment restauré est réutilisé.
Le projet répond à des objectifs simples :
– Une organisation claire des programmes qui s’articule autour d’un seul lieu remarquable : l’espace de plein air, ces fonctions s’identifient clairement et sont toutes réunies par le hall, espace de rencontre et d’échange.
– Une insertion simple dans le projet urbain de centre-ville, qui rappelle par une disposition autour de l’espace de plein air, l’image du modèle local de la ferme au carré.
– Une architecture qui superposant une modernité de matériaux sur une forme en cohérence avec l’architecture traditionnelle du secteur ; propose le signal fort et identitaire d’un équipement culturel contemporain.
Programme
Restructuration de la friche industrielle Caddy en pôle associatif et culturel regroupant un pôle enfance, une médiathèque, une salle polyvalente (spectacle/activités) et un pôle associatif.
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Résidence les Jardins de la Marque, Hem

Présentation
« Un projet situé : requalification en entrée de ville d’une ancienne friche en un nouveau morceau de ville » Réinventer un morceau de ville pour provoquer une dynamique urbaine dans toutes ses dimensions est toujours un enjeu aux contraintes multiples. A ce titre le projet de renouvellement urbain de l’ancienne friche Declercq est exemplaire, par son intégration à l’échelle du quartier, structurant pour la ville de HEM, par l’offre d’une mixité programmatique répondant aux usages en constantes mutations, une attention accrue à la qualité des insertions et des coutures urbaines du nouveau quartier avec les équipements existants, une conception architecturale, paysagère et urbaine durable et mutable.
L’espace urbain, libéré suite au départ de l’entreprise Declercq, appartient à un lieu-dit : « Hempempont ».
Ce quartier de la ville d’Hem, dont les traces urbaines sont liées à l’activité textile depuis le 17e siècle, connaît une évolution régulière, support d’une activité commerciale ancienne encore préservée aujourd’hui.
Le programme se compose d’un ensemble commercial, sous forme d’un ¨Retail¨ permet de conforter le front à rue du Général Leclerc, mais aussi d’annoncer une porosité qui offre des cheminements et des vues en profondeur, dans ce paysage de bord de la Marque.
Ainsi qu’un nouvel îlot de logements, constitué de 4 corps de bâtiments qui s’articulent entre eux pour valoriser un grand jardin résidentiel glissant doucement vers les rives de la Marque.
Programme
Requalification en entrée de ville d’une ancienne friche en d’un nouveau morceau de ville. Création de 51 logements collectifs et de cellules commerciales (Créché / Biocoop / Boucher/Chocolatier)
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Réhabilitation d’une friche pour le parc Ausone

Présentation
Cette ancienne carrière d’argile de 22 hectares est longtemps restée en friche, comme un espace infranchissable au milieu d’un quartier résidentiel.
Le terrain est racheté par la ville en 2017, pour être réaménagé. Une partie est consacrée à des opérations immobilières et plus de la moitié restante devient le parc Ausone.
Renaturation et mise en valeur de la biodiversité :
Tout l’enjeu ici est de transformer ce site industriel pour redonner la place à la biodiversité existante dite « ordinaire », comme les 8 hectares de bois préservés : c’est le principe de « renaturation ». Celle-ci a commencé naturellement depuis l’abandon du site dans les années 1960, lorsque la végétation a repris ses droits.
Au sud-est on trouve les « cellules du vivant », des boisements doucement rythmés de cheminements discrets à travers des chênes centenaires, mais aussi des saules, ormes, acacias, ou peupliers. On trouve également sur le site des prairies à papillons, d’anciens arbres fruitiers, témoins d’un passé agricole, ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux.
L’intervention paysagère se fait discrète pour laisser toute la place aux éléments déjà présents sur le site.
Le parc a sept entrées, s’enfonçant toutes dans les quartiers résidentiels environnants, comme autant de passages discrets et confidentiels, des trouées dans les bois ou des tunnels de verdure.
Au milieu du site on trouve la colline, un relief recréé pour relier la station de tramway, 11m plus haute que le niveau du parc. Cette entrée plus marquée correspond à l’échelle urbaine.
C’est ici que se place l’observatoire, une structure bois qui offre une vue plongeante sur l’ensemble du parc. Son rez-de-chaussée abrite des toilettes sèches, prévues pour 12 000 passages par an.
A l’image d’autres éléments architecturaux qui ponctuent le parc de surprises, on trouve ainsi la passerelle des jardins filtrants ® , une structure métallique de forme tubulaire qui serpente dans le paysage. Ou encore le pont suspendu, une passerelle rouge qui se balance dans les chênes, et peut nous donner l’impression d’être des aventuriers au milieu de la jungle !
Au nord on trouve la clairière des enfants, un espace ludique où les jeux sont répartis dans des cercles au sol ensablé.
Juste au-dessus se trouve un corridor écologique, qui file de la rue Beyerman à la rue du Réduit, en suivant un ruisseau. C’est l’occasion d’y placer des ruches et des abris pour chauve-souris. Ici les chemins sont plus étroits, permettant de profiter du calme de ce passage entre ombres et lumières.
L’énergie solaire est collectée par un mât solaire autonome et des plots dans les arbres ou au sol. L’entretien est réalisé en gestion différenciée, encore une attention portée au respect du lieu.
LA PHYTOREMEDIATION
C’est une technique de génie végétal s’appuyant sur le métabolisme des plantes pour accumuler, transformer, dégrader, concentrer, stabiliser ou volatiliser des polluants (molécules organiques et inorganiques, métaux lourds, radioéléments) contenus dans les sols et les eaux contaminés. En fonction du site et des polluants identifiés dans le milieu naturel, les espèces les plus adaptées seront sélectionnées pour leur capacité à agir sur ces molécules.LES JARDINS FILTRANTS ®
Un jardin filtrant ® est un jardin conçu par sa forme et sa composition (choix des plantes) pour la dépollution de l’eau, de l’air, et des sols via les processus de phytoremediation. La conception de ce jardin est propre aux caractéristiques du site et notamment aux quantités et à la nature des polluants décelés.
Découvrez ici un plan fait par la ville …
Texte CAUEGironde
Programme
Parc public à l’emplacement d’une ancienne friche
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Bazaar St So

Présentation
Le projet consiste en la réhabilitation d’une Halle de gare se transformant en un lieu dédié à l’économie créative. On y trouve un grand atelier partagé, un espace événementiel flexible avec cuisine et bar, un hall d’accueil, des bureaux partagés et des salles de réunion.
Le Bazaar est la métamorphose d’un bâtiment du patrimoine industriel en un lieu de production contemporain. Ce projet est par essence la métamorphose d’une gare marchande pour en faire un lieu effervescent de créativité et de production au cœur de la ville.
Son programme est mis en lumière grâce à son intégration urbaine : la réhabilitation de la Halle est la première intervention dans le projet urbain de la Zac St Sauveur. Ainsi, la réalisation volontaire d’une percée urbaine à travers le bâtiment permet à la fois d’ouvrir le nord de la Zac vers la friche sud en devenir, et de révéler la coupe et la finesse de la structure béton. La percée urbaine, nouvel espace public, devient une vitrine sur l’intensité créative du Bazaar ; les ateliers partagés se dévoilent à l’ouest et le lieu de vie s’expose à l’est.
La métamorphose est issue d’une attention à ce qui est déjà là, avec comme questionnement constant « comment révéler et respecter la beauté de l’existant ? ». L’exercice est réalisé en maintenant la volonté de conserver des perspectives dans l’incroyable longueur et des espaces traversant, mais aussi à travers le choix de matériaux bruts et contrastant.
La métamorphose est aussi créative. Le choix du bois comme matériau principal pour les aménagements intérieurs a engendré un processus de conception en quête d’assemblages, de recherches structurelles, de manières de construire. Les quatre pavillons des espaces de travail en sont l’exemple le plus marquant.
Programme
Atelier, espace d’exposition, bureaux partagés
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Espaces publics du quartier de la Gare et du MIN

Présentation
Ce projet urbain et paysager se situe proche du centre-ville de Châteaurenard, sur le site d’une friche ferroviaire et de l’ancien quartier du MIN (marché d’intérêt national). Pour assurer la bonne insertion d’un projet d’une telle envergure, « une stratégie urbaine cohérente a été mise en place sur le long terme, à l’échelle du territoire communal et intercommunal. » Tout est lié…tout s’imbrique « : la modernisation des infrastructures du MIN, la création d’un Lycée, la requalification du Boulevard Genevet et sa connexion avec le boulevard Carnot, la requalification de l’ancienne voie ferrée en voie verte, la stratégie de maîtrise foncière. Cette volonté de synergie entre tous les projets, de l’échelle territoriale à celle de la proximité, fédère les actions et les justifie au profit d’une meilleure qualité de vie pour tous les habitants. »
Actuellement, la requalification du Boulevard Genevet et la requalification de l’ancienne voie ferrée en voie verte ont été réalisé. Une voie dédiée aux déplacements doux bordée de végétation prend alors place sur l’ancienne route ferroviaire. Les matériaux utilisés, notamment la pierre massive, ancrent d’ores et déjà cette requalification de voie dans l’ensemble du projet urbain planifiée pour ce quartier. Aussi, des passerelles et dispositifs d’entrées de logements sont aménagés au-dessus d’un canal, longeant le Boulevard Genevet.
« Le projet accompagne cette stratégie de synergie [globale] en développant, dans le détail de sa mise en œuvre, les complémentarités entre la structure urbaine, le paysage, les formes urbaines et les ressources du territoire. Ainsi, la nouvelle structure viaire devient aussi l’armature du paysage public, lui-même en continuité de la grande structure paysagère agricole de la basse plaine de la Durance. Ce paysage est à son tour l’armature d’une trame écologique qui s’étendra dans les cours et les jardins des logements. »
(Crédit : Texte CAUE 13 à partir des écrits d’Obras).
Programme
Création d’espaces publics (boulevard Genevet, voie verte, mails et sentiers, place et jardins), 800 à 1000 logements, un groupe scolaire, un pôle médical et des commerces et activités.
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Atelier du Jour

Présentation
Cet équipement public, initié il y a 10 ans par la municipalité de Montceau-les-Mines, s’inscrit dans un projet plus large de reconquête de tout un quartier, les Équipages, situé du côté historique des mines de Montceau.
Le bâtiment comprend à la fois une partie réhabilitation d’anciens bâtiments des Houillères de Blanzy et une partie en construction neuve qui vient s’insérer et relier les différents volumes pré-existants.
Côté canal, la cour d’honneur préservée et encore pavée, accueille les visiteurs piétons et les oriente sous le porche central pour accéder aux entrées principales des différents services. Une cour de service, au nord, propose des lieux de stationnement.
Les bureaux des services de la communauté Le Creusot-Montceau ont pris place dans la plus grande partie des anciens bâtiments administratifs des Houillères. Ils sont totalement indépendants des autres équipements publics
Les anciens locaux ont été redistribués mais les circulations existantes et certains revêtements de sol ont été préservés. une couleur unifie et identifie chaque étage. une extension, sous forme de silo, a été adjointe à l’extérieur, dans la cour de service. Elle signale l’entrée des bureaux et accueille les archives qui ne pouvaient prendre place dans les anciens bâtiments faute de portance des planchers existants.
La médiathèque, l’école de musique et la maison des pratiques artistiques amateurs prennent place dans la seconde partie des bâtiments.
Les volumes de deux anciennes halles des ateliers du jour de la mine (où le personnel travaillait au jour par opposition aux mineurs de fond) ont été évidés et réhabilités. De nouveaux volumes s’imbriquent et lient les parties restaurées des bâtiments anciens.
Une entrée commune permet d’orienter les visiteurs vers les différents équipements. toutefois, l’école de musique et l’auditorium possèdent chacun une entrée indépendante au nord-ouest, sur la rue Saint-Éloi.
Certains espaces sont mutualisés et servent aux trois équipements :
. L’auditorium, boîte en bois désolidarisée de la structure existante, peut accueillir 99 personnes. Il est agrémenté d’une petite scène. Cet espace fermé contraste et joue l’opposition avec la salle de danse, espace très lumineux, ouvert et profitant d’un vaste parquet.
. La caverne d’Ali Baba sert à la fois pour l’heure du conte et pour l’éveil musical. Situé à l’entrée générale des ateliers du jour, ce petit espace intimiste et coloré est aménagé exclusivement pour l’accueil des enfants.
Programme
Hall d’accueil
Espaces communs aux trois équipements (auditorium et « caverne d’Ali Baba »)
Médiathèque
École municipale de musique et de danse
Maison des pratiques artistiques amateurs
Café restaurant
Bureaux des services communautaires (500 m² )
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L’îlot Bouvard

Présentation
Ce projet propose la réhabilitation d’une friche de centre-ville, ainsi que la conservation et réhabilitation du site historique de la biscuiterie Bouvard. Le programme mixte propose des logements, des espaces communaux, culturels ainsi que des commerces. Il permet également la conservation et la mise en valeur du parc arboré à l’arrière de l’opération : espace public avec aire de jeux pour enfants et terrain de pétanque. Les logements du T2 au T5, en accession à la propriété ou en locatifs permettent de densifier le centre-ville. Les 5 autres logements font partie du programme HAISSOR de logements pour personnes âgées. Le parc de stationnement se trouvent en sous-sol, en utilisant le dénivelé du terrain et permettant de libérer un espace en rez-de-chaussée totalement piéton.
La mixité du programme se retranscrit par différents maîtres d’ouvrage : l’aménagement de la place d’entrée est financée par l’Agglomération de Bourg-en-Bresse (280 000 €HT), les bâtiments communaux par la Mairie de Ceyzériat (1,3M €HT) et enfin le coût les autres bâtiments par la Semcoda (7,7 M€HT)
Ce projet est né d’une concentration initiale menée par le CAUE, commencée en 2015, en lien avec la commune et les habitants.
Programme
Une brasserie, une bibliothèque de 225m² , un restaurant de 270m² , une salle communale, 66 logements dont 5 pour personnes en voie de dépendance
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Construction de 45 logements locatifs sociaux

Présentation
Sollicité par le maire de la commune, l’OPAL a construit 45 logements locatifs sociaux collectif et individuel, sur le site d’une ancienne friche industrielle.
Ces logements font partie intégrante d’un nouvel « éco-quartier ». Ils ont la particularité d’être construits à partir de panneaux bois à membrane isolante.
Une réalisation innovante, imaginée par la société soissonnaise d’Architecture et d’Urbanisme Pouget-Delasalle. Ces professionnels ont su se démarquer parmi 32 autres projets candidats au Prix Régional de la Construction Bois (PRCB).
(texte OPAL de l’Aisne)
Programme
Construction de 45 logements locatifs sociaux en ossature bois répartis comme suit :
– collectif comprenant :
• 16 logements de type 2
• 1 logement de type 3
• parking semi-enterré accueillant l’ensemble des places de stationnement des logements
– individuels composés de :
• 15 logements de type 3
• 13 logements de type 4
– 1 local 2 roues équipé de PC
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Transformation d’un entrepôt en logements

Présentation
Comment installer sept appartements dans un ancien entrepôt ?
Dans les années 1960, le bâtiment est un lieu de stockage de paille de sorgho destiné à la fabrication de balais. Il est ensuite revendu à la mairie et racheté par un bailleur social (Gironde Habitat). Il est situé au cœur du bourg, à côté d’une bibliothèque récemment rénovée.
Avant-après les travaux, photographies ©Gironde Habitat et ©CAUEGironde
La façade et la structure ont été conservées. Le défi ici est d’installer 7 logements dans un espace assez contraint, le bâtiment étant entouré de trois côtés par des murs assez hauts et ne pouvant pas être ouverts. Cela laisse un espace de cour à l’air libre, assez étroite et tout en longueur.
Le projet utilise donc au maximum cet espace de cour pour y installer des jardinets liés à chaque logement. Chaque espace extérieur comporte aussi un cellier, sous la forme d’une petite cabane en bois.
Le bâtiment est découpé en sept portions, chacune accueillant un appartement (voir plan-ci-dessous).
Plan du rez-de-chaussée ©CAUEGironde d’après ©Christine Klingebiel
Certaines ouvertures ont été conservées, mais la plupart ont été créées, utilisant le même gabarit.
Au rez-de-chaussée toutes les fenêtres donnent sur la pièce de vie. Le mur opposé, mitoyen à la bibliothèque, accueille la cuisine, l’escalier et parfois les wc. A l’étage on trouve une ou deux chambres, également ouvertes sur la cour, tandis que le mur aveugle à l’opposé reçoit le palier de l’escalier et les sanitaires.
La partie avant de la façade est recouverte d’un enduit clair. La partie arrière, qui accueille deux T3, est recouverte d’un bardage bois.
A l’entrée un petit local se place en continuité du muret sur la rue et se retourne pour accueillir le local poubelle. Sa toiture forme également un auvent abrité qui marque l’entrée de la résidence.
Les menuiseries de couleur rouge se trouvaient déjà en façade sur la rue. Les nouvelles ont été conçues dans le même esprit, ainsi que les volets. On retrouve également cette couleur sur une partie du bardage bois.
Bon à savoir
Le site de projet est situé dans les abords de l’Eglise Notre-Dame. L’environnement proche d’un monument historique fait l’objet d’une protection. Ainsi, l’Architecte des Bâtiments de France en charge de ce secteur a été consulté pour avis sur le projet.
Programme
Aménagement de 7 logements dans un entrepôt (4 T2 et 3 T3)
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Maison G

Présentation
Projet de maison individuelle en zone rurale sur unité foncière de 5 105 m2 composée de parcelles agricoles et d’une parcelle constructible. En premier rideau une grange en ruine et un hangar sont présents sur la zone constructible.
Le projet réhabilite la grange en partie pour y créer le logement permettant de recevoir des invités. Une pièce de vie ouverte compose le rez-de-chaussée. Deux chambres et une salle de bains se situent à l’étage. La création de deux chiens-assis en toiture a permis de conserver la hauteur de la toiture existante et d’apporter de la lumière naturelle à l’étage. Ces lucarnes sont habillées d’un bardage de type planche brute en douglas, rappel à l’architecture agricole. La seconde partie de la grange traitée en patio, crée un tampon avec la partie neuve implantée en fond de parcelle. Les murs de façades ont été conservés. Seul le pignon est, très fragilisé, a été démoli et reconstruit sous forme de claustra bois. Il permet à la fois de créer une séquence d’entrée tout en intimisant le patio, et d’unifier l’ensemble du projet.
Une percée dans le pignon nord du patio crée un accès vers la maison principale.
En forme de L et de plain-pied, elle vient s’implanter dans le prolongement du pignon est de la grange. Ainsi, cela crée un jardin privatif protégé à l’ouest par une haie d’arbuste et à l’est par la maison elle-même. Une palissade en bois située entre les deux bâtiments les relie.
La conception privilégie l’usage de matériaux biosourcés, notamment une ossature bois. Elle optimise les apports solaires l’hiver par des façades sud et sud-ouest largement vitrées. Par ailleurs, les débords de toiture et pergolas protègent des surchauffes estivales. Un bardage en douglas posé à la verticale uniformise l’ensemble du projet. Sous les débords de toiture, la peinture de falun noir appliquée sur le bardage, permet d’éviter un grisonnement différent du bois dû aux ombres portées.
Le choix du zinc en toiture a permis la création d’une faible pente de toit mono orientée. La faible hauteur des façades limite ainsi son l’impact visuel depuis la rue.
(Texte : Archi’Maker)
Approche environnementale :
- Optimisation des apports solaires l’hiver et protection l’été
- Construction ossature bois, isolation en laine de bois
- Chauffe-eau thermodynamique
Programme
Construction d’une maison individuelle et rénovation d’une grange :
- Habitation de 3 pièces : 1 chambre avec dressing et salle de bain, 1 chambre d’ami, cuisine et buanderie, 1 grand séjour
- Atelier de 3 pièces : 2 chambres , salle de bain, cuisine-séjour
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Jardin extraordinaire et promenade des belvédères

Présentation
L’ancienne carrière de pierre Miséry est transformée en un jardin extraordinaire et luxuriant. Une cascade de 25 mètres révèle le front de taille de la falaise. Une palette végétale riche (fougère arborescente, lierre centenaire, bananiers…) génère une ambiance exotique adaptée au micro climat préexistant sur site. D’ancien délaissé urbain, le 101e jardin de Nantes est devenu attractif. Il est relié au quartier de Chantenay par une promenade ponctuée de sept belvédères. Ces derniers offrent des points de vue sur la ville et sur la carrière elle-même.
La carrière Chantenay est un lieu unique et insolite dans le paysage nantais. Elle marque le début du sillon de Bretagne. Celui-ci commence à Nantes et se termine 250 kilomètres plus loin, à la Pointe du Raz. A l’échelle nantaise, c’est une ligne de pierre qui s’étend sur 1 200 mètres, du bas de la rue de l’Hermitage jusqu’au « caillou » au bout de la rue Joseph Cholet. L’affleurement du sillon constitue un véritable dénivelé, entre le quai Marquis d’Aiguillon et le boulevard de Cardiff d’une part ; la rue des Garennes et le rue de l’Hermitage d’autre part.
Le jardin est pensé et intégré à la réflexion générale menée sur l’ensemble du Bas Chantenay. En son cœur, il devait accueillir le projet d’arbre aux hérons, porté par François Delarozière.
Le projet d’aménagement répond au plan urbain du Bas Chantenay. Celui-ci est conçu autour de trois parcours : le coteau, la plaine et le fleuve.
La carrière Misery constitue un des points de jonction de ces trois parcours. Elle se situe la rencontre entre les deux monuments géographiques que constituent le sillon et la Loire. Le site offre un lieu notable tant par ses matières, ses points de vue, son microclimat, son histoire, que par sa situation urbaine. Le projet révèle, poursuit et amplifie ces caractéristiques. Ainsi, il crée un nouveau lieu pour les nantais, la nature et le rayonnement de la métropole.
Au-delà de sa géographie particulière, l’histoire de la carrière et son appropriation ont laissé de nombreuses traces évocatrices.
Le jardin créé un univers nouveau. Il s’approprie un cadre plus large, associé à un environnement naturel et bâti riche.
Il est d’abord conçu comme un lieu unique, ouvert, de lien et d’interface, à l’image d’un écotone urbain. Et ce, à toutes les échelles de territoire : entre granit et eau, entre coteau et vallée, entre le haut et le bas, entre l’amont et l’aval, entre les activités et les habitats, entre les différentes époques de constitution de la ville, entre le sauvage de la végétation spontanée de la carrière et le régulier du square Schwob, entre les différents gradients d’humidité (du très sec à l’aquatique), entre les différents parcs et squares qui l’intègrent.
Pour constituer à la fois un lieu et un lien, le jardin s’organise autour d’un dessin souple et ondulatoire. Il forme une matrice spécifique, figure lisible révélant la géographie initiale où le coteau formait la rive. Il intègre dans une cohérence d’ensemble toutes les composantes au profit d’un jardin extraordinaire.
La première étape du jardin répond et s’intègre à la vision globale présentée ci-dessus. Il concerne le développement d’une continuité piétonne en partie haute du coteau. Cette promenade des belvédères fédère des lieux existants ou créés de toute pièce sur la butte Sainte-Anne : le musée Jules Verne, le belvédère Kawamata, le square Maurice Schwob, etc. Elle s’ouvre sur le futur jardin et sur les rives de Loire. Ce parcours est directement connecté au jardin par les escaliers Jules Verne et Lusançay. Une troisième continuité piétonne voit le jour : un escalier d’acier dessiné par François de Delarozière au plus près de la paroi rocheuse. Il permet un accès au jardin et à l’arbre depuis le Square Maurice Schwob.
(Texte : Phytolab)
Approche environnementale :
- Conservation et intégration d’une partie de la friche dans le parcours de promenade du jardin.
- Diversité des habitats, aride à humide, renforcée et valorisée par la mise en place d’une palette végétale exceptionnelle et adaptée au micro climat de la carrière.
- Système de fontainerie en circuit fermé, doté d’un programme permettant de gérer l’intensité des cascades et de les éteindre la nuit.
Programme
Transformation de l’ancienne carrière de pierre Miséry en un jardin extraordinaire et luxuriant : cascade de 25 m sur le front de taille de la falaise, palette végétale exotique (fougère arborescente, lierre centenaire, bananiers, etc.) adaptée au micro climat pré-existant sur site.
Promenade ponctuée de 7 belvédères offrant des points de vue sur la ville de Nantes et la carrière elle-même et reliant le jardin au quartier de Chantenay.
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Owen

Présentation
Owen se compose de 51 logements en accession abordable : 36 logements collectifs et 15 maisons individuelles. Le projet prend place dans le site singulier d’une ancienne caserne militaire ancrée dans un tissu faubourien nantais. Il en propose une réinterprétation contemporaine et contextuelle : matérialités, tramage des fenêtres, volumétries en redents, seuils et frontages.
Le projet se saisit des prescriptions de l’urbaniste et du paysagiste. Il construit un lien entre les traces de la trame orthogonale des anciens casernements et la frontalité poreuse des rues constituées aux alentours. Il décline la question du mur comme architecture, devenant tour à tour seuils, échancrures, porches, habitats, abris de jardins partagés, locaux vélos et pièces annexes.
L’architecture proposée articule des volumétries qui se veulent constitutives d’une silhouette urbaine crénelée. Les maisons individuelles et les logements collectifs se font face, ouvrent une nouvelle rue et dialoguent entre eux. Les espaces extérieurs privatifs (cours d’entrée et jardins) jouent le rôle d’un frontage actif, où les conditions de fabrication d’un hameau sont rassemblées. Ils répondent ainsi à des attentes résidentielles actuelles, qui croisent urbanité et qualité de voisinage.
Les notions de collectif et d’individuel s’entremêlent. Dans les logements individuels, les architectes ambitionnent d’introduire des espaces intermédiaires où le vivre-ensemble est possible. De la même façon, au sein du collectif, ils intimident les prolongements extérieurs. Ainsi, ils assument une forme d’individualité d’une part, et intègrent des espaces partagés, d’autre part.
En écho au contexte de cette ancienne caserne, les architectes travaillent la minéralité du projet. Ils articulent des principes constructifs simples qui mettent en œuvre les matériaux de manière qualitative. Un travail en pied de socles en briques de béton de teinte brune souligne les corps de bâtis principaux, en maçonnerie traditionnelle. Il se prolonge en murets et ponctuellement en volumes bâtis. Les éléments de serrurerie sont de la même teinte que les menuiseries extérieures en aluminium coloré. Les toitures sont en zinc. Enfin, le végétal, considéré comme un matériau du projet d’architecture, fait l’objet d’une composition paysagère attentive.
(Texte : Tact Architectes, complété par le CAUE de Loire-Atlantique)
Approche environnementale :
- RT 2012
Programme
36 logements collectifs et 15 maisons individuelles
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Pôle d’activités Laprade

Présentation
L’usine de sous-traitance automobile Laprade-Thyssenkrupp a fermé ses portes en 2009, laissant une importante friche industrielle, vestige du glorieux passé productif du bâtiment. Pour redonner valeur et sens à ce site, répondre aux besoins d’accueil des artisans et des acteurs économiques sur le territoire, la Communauté de communes de la Vallée d’Ossau acquiert la friche en 2011.
Son projet s’inscrit dans une démarche économique, environnementale et sociale, mettant au cœur du défi le recyclage du bâtiment, la réutilisation des espaces et le réinvestissement du lieu.
Dans ce sens, la structure métallique des deux immenses hangars a été préservée, à l’intérieur desquels des « boîtes » organisent l’espace. Elles donnent une dimension humaine au bâtiment. Des espaces ouverts, de rencontre et d’échange, ont été pensés ainsi que des locaux partagés pour les fonctions d’accueil, d’exposition, de réunion, coin café et sanitaires.
De provenance locale, le bois a été utilisé pour la majeure partie des ouvrages : partition des lots (murs et planchers), façades intérieures des espaces communs, mobilier ainsi que le relooking complet des façades extérieures. Tant en intérieur, qu’en habillage extérieur, le choix du bois comme matériau dominant répondait à plusieurs objectifs : réduction de l’empreinte carbone, réduction de l’usage de l’eau et des délais d’intervention.
D’un point de vue technique, il a fallu compter sur une phase de désamiantage et dépollution du site. A l’intérieur, dans les circulations, les panneaux OSB ont été laissés bruts et habillés de claire-voie en douglas pour les locaux communs. Le tout posé sur une dalle en béton brute. Pour l’extérieur, le choix s’est porté sur des poteaux lamellé-collé en douglas de deux sections différentes. L’entourage des fenêtres est marqué par des « boîtes » en alu laqué vert.
L’esprit du lieu, son histoire, ont guidé le maître d’oeuvre dans ses choix et dans sa démarche. Mais c’était sans compter la volonté de la Communauté de communes, consciente des multiples intérêts du bois en terme environnemental (bilan carbone, ressource renouvelable et recyclable) mais également en tant que matériau porteur de l’économie locale. Le circuit forêts, scieries, distributeurs, artisans étant bien présent dans cette vallée pyrénéenne, les élus avaient à coeur d’activer ces ressources.
Programme
Transformation d’une ancienne usine en lieu d’activité pour les artisans et acteurs économiques.
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L’Aiguillage, requalification de la friche RFF

Présentation
L’Aiguillage, siège de la Communauté d’Agglomération de la région de Château-Thierry , est le résultat d’un long chantier de réhabilitation et requalification d’une ancienne friche ferroviaire (ancien dépôt SNCF) à Estampes-sur-Marne.
Situé au cœur du territoire, cet équipement multi-fonctionnel accueille des services de la Communauté d’Agglomération de Château-Thierry, les locaux de pôle Emploi, des salles de conférence, un hall de foire exposition, un FAFLAB, un amphithéâtre et un espace muséographique pour la mise en valeur de l’histoire du site. Cette réhabilitation a permis la transformation d’une friche industrielle abandonnée depuis plusieurs dizaines d’années au bénéfice d’une structure moderne qui a su préserver l’esprit du site ferroviaire initial : conservation des façades, des charpentes métalliques, de rails et de certains intérieurs.
Le parti architectural a comme objectif la mise en valeur du patrimoine industriel, la performance énergétique du bâtiment «recyclé» dans une démarche H.Q.E. Le programme n’utilise que 40 % de l’emprise au sol du bâtiment existant. L’agence 5-cinq, anciennement Axis architecture, a proposé de conserver l’ensemble des structures après les avoir «déplombées». Cette conservation répond à deux objectifs, garder la mémoire du site et permettre des extensions pouvant répondre à l’évolution des besoins.
Sources texte : CAUE de l’Aisne, 5-cinq architecture et site de la communauté d’agglomération de Château-Thierry.
Programme
Requailification d’une friche ferroviaire. Installation du siège de la Communauté d’Agglomération de la Région de Château-Thierry, d’une halle de foire exposition, un hôtel d’entreprises artisanales, locaux de pôle emploi et d’un espace musée.
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Création d’une maison médicale dans une ancienne gare de marchandise

Présentation
Le projet consiste en la réhabilitation du sémaphore, ancienne gare de marchandise en maison médicale afin de lutter contre le désert médical qui touchait la commune. Le projet devait parfaitement s’intégrer dans son environnement au bord du canal et également garder son esprit.
Programme
Création d’une maison médicale dans une ancienne gare de marchandise
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Zac la Pépinière

Présentation
OBS-500
« Les mots du maître d’oeuvre »
Présentation de GPA
Grand Paris Aménagement, fédéré à l’EPA Orly Rungis Seine Amont et actionnaire de la SPLA-IN Grand Paris Sud, est un groupement d’aménageurs public qui intervient au service des maires et des collectivités, sur tous les territoires d’Île-de-France, avec l’ambition de (re)créer de la qualité de vie pour les habitants, et pour longtemps.
Animés par le sens de l’intérêt général, les collaborateurs conçoivent et réalisent des projets sur mesure, en lien étroit avec les élus locaux, de la petite couronne aux centralités de l’espace rural francilien, sur des opérations de toutes tailles et de toutes complexités.
Le projet
L’écoquartier la Pépinière est un nouveau quartier de 13,4 hectares, qui se déploie sur la friche d’une ancienne pépinière dont les activités horticoles se sont arrêtées dans les années 80 et sur laquelle les arbres se sont spontanément développés. Le patrimoine paysager exceptionnel de ce site confère ainsi une identité forte au projet d’aménagement, et de nombreuses actions sont menées pour préserver le paysage et valoriser le potentiel écologique du site, tant à l’échelle du quartier que des logements. L’objectif est de faire de la Pépinière, un véritable poumon vert bénéficiant à l’ensemble de la ville.
Le projet est composé de logements, de commerces, de services, d’une résidence pour personnes âgées, d’un groupe scolaire et d’espaces publics de qualité. Il restituera ainsi aux habitants et usagers de la commune un espace constituant aujourd’hui une véritable enclave. Avec près de 40% d’espaces verts, le quartier participe à la continuité écologique régionale en lien avec le Parc départemental du Sausset et le Parc de la Poudrerie.
Depuis 2016, plusieurs initiatives ont été mises en place pour faire découvrir le site aux Villepintois et favoriser l’appropriation du projet à l’occasion de balades urbaines, d’ateliers autour de la biodiversité ou encore des ateliers de concertation pour penser les aménagements du Parc de la Pépinière. Projet exemplaire, la Pépinière est engagée dans une démarche de labellisation « ÉcoQuartier » délivrée par l’État et c’est aussi la première opération d’aménagement à avoir été labellisée BiodiverCity® Ready.
La biodiversité comme axe central
Une cartographie et un diagnostic de la faune et de la flore ont été réalisés par un écologue avant le début des travaux : 216 espèces végétales ont ainsi été inventoriées dont 146 espèces indigènes (présentes spontanément dans la nature) et 66 espèces animales. Sur les espaces publics comme privatifs, le projet a été conçu afin de préserver un maximum d’arbres remarquables et supports de biodiversité. La création de zones humides et le reboisement de certains secteurs contribuent à protéger les écosystèmes présents sur site. En 2016 avant le lancement des travaux, des ruchers pédagogiques ont été installés dans les zones préservées du site pour renforcer la biodiversité identifiée sur le site, le rôle écologique des abeilles étant essentiel à la pollinisation des espèces végétales.
Un groupe scolaire passif
La ville de Villepinte a fait le choix de construire une école très innovante, composée de 6 classes maternelles et 8 classes élémentaires. Ce bâtiment « passif » a été réalisé à base de matériaux biosourcés : murs à ossature bois, isolants en laine de chanvre et fibre de bois. 200 m² de panneaux photovoltaïques sont installés sur le toit et alimentent des éclairages en LED avec une longue durée de vie et une faible consommation énergétique. Une partie des toits est végétalisée et le site est alimenté par un chauffage urbain géothermique.
L’opération en dates et en chiffres
- 5,4 Ha d’espaces verts soit 40% du quartier
- 11 résidences de logements
- 1 Résidence Services Séniors de 116 appartements meublés
- 1 Groupe scolaire à energie positive
- Des commerces et services
- 2017 : Lancement des premiers chantiers
- 2019 : Livraison du groupe scolaire
- 2020 : Livraison des premiers logements
- 2021 – 2022 : Livraison d’environ 300 logements
- 2023 : Livraison prévisionnelle de la résidence seniors, du parc de la Pépinière et d’environ 250 logements
- 2024 : Fin prévisionnelle de l’opération
Un projet exigent pour un meilleur cadre de vie
Un projet distingué par plusieurs labellisations.
L’opération de la Pépinière est une opération d’aménagement labellisée BiodiverCity® R Ready et “Ecoquartier – Étape 2”. De nombreuses actions d’intensification écologique ont été menées pour permettre d’augmenter et de valoriser le potentiel écologique du site. Cette ambition est aussi appliquée aux lots privés. Plusieurs lots constructibles sont labelisés « Bâtiment biosourcés ». En 2020, l’Ecoquartier de la Pépinière a reçu le Trophée d’Or du festival FimbACTE dans la catégorie « Espace paysager urbain ».
Les arbres à l’origine du projet
Les arbres présents sur le site ont été conservés autant que possible. D’autres ont été transplantés dans une pépinière temporaire, en vue de leur replantation dans le quartier. Une partie des arbres abattus, ne pouvant être conservés, a été entreposée dans des pavillons de stockage et est réutilisée pour la réalisation du mobilier urbain (clôture parc et aire de jeux, mobilier sur le parc…).
Un projet fait pour et avec les habitants
Les Villepintois ont été informés et associés à toutes les étapes du projet. De nombreux évènements pédagogiques ont été organisés pour présenter les différents partis-pris urbains, paysagers et architecturaux. Les futurs usages et aménagements du parc ont été pensés avec les habitants lors de plusieurs ateliers de concertation. Ils ont ainsi pu participer à la conception des espaces récréatifs du parc nord.
Programme
700 logements, 2300 m2 de commerces et services, une résidence de personnes âgées, un groupe scolaire. Certification : Ecoquartier Etape 2, « Biodivercity Ready », «Bâtiment Biosourcés ».
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Lagunage de Harnes

Présentation
Situé dans le lit de l’ancienne rivière de la Souchez devenue le Canal de Lens, le projet de lagunage de Harnes alimente un bassin de baignade à partir des eaux de sortie de station d’épuration de Fouquières. Outre la valorisation du rejet d’épuration, ce projet reconstitue une zone naturelle humide sur une friche industrielle minière, et conforte la nouvelle vocation de loisir de ce secteur très peuplé.
La mise en scène de l’ensemble s’appuie sur une large perception des étendues d’eau, une grande variété des essences et la création de cheminements piétons, cyclistes et cavaliers.
Si le terme lagune évoque la douceur des étangs, lagunage éveille un son pragmatique de technologie d’épuration. Chaque jour, les 8 bassins qui constituent le lagunage permettent par un procédé naturel de traiter 1500 à 3000m” d’eau provenant de l’usine de dépollution de Fouquières-les-Lens.
Le site de Harnes a acquis une poétique, une pureté et des qualités écologiques indéniables, il vit, il évolue. On y trouve des parties qui ont l’agrément de parcs, un canal, des lignes d’eau, des étangs de roseaux, pontons et platelages, les terrils se font collines arborées, des sentiers mènent aux lieux où la nature reprend ses droits.
La requalification de site, la valorisation écologique, la création d’une trame de chemins reliant les quartiers ont générés de nouvelles pratiques. Aux fonctions de traitement des eaux usées s’ajoute un espace de loisirs et de promenades de 34 hectares, le bois de Florimond, où une grande variété de plantes et d’animaux a pu se développer (140 espèces animales et 200 espèces végétales y ont été observées).
Programme
Lagunage, jardin d’eau
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L’Usinerie : pôle d’innovation et de digitalisation pour l’industrie

Présentation
Rescapé en 1889 après l’incendie du quartier Saint-Cosme et plus récemment de la démolition de l’ancienne Sucrerie Blanche, l’un des premiers moulins à vapeur de France s’offre une nouvelle vie. C’est autour de ce bâtiment inscrit à l’inventaire des monuments historiques que se développe le projet de l’Usinerie, pôle régional dédié à la transformation digitale des entreprises industrielles. Ce projet regroupe 4 entités co-fondatrices de l’Usinerie : les Arts et Métiers, le Cnam BFC, l’IUMM 71 et l’Usinerie Partners afin de créer des synergies permettant l’ouverture au monde des entreprises industrielles. Outre la nécessité de réhabiliter un bâtiment patrimonial délaissé, cette ambition reflète une volonté forte d’installer cet équipement public majeur dans un lieu chargé d’histoire en pleine mutation. Nous avons imaginé l’Usinerie à la fois profondément ancrée dans cette histoire, résolument contemporaine, fonctionnelle et accueillante pour tous.
Face à la Saône, l’ancien Moulin, dernier témoin de l’activité industrielle du site de la Sucrerie Blanche, se réinvente aujourd’hui dans le secteur de l’industrie 4.0, du numérique afin de regrouper des acteurs de la formation, de la recherche, des experts et de l’accompagnement au service des entreprises industrielles du territoire.
Afin de faire cohérence entre ses histoires plurielles, le site, bien souvent malmené, est ré-organisé, tout en gardant le Moulin emblématique au coeur du projet, autour duquel tout s’organise. L’intérieur permet une partition claire du programme. Il accueille les espaces événementiels au rez-de-chaussée et les locaux d’enseignement en étages alors que les plateaux techniques trouveront place en second jour, dans une extension contemporaine. Les traces du passé sont préservées et soignées, les murs mixtes composés de machefer, de pierres, de briques d’agglos, de métal, révèlent l’histoire industrielle du site.
L’extension neuve se veut silencieuse, à sa place et en retrait de l’édifice patrimonial qu’elle veut révéler. Au nord, un grand volume est dédié au Blue Lemon, la grande salle d’immersion virtuelle. Au coeur du bâtiment, l’espace de la Tour, couronnée par une verrière et animée par un grand escalier, offre un espace entre l’ancien et le neuf, entre la lumière et l’ombre, un espace entre les choses propice aux rencontres.
Enfin, un grand parvis rassembleur occupe l’ancienne cour centrale autour de laquelle les édifices se sont progressivement organisés. L’esprit d’un vide central qui structure est ainsi préservé.
VURPAS Architectes
Programme
Réhabilitation et extension du Moulin de la Sucrerie Blanche, bâtiment inscrit au titre des monuments historiques, pour accueillir un espace événementiel, des locaux de formation et des plateaux techniques dédiés à la recherche, à la formation et aux entreprises
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Atelier des Capucins

Présentation
Le centre-ville de Brest connaît depuis plusieurs années une mutation de grande ampleur. Sur la rive droite de la Penfeld, le plateau des Capucins, ancien site militaire de 16 hectares dédié à la construction navale, a été entièrement reconverti. Sur cette presqu’île belvédère reliée à la rive gauche par le désormais célèbre téléphérique, un ensemble de programmes variés (550 à 600 logements, un parking public couvert de 700 places, 25 000 m² de bureaux, des commerces, un cinéma, une médiathèque…) a vu le jour. Le cœur de cet écoquartier est constitué par les anciens Ateliers de l’Arsenal, un imposant carré de 160 mètres de côté et de 12 mètres de hauteur courante – jusqu’à 20 mètres au niveau des pointes de pignons – où furent construits de 1840 jusqu’au début des années 1990 quelques-uns des plus beaux fleurons de la flotte française.
Les bâtiments des Ateliers ont été choisi par l’aménageur, Brest Métropole Aménagement, pour abriter plusieurs programmes et événements culturels et de loisirs (médiathèque, cinéma, salle d’escalade, le Fourneau – scène nationale des arts de la rue -, commerces…) et de vastes espaces publics abrités ce qui a nécessité leur totale restructuration. La taille gigantesque des grandes nefs de pierre avec leurs arcades permet aux équipements et aux grandes fonctions qui sont prévues de s’y insérer tout en dégageant un vaste espace central traité comme une place publique. Les murs extérieurs sont conservés et rénovés ainsi que les principales charpentes métalliques. Tout le reste ou presque est supprimé et les toitures remplacées et traversées par des verrières en profils d’aluminium. Des planchers sont créés, les dalles refaites, des menuiseries vitrées monumentales en profil d’acier sont disposées de manière obtenir de profondes vues intérieures et extérieures …
Programme
Reconversion des anciens ateliers de l’Arsenal pour abriter plusieurs programmes et événements culturels et de loisirs (médiathèque, cinéma, salle d’escalade, le Fourneau – scène nationale des arts de la rue -, commerces…) et de vastes espaces publics abrités
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98 logements collectifs

Présentation
OBS-508
« Les mots du maître d’oeuvre »
Ce projet d’habitat collectif de 98 logements s’implante sur la ZAC de la Pépinière, au Sud-Ouest de la commune de Villepinte. Cet écoquartier de 13,4 hectares, propose un aménagement autour de la présence du végétal, incitant les mobilités douces, les pratiques ludiques et sportives. L’ensemble de logement se développe sur deux volumes, dissociés en apparence, mais partageant en sous-sol un plateau de parking résidentiel.
Le premier volume, en R+3+attique, se caractérise comme un vrai bâtiment de logement collectif. Le second, placé sur la limite Sud-Est du lot, en second rideau, propose une typologie intermédiaire plus basse et plus découpée.
Tous les logements placés en rez-de-chaussée bénéficient d’un traitement du pied d’immeuble en jardins privatifs.
tous les volumes constituant un couronnement sont traités comme des attiques, avec un retrait permettant l’aménagement de terrasses privatives. Quant aux logements positionnés dans les étages intermédiaires, ils disposent de balcons, positionnés en quinconce, participant directement à l’écriture architecturale des façades. De plus une grande terrasse commune, accessible par l’ensemble des habitants, est aménagée sur l’un des bâtiments.
En cœur d’îlot, l’espace se présente comme un lieu d’échange et de mouvement. Il propose de grandes surfaces plantées et un axe central de distribution traité comme une piste de course, faisant échos aux principes développés sur l’ensemble de l’écoquartier.
Au rez-de-chaussée, la façade du bâtiment sur rue est caractérisée par un bardage bois à claire-voie. Ce traitement instaure un dialogue particulier entre le bâtiment et l’espace public et lui confère un caractère précieux et chaleureux. L’essence de bois utilisée pour ce bardage est le Mélèze, qui a reçu un traitement pour le pré-griser afin d’en conserver l’aspect dans le temps. Sur les étages courants, les façades présentent un aspect minéral clair avec un enduit afin d’en assurer la pérennité. En attique, les façades, présentent également un aspect minéral qui sera, dans ce cas, coloré afin de se démarquer du reste du bâtiment et de marquer ce principe de couronnement.
Programme
98 logements collectifs. RT 2012 -10%
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Les Loges

Présentation
Sélectionné dans le cadre de APERÇUS 2022 – Prix départemental d’architecture, d’urbanisme et d’aménagement de Mayenne du CAUE 53.
– Lauréat du Grand Prix dans la catégorie « Réinventer ».
CONTEXTE
Situé sur une parcelle en friche de 175 m², au sein d’un quartier résidentiel en pleine mutation à proximité immédiate de la gare de Laval, que le projet de bureaux de l’Agence IE ARCHITECTURE a conquis sa place. Anciennement occupée par un garage, cette dent creuse a fait l’objet d’une revalorisation foncière par le projet de densification urbaine qu’a impliqué cette nouvelle construction.
Ce projet voulu minimaliste, s’est implanté dans la continuité des bâtis existants reprenant les codes des constructions avoisinantes.
Construit sur trois limites séparatives, une situation qui n’offre pas la possibilité d’accueillir des ouvertures, le bâtiment s’ouvre malgré tout généreusement sur l’extérieur par la création de patios et des puits de lumière, laissant pénétrer au sein des espaces intérieurs, une lumière naturelle diffuse et harmonieuse.
Pour compenser cette implantation contrainte sur parcelle étroite qui offre une surface optimisée de 82 m² au rez-de-chaussée, l’architecte propose aux usagers une redécouverte des toits de la ville par un jeu d’ouvertures aléatoires à l’étage.
DÉMARCHE DE PROJET ET PARTI PRIS
La valorisation foncière, la réversibilité, les filières courtes et biosourcées ainsi que le réemploi sont au cœur du processus de projet et témoignent d’une grande qualité de conception à l’heure de la transition écologique, ajoutée à la réussite de l’insertion urbaine et la fluidité des espaces et ambiances intérieurs.
La construction est particulièrement respectueuse d’une démarche environnementale.
Le bâti est constitué de murs en ossature bois, composés de caissons isolés en paille et en laine de bois. À préciser que le bois est originaire des forêts françaises, la paille et le châtaigner issus du circuit- court, les menuiseries fabriquées dans le département et les intervenants, locaux.
L’utilisation d’une matérialité brute et apparente, comme le CLT en plafond, le châtaigner en façade, les gaines de ventilation, l’électricité et enfin le béton au sol, valorise ces éléments esthétiques. Le recours au béton, par un système de dalle portée, est un choix assumé par l’architecte pour ses performances thermiques, compensant la faible inertie générée par les matériaux peu denses comme le bois.
Une partie de la toiture est végétalisée et l’autre couverte de panneaux solaires, pour une autoconsommation totale du bâtiment.
La démarche environnementale se trouve également dans la recherche de flexibilité et de réversibilité des espaces, prolongeant in fine la durée de vie d’une construction par sa capacité à s’adapter et répondre aux besoins des usagers.
Ce bâtiment, performant énergétiquement tant l’hiver que l’été et répondant aux règlementations thermiques de demain, pourra avec des travaux minimes, être transformé en maison d’habitation.
Les aménagements extérieurs ont été pensés à double-fonction : la cour recouverte d’un pavage granit permet aussi d’accueillir deux places de stationnement, avec une recharge électrique reliée aux panneaux solaires. De même, les patios, en plus d’apporter de la lumière dans les espaces de vie, ont la fonction d’accueillir une terrasse ou un potager sous le caillebotis.
La question de l’économie circulaire par le réemploi s’est posée dès les premières phases et marque la vertuosité de ce projet. En effet, le site était composé d’un garage en panneaux béton pré-fabriqués, démontés et mis à disposition des particuliers. Par ce modèle habile de partage et de réutilisation, ce petit bâti fonctionnel a retrouvé sa destination initiale entre les mains d’un nouveau propriétaire, limitant l’impact environnemental causé par le processus de destruction en déchetterie.
GESTION DE CHANTIER
Pré-fabriqués puis acheminés et assemblés sur site du fait de son squelette en ossature bois, les volumes bruts se sont vus érigés en seulement quelques jours. Un jour un vide, le lendemain un plein, la vitesse de montage aurait surpris les habitants du quartier, nous a confié le maître d’œuvre.
LE PETIT MOT DE L’ARCHITECTE
« Sur ce terrain, c’était un ancien potager, et il y avait un garage qui était en éléments préfabriqués béton […] On l’a mis sur Leboncoin, à disposition gratuitement. On a eu trois appels, cela intéressait des gens d’utiliser ce garage.
Tout cela pour dire que même des choses où on a l’impression qu’il n’y a pas forcément de valeur, cela intéresse les gens, et c’était une façon de donner une seconde vie à cet élément-là. » Des propos de Vincent Hemery recueillis lors du Rendez-vous du mardi : les zones pavillonnaires, du 28 sept. 2023, organisé par le CAUE 53
Article rédigé par le CAUE de la Mayenne sur la base des écrits fournis par la maîtrise d’œuvre.
Programme
Bureaux de l’Agence IE ARCHITECTURE réversible en maison individuelle
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La poudrerie et la cartouche

Présentation
Dans ce « quartier des cantinières » des anciennes casernes de Nantes datant du XIXe siècle, le logement social collectif et les maisons pavillonnaires se sont développés en accueillant quelques équipements publics (écoles, église, gendarmerie…), des commerces de proximité, un peu de services et du tertiaire, sans toutefois laisser beaucoup de place au monde associatif. Le quartier est en cours de renouvellement avec une restructuration partielle du parc social, à proximité de La Poudrerie. (…)
Construire avec des habitants un projet fertile en projets collectifs a été le support de ce travail au long cours (2 ans) de construction collective des enjeux.
Les objectifs du collectif d’habitants se sont alors progressivement construits et consolidés autour des vocations suivantes :
- Produire une hybridation : logements – culture – artisanat, comme invitation au cœur du quartier.
- Inventer des nouvelles manières d’habiter en questionnant les règles juridiques et de construction et en invitant les habitants à penser leur logement selon leurs désirs, en faisant cohabiter leurs engagements collectifs pour eux et pour le collectif.
- Assurer un modèle d’accès économique au logement pour les ménages à faible revenu.
- Démontrer que la culture et le logement peuvent se penser et se réaliser en « marge des marges financières ».
- Mettre en œuvre un nouveau modèle juridique SCIA en assurant la pérennité des engagements grâce au travail collectif sur le règlement de copropriété et le cahier des charges de la salle culturelle « La Cartouche ». (…)
Concernant la notion de qualité d’usage, 60 % des logements sont ajustés au mode de vie des habitants qui intègrent des fonctions d’atelier ou d’espace en lien au travail culturel ou artisanal. Les 40 % restants bénéficient d’une surhauteur pour intégrer des bagageries – chambres ou salles de jeux – stockage, voire des chambres gigognes verticales.
Chaque logement est différent, en variations démonstratives. Il est proposé des hybridations de fonctions (séjours-ateliers, ajustables aux mutations programmées des ménages sociologiques très variés) et des adaptabilités de partitions des espaces. L’objectif est d’assurer une agilité des fonctions en offrant des conditions spatiales et lumineuses de qualités permanentes. »
(Texte : Extraits d’un texte de In Situ Architecture, Culture(s) et Ville)
Programme
Transformation d’une ancienne manufacture en logements-ateliers en concertation avec le collectif d’habitants
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La maison IDEA

Présentation
« Le Bas-Chantenay est un quartier industriel en mutation, en bord de Loire. Dans cette ambiance de collage urbain, une maison ferroviaire des années 20 a été restructurée en bureaux, espaces nomades, collaboratifs et de réception. (…)
Débarrassée de son toit originel, la maison est réhabilitée en un socle maçonné à arcades, surélevé d’un volume en résille bois.
Dans la partie rénovée, la logique architectonique – une enceinte maçonnée subdivisée par un mur de refend et un noyau maçonné – est remobilisée au profit de nouvelles pratiques. Les espaces ouverts s’installent entre ces invariables, qui articulent zones calmes, collectives et techniques.
La rénovation se structure autour de deux interventions ciblées : arasement et trémie. Contre le refend originel, les planchers bois sont ouverts en un atrium transversal et toute hauteur. Ce vide introduit de nouvelles qualités d’usages et diffuse un confort lumineux et des flux simplifiés dans le bâtiment. Au niveau +2, la surélévation prolonge la logique et les qualités des étages inférieurs. Autour de l’atrium, un espace de réception, des salles de réunion et des terrasses-belvédères regardent le grand paysage industriel, dans une vue filtrée par la résille.
Pour ne pas bouleverser la structure existante, la charpente repose directement sur les façades sans reprise intermédiaire. Elle est organisée en un exosquelette de bois, habillé de modules de résille préfabriqués et autoportants. Depuis l’extérieur, ce moucharabieh joue sur les perceptions cinétiques lointaines et proches. Selon le point de vue, ce monolithe sans échelle fait écho aux volumes des hangars voisins ou devient dentelle de bois.
Pour tenir une ambiance globale confortable et unifiée, il a été proposé à la maîtrise d’ouvrage de faire intervenir l’atelier Fichtre, menuisiers-concepteurs. Leur travail s’associe à la démarche architecturale et y incorpore un regard sensible et artistique. À la façon d’un décor de théâtre inversé, ils réalisent un garde-corps en bois cernant l’atrium. Massif, il crée une barrière acoustique et séquence les déambulations.
De généreux placards en bois épaississent les parois existantes. Ils mettent à l’abri des zones de travail de l’atrium et offrent du stockage aux travailleurs nomades. Ces dispositifs favorisent les vues longues et structurent la circulation entre les différents espaces.
Le projet s’inscrit dans une démarche de réemploi porté par l’agence dès la conception. Le mobilier de bureau, réalisé par Fichtre, transforme ainsi les anciens bureaux de l’entreprise en grandes tablées pour les travailleurs de passage. Les matériaux déposés sont réinvestis : la charpente est réutilisée en bancs et les tuiles de la couverture, empilées, deviennent les murs moucharabieh de l’abri vélo de l’entrée. »
(Texte : agence LAUS architectes)
Rôles :
- Maître d’œuvre mandataire : Laus architectes
Programme
Réhabilitation et surélévation d’une maison ferroviaire en équipement tertiaire : bureaux, espaces collaboratifs, création en hauteur d’une salle de réception
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Le groupe scolaire Alice-Guy

Présentation
La caserne Mellinet est une ancienne emprise militaire transformée en quartier d’habitation par l’aménageur Nantes Métropole Aménagement accompagné par les urbanistes TGTFP et Atelier Georges.
Les contraintes du site sont :
- à proximité avec deux anciens casernements conservés par les urbanistes pour leur qualité patrimoniale, qui induit une emprise réduite ne permettant pas le développement d’une école de plain-pied avec les cours en continuité des salles de classe ;
- la légère topographie du site ;
- les deux trames de référence : la trame « historique » de la caserne et la nouvelle trame urbaine du quartier.
Le principal enjeu du projet est d’offrir un équipement public intégré au lieu, qui participe pleinement au quartier en mettant en place les conditions de développement de ce nouveau morceau de ville.
Cette capacité d’intégration et d’appropriation de l’architecture passe par la qualité de mise en œuvre du projet, la pérennité de sa matière et la qualité des situations spatiales qu’elle offre.
Plus particulièrement, le projet développe les thématiques :
- habiter la légère topographie en accentuant le traitement du dénivelé, afin d’offrir un rez-de-chaussée bas avec la maternelle en continuité de sa cour et un rez-de-chaussée haut avec l’élémentaire en continuité avec ses espaces extérieurs,
- utiliser cette dissociation altimétrique pour offrir un accès autonome aux équipe-ments sportifs et à la salle polyvalente, afin de les mettre à disposition du quartier en dehors des heures d’ouverture de l’école,
- offrir des cours plantées, avec des espaces très différenciés (gradins, surfaces pavées, jardins, espace sportif…),
- mettre en cohérence les alignements aux deux trames urbaines (historique et nouvelle),
- séquencer des situations spatiales très singulières qui caractérisent les espaces (transparences, mise en relation des cours, doubles hauteurs…),
- mettre en valeur les dispositifs structurels et les matières brutes employées.
Le groupe scolaire comprend 6 classes maternelles, 10 élémentaires, la restauration et l’accueil périscolaire.
(Texte : RAUM architectes)
Approche environnementale :
- BEPOS Effinergie 2017
- E4C2
- RT 2012
- Labellisé « Bâtiment à énergie positive » et « Bâtiment bas carbone ».
Rôles :
- Maître d’œuvre mandataire : Raum architectes
Programme
Construction d’une école maternelle, primaire et accueil périscolaire : 16 salles de classe, 2 salles de repos, 3 ateliers, 6 salles d’activité, salle de motricité, salle polyvalente, plateau sportif, bibliothèque, restauration, salle informatique, pôle administratif, pôle restauration, hall et préau, jardins pédagogiques et terrasses plantées, 2 cours extérieures distinctes
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L’ancienne manufacture

Présentation
« Les caractéristiques urbaines et architecturales du site font sa complexité, mais aussi sa richesse. Le bâtiment étant inscrit au patrimoine nantais, ses façades sur la rue devaient conserver leur aspect général d’origine : patrimoine industriel de grande qualité témoignant du passé faubourien de ce quartier proche des bords de Loire et de l’ancienne gare maritime. (…)
Une analyse structurelle a conclu que la structure de ce bâtiment, abandonné depuis de nombreuses années, avait été fortement endommagée par des infiltrations. Il n’a pas été possible de la conserver. Seules les façades protégées ont été conservées. L’ensemble des fondations, structures horizontales et verticales, a été reconstruit en béton armé, assurant la stabilité des façades existantes. Seul l’attique a été construit en structure et charpente bois, revêtues de zinc sombre.
Les encadrements des fenêtres en pierre de taille sont rénovés et leurs tableaux habillés d’un cadre métallique sombre, donnant à lire l’épaisseur des murs existants.
L’imposante porte cochère fait l’objet d’un ouvrage de serrurerie dont le dynamisme du dessin apporte une touche contemporaine.
L’ancienne cheminée d’usine en brique est conservée, constituant un signal fort depuis le quartier et accentuant la visibilité du site tout en rappelant son origine industrielle. (…)
Le plan tripartite d’origine est conservé et valorisé : deux nefs latérales et une centrale dont la charpente métallique soutient une verrière qui éclaire généreusement l’ensemble des niveaux. Cet atrium monumental fait la singularité du bâtiment et rassemble les intentions du projet : magnifier ce volume intérieur, profiter de l’apport de lumière indirecte propice aux usages de bureau.
Dès le porche d’entrée, la découverte de l’atrium est progressivement mise en scène. La cour intérieure joue un rôle d’intermédiaire entre la rue et les bureaux : garer son vélo, être accueilli, téléphoner à l’abri des intempéries… La finesse de l’ouvrage de serrurerie métallique qui clôt les ouvertures sur la rue assure la lumière naturelle et les vues jusque dans la salle de réunion à l’étage.
Au rez-de-chaussée, l’atrium polyvalent distribue les différents espaces et services (cafétéria, détente, sport…). Les étages sont davantage isolés, mis à distance par une coursive pour garantir le calme dans les bureaux. (…)
La reconstruction de l’attique a permis d’ouvrir un rooftop offrant des vues imprenables sur les toits nantais. »
(Texte : Extraits d’un texte de Jacques Boucheton Architectes)
Rôles :
- Maître d’œuvre mandataire : Jba (architecture, économie)
Financement :
- privé
Programme
Réhabilitation d’une manufacture en bureaux : One point, salle de bien-être/sportive, ateliers, salles de réunions, bureaux individuels, open space, espaces de productions, espace détente, bibliothèque, FabLab, rooftop
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Parc de la Poudrerie de Saint-Chamas

Présentation
Le parc de l’Ancienne Poudrerie Royale est un bel exemple de réhabilitation d’une friche industrielle abandonnée en parc d’agrément, mettant en avant un site où la biodiversité a su reprendre ses droits.
Contexte
Fondée en 1690 aux abords de l’étang de Berre, la Poudrerie royale de Saint-Chamas et Miramas évolue au fil des siècles. Initialement dédié à la fabrication de poudre à canon, ce site militaire a connu une activité croissante jusqu’au début du XXe siècle.
Abandonné en 1974, le site est cédé au Conservatoire du littoral en 2001. Sa revalorisation, basée sur sa double identité historique et naturelle, permet de renforcer son attractivité pour l’accueil du public et d’en faire un site majeur de découverte patrimoniale sur l’étang de Berre.
La revalorisation de l’Ancienne Poudrerie repose sur un partenariat entre le Conservatoire du littoral, le Syndicat Intercommunal de l’Ancienne Poudrerie, regroupant les communes de Miramas et Saint-Chamas, ainsi que le département et la région.
Ces interventions transforment l’Ancienne Poudrerie, préservant son histoire et permettant aux usagers la découverte d’un patrimoine culturel et naturel.
Conception paysagère
Des paysages variés composent le site – zones humides, garrigues méditerranéennes, espaces boisés, ancien jardin du directeur, composé d’espèces exotiques -. Le projet vise à les conserver, afin de préserver la biodiversité du site. Des mesures de gestion sont mises en œuvre pour valoriser les espèces remarquables et contrôler la végétation invasive.
Les vestiges témoignant de l’histoire industrielle et de l’habitat ancien – moulins à poudre, canaux d’irrigation, souterrains et anciens logements – font l’objet d’une restauration progressive pour permettre leur découverte et compréhension par le public. Un dispositif muséographique -panneaux d’interprétation, maquette, …- explique le fonctionnement du site tout en sécurisant le parcours.
De nouveaux chemins en stabilisé, ou en platelage bois dans les zones humides, et la conservation des parcours existants permettent une découverte facilitée du site, avec des points d’interprétation thématiques sur l’histoire industrielle, la géomorphologie, la végétation et la conduite des eaux.
Une terrasse offre aux visiteurs un point de vue panoramique sur l’étang de Berre, permettant d’apprécier pleinement la beauté naturelle du site.
Les assises sont réalisées dans des troncs massifs. Le reste du mobilier – barrières, rambardes, panneaux de signalétique – est en acier corten, leur procurant une homogénéité discrète, qui se fond dans le paysage.
Le projet a bénéficié du soutien financier de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, des communes de Saint-Chamas et Miramas, et d’EDF.
Programme
- Restauration patrimoine industriel
- Requalification cheminements
- Préservation milieux
- Signalétique pédagogique
- Démolitions
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